Nouvelles approches et heureux modèles pédagogiques en éducation
Le but de cette partie du site est de vous familiariser avec quelques nouvelles approches et/ou modèles que l’on retrouve présentement en éducation. Loin de nous l’idée de vous enseigner toutes ces approches, mais nous voulons vous permettre d’avoir une idée de chacune et d’avoir quelques références à portée de la main.
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Voici les sujets qui seront abordés dans cette page
Enseignement stratégique Enseignement coopératif Enseignement individualisé Programmation neuro-linguistique (PNL)
Actualisation du potentiel intellectuel (API) Thérapie de la réalité Gestion mentale Gestion de classe participative
Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) en éducation Trucs et conseils aux futurs enseignants
Enseignement stratégique
Le but de cette approche est de montrer à l’élève comment traiter les informations d'une façon indépendante et efficace. Son intention est d'amener l'élève à développer le QUOI, le COMMENT et le POURQUOI. Présentement, dans les écoles, on montre le quoi, le comment, mais rarement le pourquoi. La philosophie de l'enseignement stratégique consiste à enseigner les connaissances générales dans le cadre de connaissances spécifiques. L'enseignant stratégique tient compte des facteurs affectifs et il prend la responsabilité de la motivation de l’élève. Voici un aperçu des différents rôles que devra jouer l’enseignant :
1- un penseur: Évaluer la pertinence du matériel mis à sa disposition, s'interroger sur les stratégies à employer avec certains élèves ou certaines parties du cours.
2- un preneur de décisions: il doit décider des activités à réaliser, du contenu de ses cours et du type d'encadrement qu’il offrira à l’élève .
3- un motivateur: il permet le droit à l'erreur et explique à l’élève qu'il est maître de ce qui lui arrive.
4- un modèle: il démontre les étapes de chacune des activités.
5- un médiateur: il incite l’élève à rappeler à sa mémoire de travail les connaissances disponibles.
6- un entraîneur: Propose des activités qui rejoignent l'étudiant dans sa réalité extra-scolaire.
L'enseignant stratégique planifie tout en détail, de la préparation à l'apprentissage en passant par la présentation du contenu jusqu'à l'application du transfert des connaissances. Chaque étape est organisée et structurée. L'activité choisie est préparée de façon à ce que chaque détail soit une occasion d'apprentissage (connaissances déclaratives). Ensuite, on s'assure que les moyens employés vont être efficaces pour que les connaissances soient assimilées (connaissances procédurales). Enfin, vient la phase de l’évaluation et du transfert des connaissances dans la mémoire (connaissances conditionnelles). Le rôle de l'enseignant est de s'assurer que l'élève a bien compris la notion et qu'il peut l'appliquer dans différents domaines.
C'est le modèle d'enseignement qui semble le plus approprié et le plus efficace pour créer et réaliser des interventions avec l'élève. L'enseignant peut adapter son enseignement en fonction des caractéristiques de ses élèves et planifier des activités qui sont appropriées. L'enseignant stratégique connaît les processus de fonctionnement de la mémoire et les utilise pour l'apprentissage.
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Références intéressantes à propos de l’enseignement stratégique :
* http://www3.sympatico.ca/alexandre.dumont/
* TARDIF, Jacques. Pour un enseignement stratégique : l’apport de la psychologie cognitive. Montréal, Édition logique, 1992, 474 p.
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Enseignement coopératif
L’apprentissage coopératif est une approche interactive de l’organisation du travail qui met l’accent sur le travail d’équipe. Des élèves de capacités et de talents différents y ont chacun un rôle et une tâche bien définis et essentielle afin d’atteindre un but commun. L’apprentissage coopératif préconise les valeurs suivantes : le respect des autres et de soi, la solidarité, l’engagement, l’ouverture aux autres ainsi que l’équité.
Détrompez-vous tout de suite ! L’enseignement coopératif est bien différent du traditionnel travail d’équipe que l’on a connu. Le travail d’équipe est formé par des équipes qui sont souvent homogènes ( i.e. les forts ensemble ou les amis ensemble) et elles sont souvent compétitives vis-à-vis les unes des autres. Il n’y a pas d’interdépendance positive. C’est souvent une seule personne qui fait tout le travail et les autres qui en retirent les bénéfices. Contrairement au travail d’équipe, le travail coopératif est formé par des équipes hétérogènes. Les membres ont un but commun à atteindre et les tâches affectées à chacun sont planifiées de manière à ce que chacun ne puisse la réaliser seul. Il doit y avoir une forme d’interdépendance entre les membres d’une même équipe. L’élève se sent alors responsable de ses apprentissages et de ceux des autres. Il est évident que cette forme de travail demande énormément de planification et de connaissances de la part de l’enseignant(e).
Par contre, les avantages de ce type de travail sont nombreux:
1- Il favorise l’établissement de relations interpersonnelles plus constructives axées sur l’entraide et l’encouragement.
2- Il fait appel à la responsabilité individuelle des coéquipiers: chacun doit faire sa part pour ne pas nuire à l’équipe et pour réussir l'évaluation personnelle à la fin de l'activité.
3- La composition de l'équipe se faisant sur une base équitable, cela est favorable pour les élèves qui sont en difficultés d'apprentissage puisqu'ils ont ainsi la chance de travailler avec des plus forts.
4- Augmentation de la signifiance de la matière enseignée.
Références intéressantes pour l’enseignement coopératif :
* HOWDEN, Jim, Huguette Martin.- La coopération au fil des jours, des outils pour apprendre à coopérer.- Chenelière/Mc Graw-Hill, Montréal, 1997, 264 pages.
* GÉRIN, François-Marie. L’apprentissage coopératif : théories, méthodes, activités. Montréal, Édition de la Chenelière, 1996, 233 pages.
* L’apprentissage coopératif. Enregistrement vidéo. Montréal, Édition de l’Université du Québec à Montréal, 1994, 29 minutes.
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Enseignement individualisé
Selon l’expérience d’un des auteurs de ce texte, la clientèle visée est formée d’élèves de 14 à 18 ans dont la scolarité s’étale du secondaire 1 au secondaire 5. La plupart du temps, les élèves qui sont là ne fonctionnent pas du tout dans une classe régulière. Et c’est, si l’on veut, la dernière étape avant l’enseignement des adultes. Il se peut aussi que l’enseignement individualisé convienne également à des jeunes " surdoués " qui, de cette façon, peuvent évoluer à la vitesse qu’ils désirent.
Les différences entre une classe d’enseignement individualisé et une classe habituelle sont que les classes sont moins nombreuses (environ 15 élèves max.) et c’est le silence absolu du début à la fin des cours. En tant que prof, tu n’as pas à te promener partout en classe. Tu restes assis à l'avant et les élèves se lèvent et viennent te voir. Il faut que tu aies une feuille de route pour chaque élève pour savoir où ils en sont. Et si le prof s’aperçoit que l’élève ne travaille pas ou pas assez, il peut recommander à la direction de sortir l’élève de cette classe et de le retourner au régulier ou ailleurs si la situation l’exige ! De plus, avec aussi peu d’élèves, il est facile de les connaître et de discuter avec chacun d’entre eux à chaque période. Cela favorise le contact enseignant élève.
Il y a aussi des différences au niveau de la préparation . En enseignement individualisé, tu n’as pas de planification à faire, sauf que tu dois être prêt à répondre à n’importe quelle question que les élèves vont te poser. Les questions peuvent porter sur n’importe lequel des niveaux du secondaire. Selon notre source, les premières fois qu’un élève vient te voir, ça représente un certain stress.
La chose la plus spéciale est de constater comment des élèves fonctionnent si bien en enseignement individualisé et d’autres si mal. Le principe de l’enseignement individualisé représente une certaine prise de responsabilité pour l’élève et certains en sont incapables.
