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    Le ministère de l’éducation et les syndicats campent sur leurs positions : Le spectre de l’année blanche

    Administrateur
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    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

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    Message par Administrateur Lun 1 Mar - 5:29

    Le ministère de l’éducation et les syndicats campent sur leurs positions : Le spectre de l’année blanche

    C’est l’incertitude totale au niveau des établissements scolaires sur lesquels plane le spectre d’une année blanche. Le retard accumulé jusque-là sera difficile à rattraper, sachant que les enseignants ne comptent plus reprendre le chemin des classes tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. Impasse ! Le bras de fer opposant le ministère de l’Education nationale aux deux syndicats autonomes, le Cnapest et l’Unpef, se durcit davantage. Les deux parties ne sont pas prêtes à faire des concessions. Conséquence : l’année scolaire risque d’être compromise et les élèves sont les seuls perdants. Alors que les deux organisations syndicales maintiennent leur grève d’une semaine reconductible, entamée le 24 février dernier, le ministère estime que l’action « est aujourd’hui injustifiée ». Quelle est la solution ? C’est l’incertitude totale. Le spectre d’une année blanche est de plus en plus menaçant, car il serait difficile, voire impossible de rattraper un retard supplémentaire.


    C’est l’avis des syndicalistes qui ont initié cette grève : « Déjà, le retard causé par le débrayage de trois semaines, en novembre 2009, on ne l’a pas encore rattrapé… Si la grève actuelle dépasse les deux semaines, je peux dire que nous allons inévitablement vers une année blanche », déclare Messaoud Boudiba, chargé de communication du Cnapest. Selon lui, les enseignants ne comptent plus reprendre le chemin des classes si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Au troisième jour de grève, la mobilisation des enseignants, estime-t-il, est toujours importante. « Le mot d’ordre de grève a été respecté à hauteur de 93% par les enseignants du secondaire et à 90% dans le primaire et le moyen », ajoute-t-il.

    Le responsable du Cnapest affirme que le syndicat ne peut rien faire dans la situation actuelle. « La base ne croit plus à rien. Le seul geste qui puisse tranquilliser les enseignants est la satisfaction de toutes leurs revendications », dit-il, en jetant la balle au ministère de l’Education. M. Boudiba affirme qu’il comprend parfaitement l’inquiétude des parents d’élèves. « Les syndicats ne sont pas, toutefois, responsables de cette situation. C’est au ministère de prendre ses responsabilités. Le ministre de l’Education nationale n’a qu’à signer le décret relatif à la gestion des œuvres sociales et relancer les négociations sur la question de la médecine du travail », explique-t-il. Outre les revendications relatives à la gestion des œuvres sociales et la médecine du travail, l’Unpef demande également la révision du régime indemnitaire en incluant les quatre indemnités créées dans le cadre de la commission mixte.
    La prime de rendement sera versée en avril

    Pour sa part, le ministère de l’éducation nationale considère que le dossier du régime indemnitaire est définitivement clos. « L’éducation est le secteur le plus rémunérateur, aujourd’hui. Des efforts considérables ont été consentis par les pouvoirs publics pour satisfaire les exigences financières des enseignants. La revalorisation du régime indemnitaire des enseignants a pris 74% de la somme totale consacrée à l’augmentation des salaires des fonctionnaires. 103,5 milliards de dinars sur la somme totale de 143 milliards de dinars ont été consacrés à la revalorisation des salaires des travailleurs du secteur de l’éducation », souligne le conseiller de la communication au ministère de l’Education nationale.

    A cela, explique-t-il, il faut ajouter la somme de 310,2 milliards consacrée au paiement des rappels. Il revient également sur la question de la médiatisation des salaires des enseignants. Selon lui, le ministère « n’avait aucune intention de porter atteinte à leur dignité ». Revenant sur la prime de rendement, qui a également suscité des incompréhensions chez les syndicats, notre interlocuteur précise que « celle-ci sera versée à tous les travailleurs du secteur qui assurent régulièrement leur tâche ». « De plus, cette prime, qui était versée chaque six mois dans le passé, sera perçue tous les trois mois à la faveur du nouveau régime indemnitaire. Il faut souligner aussi que cette prime est indexée sur le salaire principal et non pas sur le salaire de base », enchaîne-t-il.

