Parler ,en arabe ,en classe de français ?????????????????????????????????:

Parler ,en arabe ,en classe de français ?????????????????????????????????

Je suis de ceux qui l'interdisent totalement ,parfois pour débloquer une situation ,quand j'ai la certitude que mon message en français ne passe pas pour mes apprenants ,je m'autorise de balancer ce mot en arabe et uniquement dans cet intention,,sinon,sur toute la ligne je m'oppose à ce que ça devienne une pratique systématique car les élèves ne fourniront aucun effort ,à l'égard de leur enseignant et s'attendent à ce que la machine humaine qu'est l'enseignant fasse une traduction simultanée et momentanée ,ne dit-on pas me zoheir que traduire c'est aussi trahir !!!,j'aimerais bien que nos chers collègues nous renseignent de leurs pratiques ,en classe ,quant à l'usage de l'arabe ,en classe de français Cordialement..

Je sais chers collègues que ce n'est pas evident ,dans toute l'Algérie d'enseigner la langue française mais ça vaut la peine :multipliez les essais ,surtout et justement avec les petits de la 1ere année ,ils s'habitueront avec le temps ,il ne faut pas perdre espoir ,avec un peu de patience et de persévérence vous y arriverez mes amis ,j'en suis sure ,tentez et vous m'apprendrez de vos nouvelles par la suite Merci à vous chers collègues......

je reconnais que la problématique soulevée est des plus épineuses ,le français ,en Algérie est-il considéré comme langue étrangère ou langue seconde ?cette question est posée par des gens qui ne veulent pas qu'il y aura une troisième issue ,pour moi ,j'ai une vision tout à fait autre que celles proposées ,je considère le français comme une langue de communication ,seconde ou étragère ,c'est le dernier de mes soucis ,je m'en fiche éperdument ;l'essentiel est de l'apprendre et de le faire apprendre ,à mes enfants et à mes élèves ,uniquement ,dans cette intention :langue de communication et d'ouverture ,sur le monde extérieur ; savoir communiquer ,en français ,me permet d'avoir la possibilité d'entrer en contact avec les autres pour pouvoir instaurer des ponts d'échanges ,dans tous les domaines ,pour accéder ,à une culture universselle qui m'aidera ,à mieux comprendre et par la meme ,à trouver un terrain d'entente ,avec les autres sociétés ,ce qui ne touchera ,en rien ,à nos spécificités culturelles ou sociales ,en un peu de mots ,comme je le fais ,maintenant ,en disant ce que je pense ,sans etre sous l'influence ,d'un tel ou tel courant politique ou culturel ,je suis algérien ,en ame et conscience ,je dis ce que je veux ,en utilisant la langue française ,j'aimerai bien que ça soit de meme ,avec nos apprenants ,meme ,issus des douars et des zones les plus reculées de l'Algérie .A mon avis ,nous avons de la chance pour avoir accédé ,à quelques bribes de cette belle langue qu'est la français ,aidons ,à notre tour nos enfants pour avoir la possibilité de cotoyer un monde ,en évolution permanente.......

Voilà ,ce que je pense succintement et clairement de la place que peut avoir la langue française ,en Algérie ..