Toujours selon notre expérience, pour qu’un enseignant soit compétent en enseignement individualisé, il doit avoir un excellent bagage en terme d’années d’enseignement, car il doit maîtriser sur le bout des doigts chacun des programmes de la matière en question.
Références intéressantes pour l’enseignement individualisé :
* http://home.worldnet.fr/grepaux/college/index.html
* PINSONNEAULT, Olivier. L’enseignement individualisé. Ministère de l’éducation, 1983, Québec, 59 pages.
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Programmation neuro-linguistique (PNL)
C'est un modèle présenté à la base pour communiquer efficacement entre nous. C’est dans le milieu des années 1970 et par deux Américains, Richard Bandler et John Grinder, qu’a été créée la PNL . On peut dire que ce modèle permet de réaliser la communication et le changement de façon élégante, simple et rapide. Dans un contexte scolaire, il s’avère donc un outil efficace et utile. La PNL s’appuie sur dix idées clés. En voici donc un léger résumé (tiré de l’ouvrage de Jacqueline Caron dont la référence bibliographique est un peu plus loin...) :
* La carte mentale n’est pas le territoire et ma perception de la réalité n’est pas la réalité ;
* Une personne fait le meilleur choix parmi ceux qui lui paraissent possibles ;
* Plus on a de choix, mieux cela vaut ;
* On ne peut pas ne pas communiquer ;
* Il faut rencontrer l’autre dans son modèle du monde ;
* Le niveau inconscient de la communication est le plus important ;
* La signification d’un message est donnée par la réaction qu’il suscite, donc si la réaction n’est pas celle que je veux, je dois changer mon message ;
* Les êtres humains sont toujours plus complexes que les théories qui les décrivent ;
* La personne possède les ressources nécessaires ;
* Le cadre dans lequel une situation est perçue détermine le sens qu’on lui accorde.
De plus, il faut savoir qu'il y a trois types d’apprenant: les auditifs, les visuels et les kinesthésiques. Il est a remarquer que chacun de nous possédons les trois types, mais que généralement il y en a un qui est dominant. Voyons un bref aperçu des caractéristiques particulières de chacun des types :
Visuels
* Ordonnés, propres, classent les choses selon la couleur ou tout autre système d’ordre ou indices visuels.
* Tranquilles, réfléchis, observateurs
* Moins distraits par le bruit.
* Les premiers à apercevoir une erreur au tableau.
* Choisissent un livre pour les photos et images.
* Se rappellent difficilement les histoires verbales.
* Leurs dessins sont détaillés.
* Pour apprendre :Ont besoin d’une vue d’ensemble, de voir où ils vont.
Se souviennent de ce qu’ils voient.
Ils peuvent lire rapidement
Belle écriture
Grande imagination, voient les détails.
Très détaillés en conversation.
Auditifs
* Font du bruit et préfèrent lire à haute voix.
* Bougent les lèvres, se parlent tout bas.
* Sont facilement distraits.
* Aiment les sons, ont de la facilité avec la langue parlée.
* Ont plus de difficulté avec les maths et l’écriture.
* On doit leur décrire les éléments visuels (cartes, graphiques)
* Peuvent imiter la voix des autres.
* Aiment la musique, les histoires.
* Pour apprendre :Se parlent intérieurement
Se souviennent de ce qui a été discuté oralement.
Les plus bavards, aiment parler.
Monopolisent l’attention.
Aiment la phonétique des mots.
Ils parlent mieux qu’ils écrivent.
Imagination sonore.
Kinesthésiques
* Lisent en suivant du doigt.
* Réagissent aux récompenses physiques, toucher, etc.
* Bougent beaucoup.
* Échappent des objets dans la classe.
* Aiment écrire au tableau
* Bougent les lèvres lorsqu’ils lisent
* Aiment installer le matériel et l’équipement.
* Ils sont physiques et manuels.
* Font de grands mouvements, bousculent, prennent de la place physiquement.
* L’atmosphère est importante.
* Pour apprendre :
- En manipulant des montages, des objets.
- Se souviennent de l’ambiance ou de l’aspect général des choses.
- Lorsqu’ils parlent, ils le font avec leurs mains, font des gestes.
- Ils vérifient leur écriture (fautes d’orthographes) d’après ce qu’ils sentent.
- Ils aiment les livres d’actions.
- Écriture tassée, épaisse.
- Imagination basée sur le mouvement, ils voient bouger ce qu’ils imaginent.
- Très intuitifs.
Quand on connaît les élèves qui sont de tel ou tel type, il semble qu'il soit plus facile d'établir la relation éducative avec l'élève et de pouvoir tous les rejoindre dans leurs différences. Il existe donc des petits tests ou outils, faciles d’utilisation, qui peuvent nous guider sur de bonnes pistes.
La PNL peut aussi servir à comprendre ce qui se cache derrière chacune des phrases dites par nos élèves. Il faut voir plus loin que ce que l'on entend, chercher le sens profond de ce qui est exprimé. Cela aussi est utile dans un contexte scolaire, car les adolescents n'ont pas toujours appris à exprimer concrètement ce qu'ils veulent dire et le fait de "deviner" peut nous rendre de grands services...
Références intéressantes pour la programmation neuro-linguistique :
* Gabrielle Dubé, praticienne en PNL et chargée de cours à l’UQAR
* http://pages.infinit.net/ggpnl/cqpnl.htm
* http://www3sympatico.ca/julesviviers/aqpnl.html ( Association Québécoise de PNL)
* LÉPINEUX, REINE, Nicole SOLEILHAC et Andrée ZÉRAH. La programmation neuro-linguistique à l’école. Paris, Édition Nathan, 1996, 191 p.
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Actualisation du potentiel intellectuel (API)
L’actualisation du potentiel intellectuel, modèle québécois (basé sur des modèles américains) proposé par Pierre Audy, professeur à l’UQAT, est un programme de formation visant à remédier aux effets de la privation de la médiation dans le développement intellectuel et humain. Il propose l’apprentissage de stratégies / principes de vie qui permettent d’éviter les déséquilibres sociaux et par le fait même, scolaires.
Les moyens utilisés par ce modèle sont des leçons de médiation qui sont données à un individu ou à un groupe d’individus. Dans ces leçons, on y enseigne des stratégies de résolution de problèmes qui ont pour but principal, d’outiller l’apprenant dans ces apprentissages. Il existe présentement 83 stratégies disponibles qui couvrent trois sphères : l’observation, la recherche de solutions et la stratégie de réponses. Voici quelques exemples de ces nombreuses stratégies :
* I-4 : Sélectionner l’essentiel ;
* E-9 : Décomposer le problème en sous-problèmes ;
* O-3 : Comparer ma réponse avec celle que j’attendais ;
* I-19 : Faire l’inventaire de mes observations.
Références intéressantes en API :
* AUDY, Pierre. API : une approche visant l’actualisation du potentiel intellectuel. Édition Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, 1993. 64p.
* AUDY, Pierre, François Ruph, Mario Richard. La prévention des échecs et des abandons scolaires par l’actualisation du potentiel intellectuel. Revue Québécoise de psychologie, vol.14, no.1, p.151 à 189.
* GILBERT, Sylvie. Expérimentation de la méthode d’actualisation du potentiel intellectuel auprès de personnes ayant une déficience intellectuelle. Amos. Édition Clair-Foyer, 1993, 79p.
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Thérapie de la réalité
Fondée par William Glasser, la base de la thérapie de la réalité (reality therapy en anglais) est le concept de besoins essentiels et de responsabilités de l'individu. Toute la théorie repose sur ces deux principes :
* Tout être humain a des besoins à combler dans son existence.
