Texte de base :562 mots
Le compte-rendu : 259 mots
Ce texte, intitulé « Delphine pour mémoire », est extrait de l’œuvre « Actualité de l’émigration »paru en 1987 à Paris. L’auteur, Didier Daeninckx, y évoque des événements en rapport avec l’histoire de l’Algérie et qui se sont déroulés à Paris entre 1961 et 1962. Il tâche, ici, de témoigner d’une réalité historique révoltante et de dénoncer les atrocités commises à l’égard des émigrés de France par le système colonial. Le texte traduit des sentiments de peur, de douleur et de colère et appelle à la solidarité et au respect d’autrui.
La première partie est un récit au présent où le narrateur se jette dans son enfance (10ans, 11ans, 12 ans) et projette successivement des scènes inoubliables : l’humiliation d’un Algérien inconnu par deux policiers français ; l’abat de deux jeunes Italiens « trop mats de peau » dans un barrage ; assassinat de Delphine Renard -une gosse de cinq ans- ainsi que la perte de Suzanne Martorelle à Charonne.
Dans la deuxième partie du texte, l’auteur manifeste son grand étonnement devant l’ampleur d’un drame qu’il lui a fallu encore vingt années pour découvrir. En effet, « Delphine, personnage principal aux yeux de l’enfant de 12 ans, se retrouve instinctivement au même titre d’importance que des centaines d’autre actants animant des événements comme le massacre du 17 octobre 1961 et la répression de la manifestation anti-OAS du 08 février 1962 menés par la police de Maurice PAPON.
Pour conclure, l’auteur énumère quelques noms de victimes qu’il tient à défendre contre l’oubli dans des chapitres portant leurs identités pour mémoire.
Le compte-rendu : 259 mots
Ce texte, intitulé « Delphine pour mémoire », est extrait de l’œuvre « Actualité de l’émigration »paru en 1987 à Paris. L’auteur, Didier Daeninckx, y évoque des événements en rapport avec l’histoire de l’Algérie et qui se sont déroulés à Paris entre 1961 et 1962. Il tâche, ici, de témoigner d’une réalité historique révoltante et de dénoncer les atrocités commises à l’égard des émigrés de France par le système colonial. Le texte traduit des sentiments de peur, de douleur et de colère et appelle à la solidarité et au respect d’autrui.
La première partie est un récit au présent où le narrateur se jette dans son enfance (10ans, 11ans, 12 ans) et projette successivement des scènes inoubliables : l’humiliation d’un Algérien inconnu par deux policiers français ; l’abat de deux jeunes Italiens « trop mats de peau » dans un barrage ; assassinat de Delphine Renard -une gosse de cinq ans- ainsi que la perte de Suzanne Martorelle à Charonne.
Dans la deuxième partie du texte, l’auteur manifeste son grand étonnement devant l’ampleur d’un drame qu’il lui a fallu encore vingt années pour découvrir. En effet, « Delphine, personnage principal aux yeux de l’enfant de 12 ans, se retrouve instinctivement au même titre d’importance que des centaines d’autre actants animant des événements comme le massacre du 17 octobre 1961 et la répression de la manifestation anti-OAS du 08 février 1962 menés par la police de Maurice PAPON.
Pour conclure, l’auteur énumère quelques noms de victimes qu’il tient à défendre contre l’oubli dans des chapitres portant leurs identités pour mémoire.