la visée pédagogique de la fable:
Voici quelques morales qui couronnent quelques fables de la fontaine:
Nous faisons cas du Beau, nous méprisons l'Utile ;
Et le Beau souvent nous détruit.
Garde-toi, tant que tu vivras, De juger des gens sur la mine.
....ce n'est pas sur l'habit
Que la diversité me plaît; c'est dans l'esprit :
L'une fournit toujours des choses agréables ;
L'autre en moins d'un moment lasse les regardants.
Ô ! que de grands seigneurs au Léopard semblables,
N'ont que l'habit pour tous talents !
Quand le mal est certain, la plainte ni la peur ne changent le destin ;
Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens que celui qui l'écoute.
Qu'un ami véritable est une douce chose !
Il cherche vos besoins au fond de votre coeur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
Un songe, un rien, tout lui fait peur
Quand il s'agit de ce qu'il aime.
La fortune se plaît à faire de ces coups ;
Tout vainqueur insolent à sa perte travaille.
Défions-nous du sort, et prenons garde à nous,
Après le gain d'une bataille.
Rien ne pèse tant qu'un secret ;
Le porter loin est difficile aux dames :
Et je sais même sur ce fait
Bon nombre d'hommes qui sont femmes.
La ruse la mieux ourdie
Peut nuire à son inventeur ;
Et souvent la perfidie
Retourne sur son auteur.
Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accomodants, ce sont les plus habiles :
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
On rencontre sa destinée
Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter.
La vraie épreuve de courage
N'est que dans le danger que l'on touche du doigt.
Tel le cherchait, dit-il, qui changeant de langage
S'enfuit aussitôt qu'il le voit.
Les injustices des pervers
Servent souvent d'excuse aux nôtres.
Telle est la loi de l'univers ;
Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres .
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi.
La vraie épreuve de courage
N'est que dans le danger que l'on touche du doigt.
Tel le cherchait, dit-il, qui changeant de langage
S'enfuit aussitôt qu'il le voit.
Voici quelques morales qui couronnent quelques fables de la fontaine:
Nous faisons cas du Beau, nous méprisons l'Utile ;
Et le Beau souvent nous détruit.
Garde-toi, tant que tu vivras, De juger des gens sur la mine.
....ce n'est pas sur l'habit
Que la diversité me plaît; c'est dans l'esprit :
L'une fournit toujours des choses agréables ;
L'autre en moins d'un moment lasse les regardants.
Ô ! que de grands seigneurs au Léopard semblables,
N'ont que l'habit pour tous talents !
Quand le mal est certain, la plainte ni la peur ne changent le destin ;
Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens que celui qui l'écoute.
Qu'un ami véritable est une douce chose !
Il cherche vos besoins au fond de votre coeur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
Un songe, un rien, tout lui fait peur
Quand il s'agit de ce qu'il aime.
La fortune se plaît à faire de ces coups ;
Tout vainqueur insolent à sa perte travaille.
Défions-nous du sort, et prenons garde à nous,
Après le gain d'une bataille.
Rien ne pèse tant qu'un secret ;
Le porter loin est difficile aux dames :
Et je sais même sur ce fait
Bon nombre d'hommes qui sont femmes.
La ruse la mieux ourdie
Peut nuire à son inventeur ;
Et souvent la perfidie
Retourne sur son auteur.
Ne soyons pas si difficiles :
Les plus accomodants, ce sont les plus habiles :
On hasarde de perdre en voulant trop gagner.
Gardez-vous de rien dédaigner,
Surtout quand vous avez à peu près votre compte.
On rencontre sa destinée
Souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter.
La vraie épreuve de courage
N'est que dans le danger que l'on touche du doigt.
Tel le cherchait, dit-il, qui changeant de langage
S'enfuit aussitôt qu'il le voit.
Les injustices des pervers
Servent souvent d'excuse aux nôtres.
Telle est la loi de l'univers ;
Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres .
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi.
La vraie épreuve de courage
N'est que dans le danger que l'on touche du doigt.
Tel le cherchait, dit-il, qui changeant de langage
S'enfuit aussitôt qu'il le voit.