* Ils sont essentiellement les mêmes pour tout le monde, mais dépendant des gens, ils sont vécus différemment.
Certaines personnes refusent la réalité qui les entoure et s'enlisent peu à peu dans une réalité qui leur est propre, mais qui n'est pas le monde réel. Ils en viennent à s'isoler du reste du monde, d'une façon ou d'une autre, s'ils ne sont pas traités. Comme il est dit dans le livre " La thérapie par le réel" de William Glasser:" Tout comportement aberrant est soit une tentative d'évasion soit une inaptitude à prendre la responsabilité de bien agir, de satisfaire nos besoins essentiels."
Cette théorie peut servir de thérapie aux psychiatres, psychologues, mais aussi elle est un outil qui peut être utile aux enseignants et à toutes les personnes qui doivent entrer en contact avec des personnes en difficulté de comportements.
On en arrive maintenant à parler de ces besoins essentiels. Il y a ceux que tous connaissent comme dormir ou manger, mais les deux les plus importants qui doivent être comblés selon la thérapie de la réalité sont Le besoin d'aimer et d'être aimé et celui de sentir que l'on est utile à soi-même et aux autres. Si un de ces besoins ou les deux ne sont pas comblés, il en résulte que la personne n'a pas de comportements "responsables". Cette notion de responsabilité est la base même de la thérapie réalité. La responsabilité c'est "l'aptitude à satisfaire ses besoins et à le faire de façon à ne pas priver les autres de leur aptitude à satisfaire les leurs". Ceux qui n'agissent pas de façon responsable, ont donc des comportements qui sont un effort inadapté et irréaliste pour satisfaire leurs besoins.
L'application de cette thérapie se fait généralement dans le cas de personnes qui sont en troubles de comportements graves. Mais, toutes les personnes qui ont des comportements inappropriés peuvent profiter de cette thérapie qui les remet dans le monde réel et leur permet de satisfaire leurs besoins , mais de façon responsable.
Enfin, son application au niveau scolaire est très importante pour ceux qui maîtrisent bien la théorie. Un professeur qui s'aperçoit qu'un élève à des problèmes de comportements peut intervenir à l'aide de cette thérapie. Pour cela, il est primordial d'établir une relation étroite avec la personne et créer une certaine confiance. Sans cela, la satisfaction des besoins est impossible. Le professeur pourra alors aider le jeune qui a des difficultés comportementales à satisfaire ses besoins dans le monde réel et à l'aider à ne plus refuser son existence. Il faut toutefois que le professeur soit une personne responsable lui-même. Grâce à cette thérapie, des professeurs ont pu trouver les moyens de faire face à des élèves dont le comportement était dérangeant pour une classe et même pour la société en général.
La TR est utilisée présentement par les professeurs de l'école Grand Défi de la Commission Scolaire des Phares. Cette école est une école pour " raccrocheur" où cette approche convient parfaitement. Elle met l'accent sur la responsabilité et la prise en charge et elle contribue à construire des êtres autonomes. Dans ce contexte spécial, l'élève travaille pour lui, pour satisfaire ses besoins fondamentaux. Il n'a pas besoin d'avoir de récompenses, ni de punitions extérieures. Il comprend que s'il ne fait pas les apprentissages nécessaires, c'est lui et seulement lui qui en subira les conséquences. On l'amène donc a combler ses besoins en étant responsable de lui-même et de ses actions.
Références intéressantes sur la thérapie de la réalité :
* LAPORTE, Jean-Pierre. La thérapie de la réalité. Montréal, Édition Logique, 1996, 217p.
* GLASSER, William. La thérapie par le réel, la "reality therapy"., Éditions EPI, Paris, 1992, 213 p.
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Gestion mentale
La Gestion mentale est une nouvelle approche pédagogique qui, en aidant les apprenants à prendre conscience des processus mentaux mis en jeu dans la compréhension des connaissances, leur permet de jouer un rôle plus actif, de devenir plus motivés, plus autonomes et, par le fait même, plus performants. De plus, elle enseigne comment mettre en place les structures mentales d’apprentissage multiples d’un individu à l’autre.
Cette nouvelle pédagogie de la réussite a été mise de l’avant par Antoine de La Garanderie, un professeur et pédagogue français. Ayant été lui-même " victime " des méthodes traditionnelles, il a trouvé en lui le désir de se battre contre les injustices qui condamnent certains enfants à l’échec scolaire. Selon lui, tous peuvent réussir, il leur suffit de prendre conscience des processus mentaux propres à eux-mêmes et alors, ils pourront comprendre pourquoi on réussit et pourquoi on rate.
De cette recherche, il tira trois conclusions importantes :
* Chacun de nous a recours à des procédés habituels, toujours les mêmes, pour apprendre et pour comprendre ;
* Il existe deux grandes " familles pédagogiques " correspondant aux deux langues maternelles possibles : visuelle et auditive ;
* Tous les bons élèves pratiquent les deux langues et en retirent une grande sûreté et une grande capacité de réussir.
Cette pédagogie est centrée sur quatre stades essentiels à l’application de la Gestion mentale :
* Le projet : Être en projet, c’est se donner une structure mentale qui nous permettra de bien évoquer ce qui sera perçu par nos sens ;
* La perception : C’est la prise de contact avec l’information par nos sens ;
* L’évocation : C’est redire, revoir dans sa tête ce qui a été perçu par les sens. C’est le moment où notre cerveau fait le transfert des données du perceptif au cognitif, donc de la perception à la compréhension. L’évocation permet à l’élève de relier ce qu’il vient d ‘apprendre à quelque chose de connu, d’ordonner les apprentissages et de le " stocker " dans sa mémoire.
* La restitution : C’est l’activité mentale qui se produit lorsqu’il faut faire " revenir dans sa tête " les évocation faites auparavant afin de les mettre en pratique dans une situation donnée.
Le modèle de la Gestion mentale est évidemment beaucoup plus complexe que ces brèves informations. C’est pourquoi il vous est possible de consulter plusieurs références ici-bas
Références intéressantes sur la Gestion Mentale :
* CHICH, Jean-Paul, Michelle Jacket, Nadette Mériaux, Michèle Verneye. Pratique pédagogique de la gestion mentale. Éditions Retz, Paris, 1991
* GÉNINET, Armelle. La Gestion mentale en mathématiques.- Éditions Retz, Paris, 1993.
* LA GARANDERIE, Antoine de. Pour une pédagogie de l’intelligence. Éditions le Centurion, Paris, 1990.
* LA GARANDERIE, Antoine de. Le dialogue pédagogique avec l’élève. Éditions le Centurion, Paris, 1984.
* LA GARANDERIE, Antoine de. Réussir ça s’apprend. Éditions Bayard, Paris, 1994.
* SOUCY, Raymond. Apprendre à gérer son intelligence, atelier de sensibilisation à la gestion mentale. Rimouski.
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Gestion de classe participative
" Si les enfants ne peuvent apprendre de la façon dont nous leur enseignons, enseignons-leur la façon dont ils peuvent apprendre. "
(Auteur inconnu)
C’est une enseignante de la région de Rimouski, Jacqueline Caron, qui a publicisé ce modèle de gestion de classe. Cette gestion de classe participative permet de créer un équilibre entre les trois " E " du triangle de Houssaye, i.e l’élève, l’enseignant et l’enseignement. Dans ce modèle de gestion de classe, les trois éléments deviennent actifs dans le processus d’ap-prentissage :
* L’enfant construit ses apprentissages à partir de ses expériences, a le pouvoir de choisir dans un éventail de moyens et d’outils ceux qui lui conviennent le mieux, objective ses apprentissages, évalue ses progrès et transfère ses connaissances.
