ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES EN ALGERIE

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APPRENTISSAGE: FRANCAIS ET ANGLAIS AUX TROIS CYCLES: PRIMAIRE-MOYEN-SECONDAIRE

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2 participants

    Vu ...lu ...entendu...

    Administrateur
    Administrateur
    Admin


    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

    Vu ...lu ...entendu... Empty Vu ...lu ...entendu...

    Message par Administrateur Lun 8 Fév - 14:42

    Vu ...lu ...entendu....


    Vu ...lu ...entendu... Icon_post_target par kantara Aujourd'hui à 13:25
    Avec votre permission à tous.... je crée un nouveau topic où l'on postera
    des articles que l'on voudra partager juste pour le plaisir de la
    lecture ...et si besoin est ..on pourrait en discuter entre nous Vu ...lu ...entendu... Herz
    j'ouvre le bal..... comme on dit avec une des chroniques de Hakim Laalam : "Pousse avec eux" traduire en "Dez M'3ahoum" Vu ...lu ...entendu... Icon_wink Vu ...lu ...entendu... Icon_wink lue ce matin sur "le soir d'Algérie.

    <blockquote>Tous des enfants de 9 mois ? J’en doute fort !
    L’Algérie va porter plainte contre la Camorra italienne.
    Pourquoi ?


    Pour concurrence déloyale ?
    Quand tu vois tes enfants à toi et que tu lis ce qui s’écrit sur leurs
    enfants à eux, là, tu te dis, «c’est pas pareil !» Forcément, entre ta marmaille
    et la leur, y a un truc différent. Je ne sais pas à quoi ça tient. Peut-être la
    grossesse. Elle n’a pas dû se dérouler de la même manière. Quand tu vois leurs
    enfants aujourd’hui, tu te dis que les mamans ont dû passer leur période
    prénatale à regarder la chaîne Luxe TV. Si ce n’est pas la grossesse, ça doit
    être alors l’accouchement. Quand tu lis que leurs filles et leurs fistons
    réussissent dans tout ce qu’ils entreprennent, tu te dis que le jour de leur
    arrivée au monde, le gouverneur de la Banque d’Algérie a dû se pencher sur leurs
    berceaux alors que par-dessus ceux des tiens, c’est l’épicier qui faisait déjà
    le guet avec les futures factures de lait en poudre et de couches à l’unité. Ou
    alors, c’est peut-être l’école. Toi, tu te tiens le ventre à chaque réunion de
    parents d’élèves, à chaque fin d’année, eux, c’est déjà écrit que leur
    progéniture va réussir, au début du début du premier trimestre, avant même les
    devoirs et les compositions. C’est bien simple, leurs gosses, en cours
    préparatoire déjà, dans les rangs, avant même d’entrer en classe pour la
    première fois, ils savent à l’avance qu’ils auront une bourse à Londres ou à
    Paris pour terminer leur cursus. Bon, maintenant, si ce n’est pas l’école, c’est
    alors les banques. Essaie un peu d’envoyer le tien dans une banque pour un
    crédit, fût-il pour l’achat d’un micro-onde. Leurs enfants à eux, par contre,
    ils peuvent faire le tour complet des banques, en bermuda et baskets Converses,
    en boucle, dans tous les sens, ils en reviendront toujours les bras chargés de
    cadeaux, et pas que des calendriers et des agendas de nouvelle année, si tu vois
    ce que je veux dire. Je vois bien que tu vois très bien ce que je veux dire.
    Leurs enfants, c’est normal qu’ils grandissent bien, qu’ils réussissent à tous
    leurs examens, même ceux qu’ils n’ont jamais passés et qu’ils s’éclatent à faire
    de l’argent avec l’argent de papa, même si, au fond, en grattant juste un peu,
    on se rend bien compte que ce n’est pas l’argent de papa. Conclusion, le
    prochain qui me sort cette maudite expression «nous sommes tous des enfants de 9
    mois !», je lui fais avaler mon livret de famille. Je fume du thé et je reste
    éveillé, le cauchemar continue.
    H. L


    </blockquote>
    kantara
    kantara


    Date d'inscription : 04/02/2010
    Localisation : Constantine

    Vu ...lu ...entendu... Empty Re: Vu ...lu ...entendu...

    Message par kantara Jeu 11 Fév - 12:04

    cet article lu ce matin sur " le soir d'Algérie" ...peut servir d'appui concernant " l'ironie "/ l'argumentation :

    Vox populi : LE BILLET DE M. BENREBIAI
    Les «bienfaits» du colonialisme


    Je suis sidéré quand j’entends
    quelques «compatriotes» trouver, dans le sillage des sarkozystes,
    quelques bienfaits à la colonisation en Algérie. Les Algériens qui ont
    vécu cette période n’ont connu comme «bienfaits» que massacres,
    tortures et une répression coloniale égale ou supérieure aux crimes
    commis par les nazis.
    Si les colons ont fait de belles choses en
    Algérie, c’est pour eux-mêmes, jamais pour la population algérienne que
    le Code de l’indigénat maintenait en état de servilité. Au fait, ces
    «bons esprits» ont-ils déjà évoqué les milliers d’Algériens qui ont
    versé leur sang pour libérer la France du joug nazi ?
    M. B.




    kantara
    kantara


    Date d'inscription : 04/02/2010
    Localisation : Constantine

    Vu ...lu ...entendu... Empty Re: Vu ...lu ...entendu...