Franchement ,je reconnais que la problématique soulevée est des plus épineuses ,le français ,en Algérie est-il considéré comme langue étrangère ou langue seconde ?cette question est posée par des gens qui ne veulent pas qu'il y aura une troisième issue ,pour moi ,j'ai une vision tout à fait autre que celles proposées ,je considère le français comme une langue de communication ,seconde ou étragère ,c'est le dernier de mes soucis ,je m'en fiche éperdument ;l'essentiel est de l'apprendre et de le faire apprendre ,à mes enfants et à mes élèves ,uniquement ,dans cette intention :langue de communication et d'ouverture ,sur le monde extérieur ; savoir communiquer ,en français ,me permet d'avoir la possibilité d'entrer en contact avec les autres pour pouvoir instaurer des ponts d'échanges ,dans tous les domaines ,pour accéder ,à une culture universselle qui m'aidera ,à mieux comprendre et par la meme ,à trouver un terrain d'entente ,avec les autres sociétés ,ce qui ne touchera ,en rien ,à nos spécificités culturelles ou sociales ,en un peu de mots ,comme je le fais ,maintenant ,en disant ce que je pense ,sans etre sous l'influence ,d'un tel ou tel courant politique ou culturel ,je suis algérien ,en ame et conscience ,je dis ce que je veux ,en utilisant la langue française ,j'aimerai bien que ça soit de meme ,avec nos apprenants ,meme ,issus des douars et des zones les plus reculées de l'Algérie .A mon avis ,nous avons de la chance pour avoir accédé ,à quelques bribes de cette belle langue qu'est la français ,aidons ,à notre tour nos enfants pour avoir la possibilité de cotoyer un monde ,en évolution permanente.......

Voilà ,ce que je pense succintement et clairement de la place que peut avoir

personnellement, j'interdis à mes élèves de parler en arabe en cours de français et je trouve qu' ils font des efforts et à force ils arrivent tant bien que mal à des résultats et j'en suis satisfaite

C'est bien fait chère collègue ,c'est ce que nous essayons de le faire comprendre ,à nos collègues ,il est facile de débloquer la situation ,en s'exprimant ,devant ses apprenants ,en arabe mais l'enseignant ne fait que reculer l'élan de ses élèves car ils trouveront ,en lui ,une machine à traduire et par la meme ,ils ne fourniront aucun effort ,envers son apprentissage,c'est pourquoi ,il est impératif de reconsidérer les choses autrement ,merci collègue pour votre réaction ,concernant ce sujet.......

Bonjour,
Il serait plus exact de reformuler la problématique que vous énoncez ainsi "Parler ,en arabe ,en classe de français ?????????????????????????????????" en remplaçant "en arabe" par "dans sa langue maternelle". Pourquoi ignorer des millions d'enfants qui parlent à la maison le kabyle, le chaoui, le targui, etc. Ceci dit, je vous livre ma pensée concernant ce sujet.
Tout naît dans le besoin. Les grandes inventions ont vu le jour car elles répondaient à un besoin impérieux à un certain moment de l'histoire. Les Américains ont foulé le sol lunaire car ils avaient besoin de dominer les Soviétiques (Guerre froide oblige). Blaise Pascal a inventé la première machine à calculer à son père qui ne savait pas calculer si bien qu'il se faisait voler quotidiennement par les clients. C'est dire que si l'être humain n'est pas dans une situation extrême, il ne fait pas d'efforts ! C'est de même pour tout apprentissage d'une langue, parler à l'élève dans sa langue maternelle durant un cours de français est une incitation à l'oisiveté. C'est la meilleure façon de rendre cet élève paresseux. Quand on refuse catégoriquement le recours à la traduction dans la langue maternelle à l'élève, celui réussit toujours à trouver les mots pour s'exprimer. On peut, à la rigueur, utiliser les images, la mimique, l'onomatopée mais jamais le recours à la langue maternelle.

oiseau-bleu a écrit:Bonjour,
Il serait plus exact de reformuler la problématique que vous énoncez ainsi "Parler ,en arabe ,en classe de français ?????????????????????????????????" en remplaçant "en arabe" par "dans sa langue maternelle". Pourquoi ignorer des millions d'enfants qui parlent à la maison le kabyle, le chaoui, le targui, etc..

Il me semble utile de préciser qu'il ne faut pas confondre la langue maternelle et la langue natale.La première est l'expression d'une culture car c'est grâce à elle que l'enfant se trouve fidèle à une tradition particulière;tandis que la seconde est l'expression d'une identité puisqu'elle permet à l'enfant de s'exprimer pour la première fois et,donc,de se socialiser.Ceci dit,je pense qu'il serait plus juste de remplacer en arabe par dans sa langue natale.

candi a écrit:

oiseau-bleu a écrit:Bonjour,
Il serait plus exact de reformuler la problématique que vous énoncez ainsi "Parler ,en arabe ,en classe de français ?????????????????????????????????" en remplaçant "en arabe" par "dans sa langue maternelle". Pourquoi ignorer des millions d'enfants qui parlent à la maison le kabyle, le chaoui, le targui, etc..

