ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES EN ALGERIE

BIENVENUES

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES EN ALGERIE

BIENVENUES

ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES EN ALGERIE

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES EN ALGERIE

APPRENTISSAGE: FRANCAIS ET ANGLAIS AUX TROIS CYCLES: PRIMAIRE-MOYEN-SECONDAIRE

-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

    8 Mars : l’égalité est là !

    kantara
    kantara


    Date d'inscription : 04/02/2010
    Localisation : Constantine

    8 Mars : l’égalité est là ! Empty 8 Mars : l’égalité est là !

    Message par kantara Lun 8 Mar - 6:26

    8 Mars : l’égalité est là !
    Par : Mustapha Hammouche


    Quel sens peut prendre le 8 Mars aujourd’hui en Algérie ? Celui du devoir de partager équitablement des droits que nous avons laissés allègrement se dissoudre avant même de les exercer ?
    Réduite à sa caricature festive, la journée a perdu sa vocation revendicative et commémorative. En l’état actuel de la société, et si l’on exclut l’impression de “toujours ça de pris” qu’inspire la demi-journée de congé devenue coutumière pour certains responsables d’employées, le 8 Mars est une parodie de fête. Le canevas des discours de circonstance y est préfabriqué : en politique, le principe des quotas plus attendu par les femmes intégrées au système clientéliste que par les militantes des droits de l’Homme (et de la femme) ; pour l’effet mirage, le rôle de la femme, dans la Révolution libératrice, dans le développement et dans l’éducation des générations, voire même la majorité féminine dans les lycées et universités ; pour la perspective, le carcan du code de la famille encore à perfectionner.
    Entre celles qui se sont fait belles pour les rassemblements officiels, celles qui sont trop riches ou trop puissantes pour se soucier d’une égalité qui les rendrait égales en droits aux… autres femmes, celles qui ont flâné sur les quelques avenues où elles osent encore s’aventurer, celles qui sont trop pieuses pour tolérer l’égalité, celles qui ne sont pas assez instruites pour la concevoir, celles qui sont trop éloignées de la communication pour en entendre parler, celles qui sont trop pauvres pour se soucier des inégalités… quelle cause commune ?
    L’égalité dans l’inégalité qui fonde notre système, c’est l’inégalité. Chacune sera égale à l’homme qui lui correspond. L’écolière à l’écolier, mais l’écolière des confins des Aurès à l’écolier des confins des Aurès, et l’écolière de Dély-Ibrahim à l’écolier de Dély-Ibrahim ; la lycéenne au lycéen, mais la lycéenne d’El-Djazia au lycéen d’El-Djazia et la lycéenne de Descartes au lycéen de Descartes… Les enseignantes aux enseignants et les médecins aux médecins, pour les salaires et pour… la matraque.
    On ignore si leurs conditions sont égales, mais la ministre ressemble déjà au ministre et la sénatrice au sénateur.
    La rentière est égale au rentier, la parente est égale au parent de ponte : elles (et ils) créent autant, les unes que les autres, d’entreprises de pharmacie, de boîtes de communication et de bureaux d’études. Par lesquels le scandale souvent arrive, sans aller jamais aller à son terme.
    Quels droits peut-elle partager une société otage d’un intégrisme que l’État implore et revendique à la fois, abandonnée à la violence de tous les vigiles improvisés et soumise à un autoritarisme qui réclame la déférence générale ?
    Les femmes partagent déjà avec leurs vis-à-vis masculins le même niveau de terrorisme des consciences et de répression, tandis que d’autres femmes partagent avec d’autres vis-à-vis les mêmes privilèges de la fraude et du clientélisme.
    Que peut une journée contre une année, une décennie, des décennies ? Dans ce long mouvement de dépossession du patrimoine, des droits et de liberté, au profit de la caste, reste-t-il à la société quelque chose à partager ?
    Rassurez-vous, Mesdames, en bas, nous sommes déjà égaux.

    M. H.
    musthammouche
    kantara
    kantara


    Date d'inscription : 04/02/2010
    Localisation : Constantine

    8 Mars : l’égalité est là ! Empty Re: 8 Mars : l’égalité est là !

    Message par kantara Lun 8 Mar - 6:28

    Pas une rose, du respect
    Par : Outoudert Abrous


    Tous les 8 Mars, on a seriné à la femme des promesses pour sa “réhabilitation” dans le monde du travail, son droit à occuper, par ses compétences, des postes de responsabilité, son quota dans les fonctions politiques. On le fera encore aujourd’hui, dans toutes les entreprises et institutions.

    Aux fêtes que les femmes partagent avec les hommes, s’ajoute une autre comme pour les distinguer ou leur rappeler qu’elles ne sont pas comme les autres. Une journée qui fut, à l’origine, celle de la contestation et de la dénonciation de la ségrégation dont elles sont les victimes.
    Aujourd’hui, le 8 Mars a perdu de sa signification et se trouve réduit à une rose, fanée dès le lendemain. Mais les violences contre elles, sous toutes leurs formes, prennent le reste de l’année, avec cette normalité dans les actes barbares, dans beaucoup de pays qui considèrent la femme comme inférieure. D’aucuns tireront des textes de quoi se conforter dans leur ignorance machiste, d’autres la position de leur fonction pour un harcèlement moral que la justice de notre pays n’a pas prévu dans ses textes. Il est ainsi aisé de transformer la victime en accusée, la présenter sous les traits du diable.
    Tous les 8 Mars, on a seriné à la femme des promesses pour sa “réhabilitation” dans le monde du travail, son droit à occuper, par ses compétences, des postes de responsabilité, son quota dans les fonctions politiques. On le fera encore aujourd’hui, dans toutes les entreprises et institutions, autour d’une collation, après le discours du premier responsable. Ensuite, on offrira, pardon… on distribuera des roses et des services à eau ou des parfums, selon les trésoreries. Le lendemain, c’est le retour à la case départ, celle du mari et de sa femme, du chef et de son employée. La prise de conscience commence à prendre forme par les acquis arrachés par cette frange de la population, majoritaire dans beaucoup de secteurs comme l’éducation ou la santé. La femme a compris que la dignité ne se donne pas, elle se mérite, par les études et s’arrache de haute lutte comme elle l’a fait pour l’amendement du code de la famille et comme elle le fait pour son abrogation. Les roses, c’est bon pour les amoureux à la Saint-Valentin. La femme demande juste qu’on la respecte et qu’on la mette sur un pied d’égalité avec l’homme.

    O. A.
    abrousliberte
    http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=131724

      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 15:05