    Le responsable du ministère rappelle toutefois que les enseignants « ne toucheront pas cette prime au début du mois de mars prochain, mais en avril ». Au sujet des deux autres dossiers, il précise que leur traitement est toujours en cours. Avant d’interroger : « Ces deux dossiers sont-ils des motifs convainquants pour maintenir la grève ? » Au sujet des risques qui planent sur l’année scolaire, l’orateur interpelle les enseignants. « Ils doivent mesurer les grands acquis et prendre leurs responsabilités », conclut-il, en précisant que les volumes horaires sont incompressibles.
    Par Madjid Makedhi
    http://www.elwatan.com/Le-ministere-de-l-education-et-les,152542Le ministère de l’éducation et les syndicats campent sur leurs positions : Le spectre de l’année blanche Arton152542-1d81c
    Administrateur
    Administrateur
    Admin


    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

    Le ministère de l’éducation et les syndicats campent sur leurs positions : Le spectre de l’année blanche Empty Re: Le ministère de l’éducation et les syndicats campent sur leurs positions : Le spectre de l’année blanche

    Message par Administrateur Lun 1 Mar - 5:31

    Les lycéens ont marché hier à Oran «Nous refusons d'être des otages»

    par Salah C.
    Après avoir marché, jeudi, sur la direction de l'Education, des centaines d'élèves des classes Terminales sont revenus à la charge, hier, avec comme point de chute la même direction de l'Education. Une seule revendication à la clef: faire pression sur le ministère pour la suppression de l'ensemble des cours et de toutes les matières inscrites pour le troisième trimestre. Ainsi, les lycéens, en provenance des quartiers ouest de la ville, ont occupé à eux seuls, la voie publique avant de se voir dispersés à hauteur de la sûreté de wilaya. Le même groupe s'est de nouveau formé pour prendre l'avenue Cheikh Abdelkader et puis celle du colonel Benabderezzak, avant d'arriver au rond-point de la wilaya. D'autres élèves arrivaient et déjà à 8h30, tous les espaces avoisinants à la direction de l'Education grouillaient, les élèves scandant des slogans portant leurs revendications. Les forces de l'ordre qui ont pris position n'ont pas eu à trop se déployer, car juste après l'entrée dans le bureau du secrétaire général de la direction de l'Education d'une délégation de tous les établissements présents, au nombre de 13, selon des sources concordantes, la foule a été dispersée. Approchés, certains élèves refusent d'être victimes d'un conflit entre le ministère et les enseignants; un conflit qui ne les concerne ni de loin ni de près. Si pour les enseignants, l'essentiel est de finir le programme quitte à le bâcler, les candidats au bac estiment que cela va compromettre leurs chances pour un examen aussi déterminant pour leur carrière. «Comment voulez-vous qu'on assimile des leçons qui nous sont remises soit sur CD ou polycopiées ou encore ces enseignants qui pour gonfler leur rendement se permettent de nous donner deux leçons durant une seule séance, sans exercices d'applications ?» Telle est la question que se posent ces lycéens. Aussi, estiment-ils qu'avec un retard d'abord de 3 semaines en novembre, puis d'un autre durant ce mois et avec en plus l'option de faire avancer la date du bac en raison du Mondial sud africain, prétendre terminer le programme serait une utopie, soutiennent ces mêmes élèves. Par ailleurs, ils considèrent que la solution préconisée afin de combler le retard à savoir l'annulation des vacances de printemps programmées à partir du 18 mars est injuste du fait que cette période devra, en principe, être consacrée aux cours de soutien.

    Rappelons que par rapport à la question des retards dans l'achèvement des programmes scolaires en raison des grèves récurrentes dans le secteur, le président de la fédération des associations de parents d'élèves a affirmé, récemment, qu'une commission nationale fera le point au courant du mois de mai prochain et que c'est à partir de ses conclusions que seront confectionnées les différentes épreuves des examens, à savoir: le baccalauréat, le BEM et le passage de 5e année primaire à la 1re. A signaler, enfin, que les protestataires semblent résolus à poursuivre leur mouvement jusqu'à l'obtention d'un engagement de la part du département ministériel de Benbouzid.

      La date/heure actuelle est Ven 10 Mai - 6:42