Il me semble utile de préciser qu'il ne faut pas confondre la langue maternelle et la langue natale.La première est l'expression d'une culture car c'est grâce à elle que l'enfant se trouve fidèle à une tradition particulière;tandis que la seconde est l'expression d'une identité puisqu'elle permet à l'enfant de s'exprimer pour la première fois et,donc,de se socialiser.Ceci dit,je pense qu'il serait plus juste de remplacer en arabe par dans sa langue natale.

D'abord, je tiens à remercier Monsieur Candi pour avoir daigné prendre position par rapport à la question soulevée par mon message car vraisemblablement le statut des langues en Algérie reste tabou même chez les enseignants. Aussi, dans mon esprit la langue maternelle ou langue natale désigne la première langue qu'un enfant apprend, par conséquent la terminologie importe peu. Le vrai problème est idéologique, voire politique : en Algérie, on considère, à tort, la langue arabe comme étant la langue maternelle (natale) de tous les Algériens. Ce qui est faux, en toute évidence. Exiger d'un être humain de renier son identité est un crime sans nom. Nous pouvons être Algériens sans parler la même langue, sans avoir les mêmes croyances ! L'Hisoire, la terre, la monnaie, le drapeau national suffisent pour cimenter notre union ! Quand une partie de la population d'un pays se voit spoliée de ses attributs culturels, cela s'appelle du fascisme, de la hogra !!!

L’ouverture du nouveau département de langue et culture amazigh fait sortir du bois toute la faune locale d’arabo-bâathistes et racistes de la ville de Batna.
Les islamo-baathistes manoeuvrent pour empêcher l'ouverture d'un département amazigh à Batna.
En effet, depuis l’annonce de l’ouverture d’un département de tamazight à l’université de Tbetent (Batna), les entraves et les basses manoeuvres n’ont pas cessé pour dissuader les nouveaux bacheliers de s’inscrire. Mille et un subterfuges sont montés de toutes pièces pour empêcher le nombre d’inscrits d’atteindre le quorum, mais c’était compter sans la mobilisation des jeunes Chaouis qui ont pu en l’espace de dix jours réunir le triple du nombre requis pour lancer les cours de culture amazighe.
Devant cette situation, le rectorat de l’université de Tbatent n’ayant pas visiblement peur du ridicule a déclaré aujourd’hui qu’il serait impossible d’ouvrir les cours cette année. La cause invoquée ? Une "omission" de la part du ministère. Celui-ci leur a fait parvenir les arrêtés de toutes les filières sauf celui du département de tamazight ! En Algérie de 2013, après toutes les préparations, inscription des étudiants, préparation des salles des cours, réunion d’une équipe pédagogique, le ministère "oublie" d’envoyer l’arrêté. Décidément le ridicule ne tue point.
Les mouvement associatif dans les Aurès est convaincu qu’il y a une volonté de la part des pouvoirs publics de combattre tamazight dans les Aurès avec n’importe quel moyen. Et nombre d’associations et acteurs de la société civile ont envoyé ces derniers jours une lettre au recteur et à la presse nationale pour dénoncer cette énième ignominie contre une composante essentielle de l’identité de l’Algérie .
Jugurtha Hanachi

J'appuie avec énergie ce que vous dites à propos de la politique de l'état concernant la question de l'identité ou de la culture du citoyen algérien.Pour exemple,l'état dit qu'il a introduit la langue amazigh dans l'enseignement,mais ce fait n'était en fait qu'un feu de paille car plusieurs wilayas,tous azimuts,sont toujours''hors -jeu''.
Une chose me turlupine:après plus de 50 ans d'indépendance,quand dira-t-on d'une façon officielle les identités et les cultures algériennes???

Votre franchise M. Candi me va droit au coeur !!!