* L’enseignant apporte un soutien dynamique aux situations et au processus d’apprentissage, crée un climat propice à la participation des élèves à la vie de la classe, situe l’enfant dans son cheminement, intervient selon les besoins de chacun des élèves, génère des questionnements, des idées nouvelles, et agit comme médiateur entre l’élève et le contenu pour rendre explicite les stratégies cognitives et métacognitives qui en assurent la maîtrise.
* L’enseignement devient un support pour la découverte que l’élève fait de lui-même et du monde, il nécessite la médiation de l’enseignant, cette médiation étant plus qu’une simple transmission de connaissances.
Afin de bien voir les différences de la gestion de classe participative par rapport aux autres types de gestion, voyons les définitions des gestions de classe :
* Gestion à tendance libre : centrée de façon exagérée sur l’élève : " Fais ce que tu veux. "
* Gestion mécanique : centrée sur le contenu : " Fais comme on te dit de faire ".
* Gestion fermée : centrée sur l’enseignant : " Fais comme je fais ou comme je dis ".
* GESTION PARTICIPATIVE : équilibre entre les trois composantes : " Fais avec moi, selon toi ".
Références intéressantes sur la gestion de classe participative :
* CARON, Jacqueline .- Quand revient septembre, guide sur la gestion de classe participative.- Volume 1, Les éditions de la Chenelière, Montréal, 1994, 450 p.
* CARON, Jacqueline.- Quand revient septembre, recueil d’outils organisationnels. -Volume 2, Les éditions de la Chenelière, Montréal, 1997, 439 p.
Conseil d’amis : Si vous ne deviez acheter que deux ouvrages sur tout ce qui a été présenté dans ce texte, achetez les deux ouvrages de Jacqueline Caron. Ils contiennent des informations sur plusieurs méthode, modèles approches pédagogiques, ainsi que des idées et des outils pour les utiliser en classe. De plus, ils contiennent des trucs, des planifications d’activités, des grilles, des idées de projets, etc. Vraiment merveilleux !
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Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) en éducation
Le monde entier est actuellement préoccupé par les Technologies de l’Information et des Communications. Avec l’ampleur que le T.I.C. prend, il est essentiel que l’école reconsidère ses façons de faire. L’école doit suivre la société et évoluer pour être capable de combler tous les besoins.
Parmi les compétences que l’élève devra démontrer, il y a " apprendre à apprendre ", " résoudre des problèmes ", " traiter et communiquer l’information " et " utiliser les technologies ". C’est maintenant à l’école de s’assurer que les élèves développent des compétences liées à la maîtrise des outils informatiques et technologiques.
Certaines régions ont entrepris de mettre en place une base commune qui serait disponible à toutes les commissions scolaires. Les outils permettraient d’intégrer l’ordinateur à l’enseignement. Avec l’adresse donnée un peu plus bas, vous serez en mesure de trouvez les outils qui vont vous permettent d’intégrer l’ordinateur dans vos pratiques éducatives.
* Grille spécifiant les habiletés et connaissances pour les élèves du primaire et du secondaire.
Cette grille est vue comme :
* Outil d’apprentissage matériel ;
* Outil d’apprentissage logiciel ;
* Exploration
* Document résumé concernant la formation des enseignants et enseignantes au primaire.
* Document spécifique concernant la formation des enseignants et enseignantes au primaire et des besoins en terme de temps et de matériel nécessaires.
* Objets d’apprentissage que les enseignants et enseignantes du primaire ont à intégrer dans leur pratique d’enseignement.
* Plan de cours pour 1er et 2e secondaire.
* Pistes d’intervention de 3e à 5e secondaire.
* Lexique des termes utilisés.
Ces informations ne doivent pas être considérées comme une limite. Elles sont continuel-lement mises à jour. À vous d’êtres de bons enseignants et de vous garder continuellement à l’afflux des nouveautés.
Référence internet
* http://http://www.fse.ulaval.ca/fac/tact/fr/html/curri/curr_tic.htm
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Trucs et conseils aux futurs enseignants
Cette partie se veut un résumé des quelques conseils ou trucs ou méthodes que nous avons pu puiser à travers nos expériences de stage, à partir de rencontres avec des gens concernés ou dans des volumes pédagogiques. De plus, à la toute fin du texte, il y a des références biblio-graphiques très intéressantes sur l’enseignement en général, le monde de l’éducation ou d’autres approches pédagogiques.
Entrevue
* Connaître les programmes et les contenus pédagogiques que vous désirez enseigner ;
* Être soigné dans sa présentation physique ;
* Ne pas mâcher de gommes ou bonbons ;
* Démontrer que l’on est disponible, polyvalent, facile d’adaptation et mobile ;
* Donner une poignée de main ferme aux personnes qui vous feront passer l’entrevue. Cela démontre de l’assurance et de la confiance en soi ;
* Être préparé à juger et à résoudre des mises en situation ;
* Être capable de vendre ses capacités, de démontrer que l’on est une personne qualifiée, que l’on est LA personne recherchée ;
* Savoir reconnaître ses limites, forces et faiblesses ; Il vaut toujours mieux avouer une faiblesse que de la cacher ;
* Avoir de bonnes connaissances sur l’éducation en général et sur les différentes approches pédagogiques ;
* Ne pas parler tout le temps. Répondre aux questions de façon claire et précise sans se justifier constamment. Laisser les gens parler eux aussi.
* Bâtir un curriculum vitae court, précis ( 2 pages maximum), avec votre description, formation, expériences de travail. Inclure vos passe-temps ou activités qui pourraient se rapporter à l’enseignement ou à l’animation avec les jeunes.
Suppléance
* Une bonne gestion de classe est essentielle. C’est l’exigence première de ceux qui vous engagent pour de la suppléance ;
* Ne pas se décourager ; Il arrive souvent que de jeunes enseignants fassent de la suppléance quelques années avant d’avoir un poste à temps plein ;
* Toujours se prévoir une banque d’activités de rechange au cas où on serait appelé à faire de la suppléance dans une autre matière que celle pour laquelle on a été formé ou en cas d’absence subite du professeur régulier ;
* Rester soi-même ! Les élèves doivent comprendre que ce n’est pas l’enseignant régulier, mais vous qui gérez la classe à cette période.
* Avoir des antennes afin de détecter le moindre incident qui pourrait dégénérer en un plus gros problème ;
* Ne pas se gêner pour animer la classe et utiliser son sens de l’humour ;
* Savoir reconnaître les " leaders " et les utiliser à bon escient.
Généraux :
1. Point de vue personnel
Méthodes pour améliorer la connaissance de soi
* La pratique réflexive : La pratique réflexive est une façon de s’évaluer continuellement dans sa pratique professionnelle, mais également dans sa personnalité propre. D'une certaine façon, l'enseignant qui fait de la pratique réflexive s'évalue continuellement dans tous les points qui le touche.
* L'ennéagramme : C'est une autre méthode de connaissances des types de personnalités. Celle-ci est basée sur neuf types fondamentaux d'êtres humains. Il explique leur comportement et permet d'améliorer nos relations avec nous-mêmes et avec les différents types de personne. Cette méthode peut être moins utile que la PNL dans le milieu scolaire, mais si on veut approfondir la connaissance de notre personnalité ou la connaissance de nos élèves, on peut peut-être l’utiliser. Cette théorie plaide que les individus du même type ont la même vision du monde, mais ce qui fait que chacun est différent est dépendant de la culture, de l’éducation que l'on a reçu et du caractère naturel. Il y le type UN, le perfectionniste, le DEUX, l'altruiste, le TROIS, le battant, le QUATRE, le romantique, le CINQ, l’observateur, le SIX, le loyaliste, le SEPT, l'épicurien, le HUIT, le chef, le NEUF, le médiateur.