    Message par kantara Mer 30 Mar - 16:22

    Parution:
    mémoires de mes automnes : Bonnes feuilles vivantes.


    Tous les chemins mènent à la poésie. A défaut de guérir le monde, la poésie lui donne un sens. Ghanima Ammour a puisé la musicalité en elle pour trouver le vertige des mots. Cet équilibre instable se révèle salvateur.

    L’automne n’est pas une saison morte, n’annonce pas toujours l’hiver. Mourir pour renaître n’est pas une fatalité ; on peut mourir plusieurs fois. On meurt souvent, la vie nous rattrape à chaque fois. Parce qu’hier c’est déjà maintenant, il suffit parfois de le décider, observe Ghanima Ammour.
    «La guerre a survécu/
    Aux plus têtus/
    Des hommes de paix/
    Les chaînes se renouvellent/
    Pour chaque prisonnier/
    Même si le geôlier/
    Ne fait plus la sentinelle/
    Devant sa prison dorée/
    La réminiscence de la révolution/
    N’est peut-être pas pour aujourd’hui !/
    Mais demain c’est hier/
    Et hier c’est maintenant/
    Il suffit parfois de le décider…»

    Etre énarque – elle est passé par l’ENA de Hydra – ne guérit pas de la poésie. Ghanima Ammour ne croit pas en la linéarité, elle cherche dans la multiplicité les voies qui amènent à soi et à l’Autre. Dans un dialogue imaginaire, elle s’adresse à Rimbaud avec le langage dépouillé de ceux qui voient au-delà des apparences :
    «Je viens du mont Algérie/
    J’ai retrouvé dans ta prairie/
    Comme la mienne le même abandon/
    La lavande têtue/
    Ne voulait pas sécher (…)
    La censure a étouffé/
    L’humanité précoce/
    De l’enfant des Ardennes/
    Ainsi il put renaître/
    Dans ma bouche/
    Comme un psaume.»

    La crymal poème

    On vient toujours de quelque part, les destinations sont plus incertaines. Le passé a beau se décomposer, il n’en demeure pas moins vivace, enfoui sous le sommeil du présent, vigilant pour un réveil-surprise.
    Alger, Behdja, se moque du temps qui passe, voit les hommes s’égarer dans des idéologies mortifères, sait que sa blancheur est éternelle malgré ses hôtes : «A travers toi/Je dénonce ceux pour/Qui le mensonge est une prière/Ils s’en vont en tremblant/Allumer des cierges/A l’autel de l’imposture/Avec une telle ferveur/Que notre Dame d’Afrique en pleure.»
    Les blessures ne se cicatrisent pas toujours. Ghanima Ammour pleure encore Tahar Djaout, assassiné par des forces ténébreuses, refusant la vie, l’art, le verbe :
    «On a tué les vers !/
    Le bruissement d’eau t’inspirait/
    Mais que faire ?/
    Quand on oublie le printemps/
    De crainte de voir l’univers !/
    On s’est caché/
    On s’est erré/
    Le mot nous a rattrapés/
    Le courage enfante la peur/
    Quand la peur conduit à la témérité !»

    A savourer ce poème, Transcription :

    «Dis et moi j’écrirai/
    Cette douleur irascible/
    De ton être broyé/
    Traversant les moissons/
    Sans aucun grain de blé.»



    Mémoires de mes automnes de Ghanima Ammour, aux éditions Apopsix.

    Rémi Yacine

    http://www.elwatan.com/culture/parution-memoires-de-mes-automnes-bonnes-feuilles-vivantes-30-03-2011-118297_113.php
    kantara
    kantara


    Date d'inscription : 04/02/2010
    Localisation : Constantine

    Vu ...lu ...entendu... Empty Voxpopuli : Chien… veut changer de nom

    Message par kantara Ven 2 Mar - 8:13

    j'ai adoré "cette fable " envoyée par un lecteur du journal "le soir d’Algérie". je partage avec vous ...et que nous pourrions , pourquoi pas ? exploiter en classe .
    Voxpopuli : Chien… veut changer de nom.


