Snapest : Une autre grève à l'Education
par Salah-Eddine K.
Le Syndicat national autonome des professeurs d'enseignement secondaire
et technique (Snapest) a appelé, hier, tous les syndicats du secteur de
l'Education à rejoindre sa grève prévue pour le 16 février. Le coordinateur
national du Snapest, Meriane Meziane, a indiqué, dans une conférence de presse
animée, hier à Alger, que le préavis de grève sera déposé, dimanche prochain.
Le Snapest est, en tous cas,
décidé à aller vers la grève jusqu'à la satisfaction de ses revendications.
«Nous entamerons un grève d'une semaine reconductible jusqu'à satisfaction de
nos revendications», a déclaré Meriane.
La décision du Snapest de reprendre le cycle de grèves, suspendu le 26
novembre dernier, est motivée, selon le conférencier, par les promesses non
tenues par les pouvoirs publics concernant la promulgation d'un régime
indemnitaire des enseignants.
Convaincu qu'il n'y aura pas de
promulgation du régime indemnitaire, le conférencier regrettera que «depuis la
constitution, fin janvier dernier, d'une commission ad hoc devant plancher sur
les dossiers litigieux relatifs aux oeuvres sociales, à la médecine du Travail
et au régime indemnitaire, nous avons eu des échos de la part de membres de la
commission que rien n'allait se concrétiser». Il ajoute « d'autant qu'il est
développé, à un plus haut niveau, que toutes augmentations de salaires ou
primes seront conditionnées par une augmentation de la productivité ». Il
soutiendra que « le silence qui entoure le soi-disant travail de la commission
signifie bien qu'il n'y a aucune avancée dans ce dossier. Le ministère ne fait
que gagner du temps et désamorce les situations avec seulement des promesses »
a estimé M. Mériane.
Questionné sur l'avenir de la
Coordination nationale des syndicats autonomes, l'orateur dira que l'appel du
Snapest à la grève «relance d'une certaine manière la coordination nationale»
regroupant des syndicats de l'Education et de la Santé»
par Salah-Eddine K.
Le Syndicat national autonome des professeurs d'enseignement secondaire
et technique (Snapest) a appelé, hier, tous les syndicats du secteur de
l'Education à rejoindre sa grève prévue pour le 16 février. Le coordinateur
national du Snapest, Meriane Meziane, a indiqué, dans une conférence de presse
animée, hier à Alger, que le préavis de grève sera déposé, dimanche prochain.
Le Snapest est, en tous cas,
décidé à aller vers la grève jusqu'à la satisfaction de ses revendications.
«Nous entamerons un grève d'une semaine reconductible jusqu'à satisfaction de
nos revendications», a déclaré Meriane.
La décision du Snapest de reprendre le cycle de grèves, suspendu le 26
novembre dernier, est motivée, selon le conférencier, par les promesses non
tenues par les pouvoirs publics concernant la promulgation d'un régime
indemnitaire des enseignants.
Convaincu qu'il n'y aura pas de
promulgation du régime indemnitaire, le conférencier regrettera que «depuis la
constitution, fin janvier dernier, d'une commission ad hoc devant plancher sur
les dossiers litigieux relatifs aux oeuvres sociales, à la médecine du Travail
et au régime indemnitaire, nous avons eu des échos de la part de membres de la
commission que rien n'allait se concrétiser». Il ajoute « d'autant qu'il est
développé, à un plus haut niveau, que toutes augmentations de salaires ou
primes seront conditionnées par une augmentation de la productivité ». Il
soutiendra que « le silence qui entoure le soi-disant travail de la commission
signifie bien qu'il n'y a aucune avancée dans ce dossier. Le ministère ne fait
que gagner du temps et désamorce les situations avec seulement des promesses »
a estimé M. Mériane.
Questionné sur l'avenir de la
Coordination nationale des syndicats autonomes, l'orateur dira que l'appel du
Snapest à la grève «relance d'une certaine manière la coordination nationale»
regroupant des syndicats de l'Education et de la Santé»