Référence :
BARON, Renée, Elisabeth Wagele, L'ennéagramme facile, Éditions Vivez Soleil, Genève, 1995, 254 p.
Conseils :
* Être propre et soigné de sa personne ;
* Avoir confiance en soi ;
* Avoir un bon sens de l’humour ;
* S’intégrer aux activités parascolaires dans l’école ;
* Ne pas avoir peur d’être ridiculisé ;
* Être disponible ;
* Gérer son stress et son énergie ;
* Connaître ses limites personnelles (forces et faiblesses) ;
* Il faut prendre cet emploi un jour à la fois, et à la fin d’une journée, regarder une chose qu’on a bien fait, et non pas ce qui a mal été.
Point de vue professionnel
Conseils
* Établir une bonne relation avec les élèves: Ne pas avoir peur de les toucher, de leur parler en dehors du contexte scolaire, de rire avec eux, et finalement de les aimer.
* Être passionné par l'enseignement et par les jeunes: "Lorsqu'on a le feu sacré, tout va. Mais à partir du jour où on a le feu et que l'on commence à sacrer...c'est à ce moment-là qu'on doit penser à tirer sa révérence."
* Notre méthode personnelle doit susciter les apprentissages qu'on désire voir faire par les élèves.
* On doit tenir compte des différentes façons d'apprendre des gens
* Répondre aux besoins des élèves : L'enseignement ne doit pas être conçu comme une démonstration du savoir du professeur, mais comme l'apport des informations dont les élèves ont besoin pour effectuer les apprentissages nécessaires au développement des capacités voulues.
* Ne pas diviser la matière en partie, mais en faire plutôt un tout :. Il faut faire des relations avec les autres matières et avec l'expérience personnelle du jeune également.
* Être un guide vers l'apprentissage: Il faut favoriser l'éveil à des possibilités nouvelles. Les élèves ont plus tendances à prendre leurs responsabilités s'ils croient que leur réussite dépend de leurs efforts.
* Être créatif, innovateur, ouvert sur le monde.
* Connaître la pédagogie, la matière à enseigner et la didactique.
* Bien préparer ses cours afin d’éviter des problèmes de disciplines et savoir gérer les imprévus.
* Tenir un registre des comportements perturbateurs des élèves afin de pouvoir justifier nos actions face aux parents ou à la direction : Les paroles s’envolent mais les écrits restent....
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Autres références :
* ABRAHAM, Ada, L’enseignant est une personne, Les éditions ESF, Paris, 1984, 162 pages.
Recherche de la personnalité de l’enseignant - stress.
* CARMANT, Lionel, Le métier d'enseignant, Éditions Liber, Montréal, 1996, 135 pages.
Témoignagne d’un enseignant à la retraite.
* CHAMBERLAND, Gilles, Louisette Lavoie, Danielle Marquis.- 20 formules pédagogiques.- Presses de l’Université du Québec, 1997, 176 pages.
Diverses méthodes pédagogiques et proposition d’activités.
* CHARLES, C.M.-La discipline en classe.- Éditions ERPI, St-Laurent, 1997, 349 pages.
Différentes façons de gérer la disciple en classe.
* COLLECTIF.- D’espoir et d’éducation.- Les éditions des Intouchables, 1996, 166 pages.
Opinions et discussions sur l’éducation et le système scolaire.
* DILLON, James T., Eux et moi, le risque d'enseigner, Éditions Fleurus, Paris, 1974, 201 pages.
Expérience d’un enseignant.
* DUFOUR, Michel.- Allégories pour guérir et grandir.- Les éditions JCL, Chicoutimi, 1996, 224 pages.
* DUFOUR, Michel.- Allégories II : Croissance et harmonie.- Les éditions JCL, Chicoutimi, 1997, 312 pages.
Recueil de contes métaphoriques
* FERGUSON, Marilyn, Les enfants du verseau, Éditions Calmann-Lévy, Paris,1981, 335 pages.
Chapitre sur apprendre à apprendre.
* GOLEMAN, Daniel.- L’intelligence émotionnelle.- Éditions Robert Laffont, Paris, 1997, 420 p.
Comment transformer ses émotions en intelligence ou comment gérer ses émotions.
* GORDON, Thomas.- Enseignants efficaces, enseigner et être soi-même.- Les éditions du jour inc., Montréal, 1979, 502 pages.
Comment être un enseignant efficace avec la méthode du Docteur Gordon.
* HOLBORN, Patricia, Marvin Wideen, Ian Andrews.- Devenir enseignant : à la conquête de l’identité professionnelle.- tome 1, Coll.formation des maîtres, les Éditons Logiques, 1993, 238 pages.
* HOLBORN, Patricia, Marvin Wideen, Ian Andrews.- Devenir enseignant : D’une expérience de survie à la maîtrise d’une pratique professionnelle.- tome II, Les éditions Logiques, 1992, 243 pages.
Guide pour le futur enseignant.
* LEGENDRE, Renald.- Une éducation... à éduquer.- Coll. Le défi éducatif, Éditions France-Québec, Montréal, 1979, 310 pages.
Stratégies d’apprentissage, pédagogie et éducation.
* MORIN, Caroline, Patrick Bouvier, Geneviève Juneau.- Être prof.- Les éditions Logiques, Montréal, 1998, 157 pages.
Bible de trucs et conseils pour les futurs enseignants.
* SEGUIN, Benoit, Pour en finir avec l'école sacrifiée, Boréal Éditions, Montréal,1996, 205 pages.
Témoignage d’un jeune enseignant qui s’est retiré du monde de l’éducation après 5 ans.
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2009
Le but de cette partie du site est de vous familiariser avec quelques nouvelles approches et/ou modèles que l’on retrouve présentement en éducation. Loin de nous l’idée de vous enseigner toutes ces approches, mais nous voulons vous permettre d’avoir une idée de chacune et d’avoir quelques références à portée de la main.
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Voici les sujets qui seront abordés dans cette page
Enseignement stratégique Enseignement coopératif Enseignement individualisé Programmation neuro-linguistique (PNL)
Actualisation du potentiel intellectuel (API) Thérapie de la réalité Gestion mentale Gestion de classe participative
Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) en éducation Trucs et conseils aux futurs enseignants
Enseignement stratégique
Le but de cette approche est de montrer à l’élève comment traiter les informations d'une façon indépendante et efficace. Son intention est d'amener l'élève à développer le QUOI, le COMMENT et le POURQUOI. Présentement, dans les écoles, on montre le quoi, le comment, mais rarement le pourquoi. La philosophie de l'enseignement stratégique consiste à enseigner les connaissances générales dans le cadre de connaissances spécifiques. L'enseignant stratégique tient compte des facteurs affectifs et il prend la responsabilité de la motivation de l’élève. Voici un aperçu des différents rôles que devra jouer l’enseignant :
1- un penseur: Évaluer la pertinence du matériel mis à sa disposition, s'interroger sur les stratégies à employer avec certains élèves ou certaines parties du cours.
2- un preneur de décisions: il doit décider des activités à réaliser, du contenu de ses cours et du type d'encadrement qu’il offrira à l’élève .
3- un motivateur: il permet le droit à l'erreur et explique à l’élève qu'il est maître de ce qui lui arrive.
4- un modèle: il démontre les étapes de chacune des activités.
5- un médiateur: il incite l’élève à rappeler à sa mémoire de travail les connaissances disponibles.
6- un entraîneur: Propose des activités qui rejoignent l'étudiant dans sa réalité extra-scolaire.
