La psychologie cognitive distingue sept modes de pensée.
- La pensée inductive part de plusieurs faits afin d’inférer une loi qui permet ensuite d’ordonner et de comprendre ces faits. Elle est utilisée dans des situations d’enseignement lorsqu’il y a un regroupement et un classement d’éléments en fonction d’un point commun ou d’une relation commune. Les élèves peuvent élaborer des lois qui rendent compte d’une série de phénomènes, comme c’est souvent le cas en sciences physiques, en sciences naturelles, en géographie, en grammaire.
- La pensée déductive fonctionne à l’inverse. Elle part d’une loi, d’un fait, d’un événement
afin d’inférer plusieurs conséquences et une conclusion. Elle est souvent utilisée en classe
pour l’explication de textes, d’un concept en histoire ou d’une démonstration mathématique.
- La pensée créatrice consiste à créer, selon des itinéraires et des agencements inattendus, un élément nouveau par la mise en relation d’éléments appartenant à des domaines différents. Ce mode de pensée est relativement peu sollicité à l’école, le cerveau des élèves ne travaille pas selon toutes les richesses du rêve des sensations, des couleurs, de l’intuition, de l’imagination, de la synthèse et de la pensée analogique.
- La pensée dialectique conçoit les rapports entre les différentes réalités abstraites par comparaison et elle élabore ainsi des systèmes.
- La pensée convergente a pour objet la découverte d’une seule bonne réponse. Elle est
fréquente dans les enseignements scientifiques.
- La pensée divergente produit plusieurs manières de résoudre un problème et plusieurs
réponses. Elle est très liée à la pensée créatrice.
- La pensée analogique établit des rapports de ressemblance entre des objets différents.