    Notre chien est bien pensif, il avance la queue entre les pattes, il a le regard dissimulé. Craintif, avili par les hommes, il erre dans les rues, la campagne, il fuit à la moindre menace.
    Subrepticement, il inspecte l’environnement avant de s’engager, son flair s’est, au contact de la menace, développé à un degré si élevé qu’à des kilomètres, il peut sentir l’haleine de son grand ennemi : le chacal. Maltraité de tous, chassé par les femmes, les hommes, malmené par les enfants qui le traitent de chien et parfois de chien galeux, il ne peut plus souffrir ce nom. Il en a marre, il ne veut plus de ce nom, il ne veut plus être le souffre-douleur de la ferme, de la rue. Il sort de la ville, il quitte l’exploitation, il va loin à la recherche de son destin, il veut conjurer ce mauvais sort. Il veut se débarrasser de cette malédiction qu’il a héritée de son père et de sa mère. Il est prêt à braver tous les dangers, il est devenu téméraire, il attaque la forêt seul sans compagnon, il cherche un grand juge, il cherche le roi, le seul qui peut décider et qui peut lui fournir le titre qui le fera échapper à cette vie de «chien».
    Notre chien s’enfonce dans la jungle, le moindre crie le fait tressaillir, il avance les oreilles pendantes, inertes organes pour échapper au bruit de la forêt. Voulu le silence dans lequel il plonge. Il n’y a aucun son qui arrive jusqu’à ses tympans. Bouché à l’émeri, il va d’arbre en arbre pisser sa peur et chercher un avenir meilleur. Il passe devant tant de grands prédateurs qu’il ne voit, guidé par l’épouvante qui le traîne, il va au-devant de l’inconnu.
    Chien pénétrant dans forêt déjà signalé au roi qui donna instruction de laisser passer l’insignifiant animal. Flair et autre sens mis en veilleuse par la phobie, mené non pas par le nez mais plutôt par la queue, il marche en sinuant et en s’adossant aux arbres à chaque mouvement d’air. Il est loin de tout, il est loin du monde, il est loin de cette insulte millénaire insupportable.
    Anathème est son nom qu’il ne veut pas mériter mais qu’on lui colle malgré lui. Chemin faisant, il rencontre un petit lapin qui lui fait lancer un aboiement dont il a peur à l’instant même. Il se blottit, se met à jacasser devant si maigre lapin. Le lapin, fort de la présence du roi de la forêt, bomba le torse avant de poser la question à Chien… que fais-tu dans ma forêt ? Tête basse, queue entre les pattes, corps complètement courbe, chien sans majuscule bredouille un mot puis une suite d’autres mots sans intonation, incompréhensible langage confus que sa majesté du haut de son trône interpréta comme étant une simple quémande. Le lapin se retira pour laisser le lion interroger le chien aventurier.
    «Que veux-tu, chien ?» Le chien tomba, il s’aplatit, il s’efface de devant le seigneur roi de la forêt. Il s’efface complètement pour éviter d’être vu par celui qu’il est venu pourtant consulter. Le chien se met à japper, il se met à ramper jusqu’à agacer le grand souverain des lieux. Un rugissement fait fuir tous les animaux des alentours à l’exception du chien et du petit lapin – le protégé du lion –. Le chien, non content de pisser, lâcha la grosse. «Quelle est cette puanteur, dit le lion ? C’est toi chien qui t’es laissé partir dans mon royaume ? Tu veux quoi, dis-moi, et éloigne-toi de ma vue, mets-toi de côté, je ne peux souffrir ta face de chien». Le chien présenta sa demande que lit à haute voix le roi. «Mon bon roi, je veux que vous me changiez de nom. Je ne veux plus de cette insulte, tout le monde me traite de chien, de sale chien, de chien galeux et j’en passe.»

    «Alors tu veux changer de nom, dit le lion. Tu sais que ce n’est pas facile, il te faut mériter le nouveau nom que tu choisiras toi-même. En attendant, je te confie ce gigot de viande pour la nuit. Tu ne dois pas le manger. Il ne t’appartient pas, tu me le rapporteras demain matin.» La nuit est longue, plus longue que les précédentes car la torture que lui inflige le parfum de la viande est insupportable. Le chien ne put dormir, il n’arrête pas de se tourner, de se retourner. Il dort sur le ventre les yeux rivés sur le beau cuisseau. La tentation grandit à chaque instant, il finit par y goûter et se dit que : «Le lion ne s’apercevra de rien. Voilà, ce n’est quand même pas pour un petit morceau que le lion va m’en vouloir. Je vais manger un autre morceau.» La nuit s’allonge de plus en plus, l’odeur du gigot lui chatouille ce nez que subitement le flair envahit. L’odorat se redéveloppe et reprend sa fonction première.
    Le malaise est grand, le supplice devient un véritable enfer et le défaut chien plonge sur la viande. Il n’en reste que les os qu’il rapporte au roi : «Alors chien, où est le gigot ?» «Bon roi, je suis désolé, je l’ai mangé. J’avais trop faim et il était tellement bon que je n’ai pu me retenir. C’est la vérité, veux-tu me pardonner et m’annoncer le nom que tu as choisi pour moi ?» Le roi lion regarde le chien un long moment avant d’annoncer sa décision : «Tu es chien, tu ne pourras jamais être autre chose. C’est le nom que tu mérites, tu ne changeras jamais et tu ne peux porter autre nom que celui que tes ancêtres ont choisi depuis la nuit des temps. C’est ton peu d’honnêteté, le peu de scrupules et ton comportement qui te valent ce nom. Disparais de ma vue… chien !».

    Miloud Chorfa (A chacun ses mérites)




    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/03/01/article.php?sid=130967&cid=49



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