L'enseignant stratégique planifie tout en détail, de la préparation à l'apprentissage en passant par la présentation du contenu jusqu'à l'application du transfert des connaissances. Chaque étape est organisée et structurée. L'activité choisie est préparée de façon à ce que chaque détail soit une occasion d'apprentissage (connaissances déclaratives). Ensuite, on s'assure que les moyens employés vont être efficaces pour que les connaissances soient assimilées (connaissances procédurales). Enfin, vient la phase de l’évaluation et du transfert des connaissances dans la mémoire (connaissances conditionnelles). Le rôle de l'enseignant est de s'assurer que l'élève a bien compris la notion et qu'il peut l'appliquer dans différents domaines.
C'est le modèle d'enseignement qui semble le plus approprié et le plus efficace pour créer et réaliser des interventions avec l'élève. L'enseignant peut adapter son enseignement en fonction des caractéristiques de ses élèves et planifier des activités qui sont appropriées. L'enseignant stratégique connaît les processus de fonctionnement de la mémoire et les utilise pour l'apprentissage.
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Références intéressantes à propos de l’enseignement stratégique :
* http://www3.sympatico.ca/alexandre.dumont/
* TARDIF, Jacques. Pour un enseignement stratégique : l’apport de la psychologie cognitive. Montréal, Édition logique, 1992, 474 p.
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Enseignement coopératif
L’apprentissage coopératif est une approche interactive de l’organisation du travail qui met l’accent sur le travail d’équipe. Des élèves de capacités et de talents différents y ont chacun un rôle et une tâche bien définis et essentielle afin d’atteindre un but commun. L’apprentissage coopératif préconise les valeurs suivantes : le respect des autres et de soi, la solidarité, l’engagement, l’ouverture aux autres ainsi que l’équité.
Détrompez-vous tout de suite ! L’enseignement coopératif est bien différent du traditionnel travail d’équipe que l’on a connu. Le travail d’équipe est formé par des équipes qui sont souvent homogènes ( i.e. les forts ensemble ou les amis ensemble) et elles sont souvent compétitives vis-à-vis les unes des autres. Il n’y a pas d’interdépendance positive. C’est souvent une seule personne qui fait tout le travail et les autres qui en retirent les bénéfices. Contrairement au travail d’équipe, le travail coopératif est formé par des équipes hétérogènes. Les membres ont un but commun à atteindre et les tâches affectées à chacun sont planifiées de manière à ce que chacun ne puisse la réaliser seul. Il doit y avoir une forme d’interdépendance entre les membres d’une même équipe. L’élève se sent alors responsable de ses apprentissages et de ceux des autres. Il est évident que cette forme de travail demande énormément de planification et de connaissances de la part de l’enseignant(e).
Par contre, les avantages de ce type de travail sont nombreux:
1- Il favorise l’établissement de relations interpersonnelles plus constructives axées sur l’entraide et l’encouragement.
2- Il fait appel à la responsabilité individuelle des coéquipiers: chacun doit faire sa part pour ne pas nuire à l’équipe et pour réussir l'évaluation personnelle à la fin de l'activité.
3- La composition de l'équipe se faisant sur une base équitable, cela est favorable pour les élèves qui sont en difficultés d'apprentissage puisqu'ils ont ainsi la chance de travailler avec des plus forts.
4- Augmentation de la signifiance de la matière enseignée.
Références intéressantes pour l’enseignement coopératif :
* HOWDEN, Jim, Huguette Martin.- La coopération au fil des jours, des outils pour apprendre à coopérer.- Chenelière/Mc Graw-Hill, Montréal, 1997, 264 pages.
* GÉRIN, François-Marie. L’apprentissage coopératif : théories, méthodes, activités. Montréal, Édition de la Chenelière, 1996, 233 pages.
* L’apprentissage coopératif. Enregistrement vidéo. Montréal, Édition de l’Université du Québec à Montréal, 1994, 29 minutes.
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Enseignement individualisé
Selon l’expérience d’un des auteurs de ce texte, la clientèle visée est formée d’élèves de 14 à 18 ans dont la scolarité s’étale du secondaire 1 au secondaire 5. La plupart du temps, les élèves qui sont là ne fonctionnent pas du tout dans une classe régulière. Et c’est, si l’on veut, la dernière étape avant l’enseignement des adultes. Il se peut aussi que l’enseignement individualisé convienne également à des jeunes " surdoués " qui, de cette façon, peuvent évoluer à la vitesse qu’ils désirent.
Les différences entre une classe d’enseignement individualisé et une classe habituelle sont que les classes sont moins nombreuses (environ 15 élèves max.) et c’est le silence absolu du début à la fin des cours. En tant que prof, tu n’as pas à te promener partout en classe. Tu restes assis à l'avant et les élèves se lèvent et viennent te voir. Il faut que tu aies une feuille de route pour chaque élève pour savoir où ils en sont. Et si le prof s’aperçoit que l’élève ne travaille pas ou pas assez, il peut recommander à la direction de sortir l’élève de cette classe et de le retourner au régulier ou ailleurs si la situation l’exige ! De plus, avec aussi peu d’élèves, il est facile de les connaître et de discuter avec chacun d’entre eux à chaque période. Cela favorise le contact enseignant élève.
Il y a aussi des différences au niveau de la préparation . En enseignement individualisé, tu n’as pas de planification à faire, sauf que tu dois être prêt à répondre à n’importe quelle question que les élèves vont te poser. Les questions peuvent porter sur n’importe lequel des niveaux du secondaire. Selon notre source, les premières fois qu’un élève vient te voir, ça représente un certain stress.
La chose la plus spéciale est de constater comment des élèves fonctionnent si bien en enseignement individualisé et d’autres si mal. Le principe de l’enseignement individualisé représente une certaine prise de responsabilité pour l’élève et certains en sont incapables.
Toujours selon notre expérience, pour qu’un enseignant soit compétent en enseignement individualisé, il doit avoir un excellent bagage en terme d’années d’enseignement, car il doit maîtriser sur le bout des doigts chacun des programmes de la matière en question.
Références intéressantes pour l’enseignement individualisé :
* http://home.worldnet.fr/grepaux/college/index.html
* PINSONNEAULT, Olivier. L’enseignement individualisé. Ministère de l’éducation, 1983, Québec, 59 pages.
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Programmation neuro-linguistique (PNL)
C'est un modèle présenté à la base pour communiquer efficacement entre nous. C’est dans le milieu des années 1970 et par deux Américains, Richard Bandler et John Grinder, qu’a été créée la PNL . On peut dire que ce modèle permet de réaliser la communication et le changement de façon élégante, simple et rapide. Dans un contexte scolaire, il s’avère donc un outil efficace et utile. La PNL s’appuie sur dix idées clés. En voici donc un léger résumé (tiré de l’ouvrage de Jacqueline Caron dont la référence bibliographique est un peu plus loin...) :
* La carte mentale n’est pas le territoire et ma perception de la réalité n’est pas la réalité ;
* Une personne fait le meilleur choix parmi ceux qui lui paraissent possibles ;
* Plus on a de choix, mieux cela vaut ;
* On ne peut pas ne pas communiquer ;
* Il faut rencontrer l’autre dans son modèle du monde ;
* Le niveau inconscient de la communication est le plus important ;
* La signification d’un message est donnée par la réaction qu’il suscite, donc si la réaction n’est pas celle que je veux, je dois changer mon message ;
* Les êtres humains sont toujours plus complexes que les théories qui les décrivent ;
* La personne possède les ressources nécessaires ;
* Le cadre dans lequel une situation est perçue détermine le sens qu’on lui accorde.
De plus, il faut savoir qu'il y a trois types d’apprenant: les auditifs, les visuels et les kinesthésiques. Il est a remarquer que chacun de nous possédons les trois types, mais que généralement il y en a un qui est dominant. Voyons un bref aperçu des caractéristiques particulières de chacun des types :
Visuels
* Ordonnés, propres, classent les choses selon la couleur ou tout autre système d’ordre ou indices visuels.
