Poème:
La main tendue
Les nuits sont éclatantes et ses tierces se lugent
Les journées sont belles et mon esprit s’émeute
Je me refuge alors à méditer, quand s’ameutent
Les louanges qui éclairent la voie de ton refuge.
...
Ce rituel de tous les jours bien assidu et matinal
Il devient mon seul avantage et aussi mon sauf-conduit
Qui me retient au rendez-vous de la femme qui me séduit
J’ai pleuré en te lisant car tu as compris mon mal
Tu as compris mon mal avec cette raison de m’aimer
Comme on aime un ami, ou un frère qu’on a perdu
Qui revient de si loin, sans le vouloir, tel un assidu
Marchant dans une allée royales ans être parrainé.
Sans être détourné ou égaré, ou même en déboussole
Je suis un rêveur, préoccupé par mes soucis
Par cet idéal d’un grand moment et le voici
C’est toi enfin qui es arrivé à abriter ce noctambule.
Confie toi à moi, dis-moi ce qui te fais mal, (La Muse)
C’est cette expression qui m’a fait pleurer,
Tu penses à moi et tu veux tout me réparer,
Ma verdeur que j’ai bâtie à mon destin fatal.
Que pourras-tu faire d’un ethnique tel que moi
Non ! Je ne pense pas, cela ne peut t’avancer d’un cran
Laisse-moi dans mon naufrage au fond de mes estrans
Car tu vas faire déloger le poète qui est en moi.
Je suis un fou occupé de doute sur ton amitié
Sur la solidarité que tu manifestes en ce moment
Ta manière de la communiquer et si gentiment
Me touche le cœur au fond de son affectivité
Certes je suis incompris, isolé dans mes nuances ; (101)
Comme un naufragé seul dans son vieil esquif
Où la houle le cogne contre ce périlleux récif
D’esprits inanimés, oubliant que le temps avance.
Soyez attentif, juste et n’user d’aucune feinte
Voilà ! Le cœur sublime évacué de toute douleur
Sans méchanceté entretenez-le, dans la douceur
Vaillant et loyal, parfois alarmiste de crainte.
Alger le 10 avril 2010
extrait des Feuilles d'Arrière Saison
Par Adda EchchikhLes nuits sont éclatantes et ses tierces se lugent
Les journées sont belles et mon esprit s’émeute
Je me refuge alors à méditer, quand s’ameutent
Les louanges qui éclairent la voie de ton refuge.
...
Ce rituel de tous les jours bien assidu et matinal
Il devient mon seul avantage et aussi mon sauf-conduit
Qui me retient au rendez-vous de la femme qui me séduit
J’ai pleuré en te lisant car tu as compris mon mal
Tu as compris mon mal avec cette raison de m’aimer
Comme on aime un ami, ou un frère qu’on a perdu
Qui revient de si loin, sans le vouloir, tel un assidu
Marchant dans une allée royales ans être parrainé.
Sans être détourné ou égaré, ou même en déboussole
Je suis un rêveur, préoccupé par mes soucis
Par cet idéal d’un grand moment et le voici
C’est toi enfin qui es arrivé à abriter ce noctambule.
Confie toi à moi, dis-moi ce qui te fais mal, (La Muse)
C’est cette expression qui m’a fait pleurer,
Tu penses à moi et tu veux tout me réparer,
Ma verdeur que j’ai bâtie à mon destin fatal.
Que pourras-tu faire d’un ethnique tel que moi
Non ! Je ne pense pas, cela ne peut t’avancer d’un cran
Laisse-moi dans mon naufrage au fond de mes estrans
Car tu vas faire déloger le poète qui est en moi.
Je suis un fou occupé de doute sur ton amitié
Sur la solidarité que tu manifestes en ce moment
Ta manière de la communiquer et si gentiment
Me touche le cœur au fond de son affectivité
Certes je suis incompris, isolé dans mes nuances ; (101)
Comme un naufragé seul dans son vieil esquif
Où la houle le cogne contre ce périlleux récif
D’esprits inanimés, oubliant que le temps avance.
Soyez attentif, juste et n’user d’aucune feinte
Voilà ! Le cœur sublime évacué de toute douleur
Sans méchanceté entretenez-le, dans la douceur
Vaillant et loyal, parfois alarmiste de crainte.
Alger le 10 avril 2010
extrait des Feuilles d'Arrière Saison