* Tranquilles, réfléchis, observateurs
* Moins distraits par le bruit.
* Les premiers à apercevoir une erreur au tableau.
* Choisissent un livre pour les photos et images.
* Se rappellent difficilement les histoires verbales.
* Leurs dessins sont détaillés.
* Pour apprendre :Ont besoin d’une vue d’ensemble, de voir où ils vont.
Se souviennent de ce qu’ils voient.
Ils peuvent lire rapidement
Belle écriture
Grande imagination, voient les détails.
Très détaillés en conversation.
Auditifs
* Font du bruit et préfèrent lire à haute voix.
* Bougent les lèvres, se parlent tout bas.
* Sont facilement distraits.
* Aiment les sons, ont de la facilité avec la langue parlée.
* Ont plus de difficulté avec les maths et l’écriture.
* On doit leur décrire les éléments visuels (cartes, graphiques)
* Peuvent imiter la voix des autres.
* Aiment la musique, les histoires.
* Pour apprendre :Se parlent intérieurement
Se souviennent de ce qui a été discuté oralement.
Les plus bavards, aiment parler.
Monopolisent l’attention.
Aiment la phonétique des mots.
Ils parlent mieux qu’ils écrivent.
Imagination sonore.
Kinesthésiques
* Lisent en suivant du doigt.
* Réagissent aux récompenses physiques, toucher, etc.
* Bougent beaucoup.
* Échappent des objets dans la classe.
* Aiment écrire au tableau
* Bougent les lèvres lorsqu’ils lisent
* Aiment installer le matériel et l’équipement.
* Ils sont physiques et manuels.
* Font de grands mouvements, bousculent, prennent de la place physiquement.
* L’atmosphère est importante.
* Pour apprendre :
- En manipulant des montages, des objets.
- Se souviennent de l’ambiance ou de l’aspect général des choses.
- Lorsqu’ils parlent, ils le font avec leurs mains, font des gestes.
- Ils vérifient leur écriture (fautes d’orthographes) d’après ce qu’ils sentent.
- Ils aiment les livres d’actions.
- Écriture tassée, épaisse.
- Imagination basée sur le mouvement, ils voient bouger ce qu’ils imaginent.
- Très intuitifs.
Quand on connaît les élèves qui sont de tel ou tel type, il semble qu'il soit plus facile d'établir la relation éducative avec l'élève et de pouvoir tous les rejoindre dans leurs différences. Il existe donc des petits tests ou outils, faciles d’utilisation, qui peuvent nous guider sur de bonnes pistes.
La PNL peut aussi servir à comprendre ce qui se cache derrière chacune des phrases dites par nos élèves. Il faut voir plus loin que ce que l'on entend, chercher le sens profond de ce qui est exprimé. Cela aussi est utile dans un contexte scolaire, car les adolescents n'ont pas toujours appris à exprimer concrètement ce qu'ils veulent dire et le fait de "deviner" peut nous rendre de grands services...
Références intéressantes pour la programmation neuro-linguistique :
* Gabrielle Dubé, praticienne en PNL et chargée de cours à l’UQAR
* http://pages.infinit.net/ggpnl/cqpnl.htm
* http://www3sympatico.ca/julesviviers/aqpnl.html ( Association Québécoise de PNL)
* LÉPINEUX, REINE, Nicole SOLEILHAC et Andrée ZÉRAH. La programmation neuro-linguistique à l’école. Paris, Édition Nathan, 1996, 191 p.
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Actualisation du potentiel intellectuel (API)
L’actualisation du potentiel intellectuel, modèle québécois (basé sur des modèles américains) proposé par Pierre Audy, professeur à l’UQAT, est un programme de formation visant à remédier aux effets de la privation de la médiation dans le développement intellectuel et humain. Il propose l’apprentissage de stratégies / principes de vie qui permettent d’éviter les déséquilibres sociaux et par le fait même, scolaires.
Les moyens utilisés par ce modèle sont des leçons de médiation qui sont données à un individu ou à un groupe d’individus. Dans ces leçons, on y enseigne des stratégies de résolution de problèmes qui ont pour but principal, d’outiller l’apprenant dans ces apprentissages. Il existe présentement 83 stratégies disponibles qui couvrent trois sphères : l’observation, la recherche de solutions et la stratégie de réponses. Voici quelques exemples de ces nombreuses stratégies :
* I-4 : Sélectionner l’essentiel ;
* E-9 : Décomposer le problème en sous-problèmes ;
* O-3 : Comparer ma réponse avec celle que j’attendais ;
* I-19 : Faire l’inventaire de mes observations.
Références intéressantes en API :
* AUDY, Pierre. API : une approche visant l’actualisation du potentiel intellectuel. Édition Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, 1993. 64p.
* AUDY, Pierre, François Ruph, Mario Richard. La prévention des échecs et des abandons scolaires par l’actualisation du potentiel intellectuel. Revue Québécoise de psychologie, vol.14, no.1, p.151 à 189.
* GILBERT, Sylvie. Expérimentation de la méthode d’actualisation du potentiel intellectuel auprès de personnes ayant une déficience intellectuelle. Amos. Édition Clair-Foyer, 1993, 79p.
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Thérapie de la réalité
Fondée par William Glasser, la base de la thérapie de la réalité (reality therapy en anglais) est le concept de besoins essentiels et de responsabilités de l'individu. Toute la théorie repose sur ces deux principes :
* Tout être humain a des besoins à combler dans son existence.
* Ils sont essentiellement les mêmes pour tout le monde, mais dépendant des gens, ils sont vécus différemment.
Certaines personnes refusent la réalité qui les entoure et s'enlisent peu à peu dans une réalité qui leur est propre, mais qui n'est pas le monde réel. Ils en viennent à s'isoler du reste du monde, d'une façon ou d'une autre, s'ils ne sont pas traités. Comme il est dit dans le livre " La thérapie par le réel" de William Glasser:" Tout comportement aberrant est soit une tentative d'évasion soit une inaptitude à prendre la responsabilité de bien agir, de satisfaire nos besoins essentiels."
Cette théorie peut servir de thérapie aux psychiatres, psychologues, mais aussi elle est un outil qui peut être utile aux enseignants et à toutes les personnes qui doivent entrer en contact avec des personnes en difficulté de comportements.
On en arrive maintenant à parler de ces besoins essentiels. Il y a ceux que tous connaissent comme dormir ou manger, mais les deux les plus importants qui doivent être comblés selon la thérapie de la réalité sont Le besoin d'aimer et d'être aimé et celui de sentir que l'on est utile à soi-même et aux autres. Si un de ces besoins ou les deux ne sont pas comblés, il en résulte que la personne n'a pas de comportements "responsables". Cette notion de responsabilité est la base même de la thérapie réalité. La responsabilité c'est "l'aptitude à satisfaire ses besoins et à le faire de façon à ne pas priver les autres de leur aptitude à satisfaire les leurs". Ceux qui n'agissent pas de façon responsable, ont donc des comportements qui sont un effort inadapté et irréaliste pour satisfaire leurs besoins.
L'application de cette thérapie se fait généralement dans le cas de personnes qui sont en troubles de comportements graves. Mais, toutes les personnes qui ont des comportements inappropriés peuvent profiter de cette thérapie qui les remet dans le monde réel et leur permet de satisfaire leurs besoins , mais de façon responsable.
Enfin, son application au niveau scolaire est très importante pour ceux qui maîtrisent bien la théorie. Un professeur qui s'aperçoit qu'un élève à des problèmes de comportements peut intervenir à l'aide de cette thérapie. Pour cela, il est primordial d'établir une relation étroite avec la personne et créer une certaine confiance. Sans cela, la satisfaction des besoins est impossible. Le professeur pourra alors aider le jeune qui a des difficultés comportementales à satisfaire ses besoins dans le monde réel et à l'aider à ne plus refuser son existence. Il faut toutefois que le professeur soit une personne responsable lui-même. Grâce à cette thérapie, des professeurs ont pu trouver les moyens de faire face à des élèves dont le comportement était dérangeant pour une classe et même pour la société en général.
La TR est utilisée présentement par les professeurs de l'école Grand Défi de la Commission Scolaire des Phares. Cette école est une école pour " raccrocheur" où cette approche convient parfaitement. Elle met l'accent sur la responsabilité et la prise en charge et elle contribue à construire des êtres autonomes. Dans ce contexte spécial, l'élève travaille pour lui, pour satisfaire ses besoins fondamentaux. Il n'a pas besoin d'avoir de récompenses, ni de punitions extérieures. Il comprend que s'il ne fait pas les apprentissages nécessaires, c'est lui et seulement lui qui en subira les conséquences. On l'amène donc a combler ses besoins en étant responsable de lui-même et de ses actions.
Références intéressantes sur la thérapie de la réalité :
* LAPORTE, Jean-Pierre. La thérapie de la réalité. Montréal, Édition Logique, 1996, 217p.
* GLASSER, William. La thérapie par le réel, la "reality therapy"., Éditions EPI, Paris, 1992, 213 p.
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Gestion mentale
La Gestion mentale est une nouvelle approche pédagogique qui, en aidant les apprenants à prendre conscience des processus mentaux mis en jeu dans la compréhension des connaissances, leur permet de jouer un rôle plus actif, de devenir plus motivés, plus autonomes et, par le fait même, plus performants. De plus, elle enseigne comment mettre en place les structures mentales d’apprentissage multiples d’un individu à l’autre.
Cette nouvelle pédagogie de la réussite a été mise de l’avant par Antoine de La Garanderie, un professeur et pédagogue français. Ayant été lui-même " victime " des méthodes traditionnelles, il a trouvé en lui le désir de se battre contre les injustices qui condamnent certains enfants à l’échec scolaire. Selon lui, tous peuvent réussir, il leur suffit de prendre conscience des processus mentaux propres à eux-mêmes et alors, ils pourront comprendre pourquoi on réussit et pourquoi on rate.
De cette recherche, il tira trois conclusions importantes :
* Chacun de nous a recours à des procédés habituels, toujours les mêmes, pour apprendre et pour comprendre ;
* Il existe deux grandes " familles pédagogiques " correspondant aux deux langues maternelles possibles : visuelle et auditive ;
* Tous les bons élèves pratiquent les deux langues et en retirent une grande sûreté et une grande capacité de réussir.
Cette pédagogie est centrée sur quatre stades essentiels à l’application de la Gestion mentale :
* Le projet : Être en projet, c’est se donner une structure mentale qui nous permettra de bien évoquer ce qui sera perçu par nos sens ;
* La perception : C’est la prise de contact avec l’information par nos sens ;
* L’évocation : C’est redire, revoir dans sa tête ce qui a été perçu par les sens. C’est le moment où notre cerveau fait le transfert des données du perceptif au cognitif, donc de la perception à la compréhension. L’évocation permet à l’élève de relier ce qu’il vient d ‘apprendre à quelque chose de connu, d’ordonner les apprentissages et de le " stocker " dans sa mémoire.
* La restitution : C’est l’activité mentale qui se produit lorsqu’il faut faire " revenir dans sa tête " les évocation faites auparavant afin de les mettre en pratique dans une situation donnée.
Le modèle de la Gestion mentale est évidemment beaucoup plus complexe que ces brèves informations. C’est pourquoi il vous est possible de consulter plusieurs références ici-bas
Références intéressantes sur la Gestion Mentale :
* CHICH, Jean-Paul, Michelle Jacket, Nadette Mériaux, Michèle Verneye. Pratique pédagogique de la gestion mentale. Éditions Retz, Paris, 1991
* GÉNINET, Armelle. La Gestion mentale en mathématiques.- Éditions Retz, Paris, 1993.
* LA GARANDERIE, Antoine de. Pour une pédagogie de l’intelligence. Éditions le Centurion, Paris, 1990.
* LA GARANDERIE, Antoine de. Le dialogue pédagogique avec l’élève. Éditions le Centurion, Paris, 1984.
* LA GARANDERIE, Antoine de. Réussir ça s’apprend. Éditions Bayard, Paris, 1994.
* SOUCY, Raymond. Apprendre à gérer son intelligence, atelier de sensibilisation à la gestion mentale. Rimouski.
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Gestion de classe participative
" Si les enfants ne peuvent apprendre de la façon dont nous leur enseignons, enseignons-leur la façon dont ils peuvent apprendre. "
(Auteur inconnu)
C’est une enseignante de la région de Rimouski, Jacqueline Caron, qui a publicisé ce modèle de gestion de classe. Cette gestion de classe participative permet de créer un équilibre entre les trois " E " du triangle de Houssaye, i.e l’élève, l’enseignant et l’enseignement. Dans ce modèle de gestion de classe, les trois éléments deviennent actifs dans le processus d’ap-prentissage :
* L’enfant construit ses apprentissages à partir de ses expériences, a le pouvoir de choisir dans un éventail de moyens et d’outils ceux qui lui conviennent le mieux, objective ses apprentissages, évalue ses progrès et transfère ses connaissances.
* L’enseignant apporte un soutien dynamique aux situations et au processus d’apprentissage, crée un climat propice à la participation des élèves à la vie de la classe, situe l’enfant dans son cheminement, intervient selon les besoins de chacun des élèves, génère des questionnements, des idées nouvelles, et agit comme médiateur entre l’élève et le contenu pour rendre explicite les stratégies cognitives et métacognitives qui en assurent la maîtrise.
* L’enseignement devient un support pour la découverte que l’élève fait de lui-même et du monde, il nécessite la médiation de l’enseignant, cette médiation étant plus qu’une simple transmission de connaissances.
Afin de bien voir les différences de la gestion de classe participative par rapport aux autres types de gestion, voyons les définitions des gestions de classe :
* Gestion à tendance libre : centrée de façon exagérée sur l’élève : " Fais ce que tu veux. "
* Gestion mécanique : centrée sur le contenu : " Fais comme on te dit de faire ".
* Gestion fermée : centrée sur l’enseignant : " Fais comme je fais ou comme je dis ".
* GESTION PARTICIPATIVE : équilibre entre les trois composantes : " Fais avec moi, selon toi ".
Références intéressantes sur la gestion de classe participative :
* CARON, Jacqueline .- Quand revient septembre, guide sur la gestion de classe participative.- Volume 1, Les éditions de la Chenelière, Montréal, 1994, 450 p.
* CARON, Jacqueline.- Quand revient septembre, recueil d’outils organisationnels. -Volume 2, Les éditions de la Chenelière, Montréal, 1997, 439 p.
Conseil d’amis : Si vous ne deviez acheter que deux ouvrages sur tout ce qui a été présenté dans ce texte, achetez les deux ouvrages de Jacqueline Caron. Ils contiennent des informations sur plusieurs méthode, modèles approches pédagogiques, ainsi que des idées et des outils pour les utiliser en classe. De plus, ils contiennent des trucs, des planifications d’activités, des grilles, des idées de projets, etc. Vraiment merveilleux !
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Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) en éducation
Le monde entier est actuellement préoccupé par les Technologies de l’Information et des Communications. Avec l’ampleur que le T.I.C. prend, il est essentiel que l’école reconsidère ses façons de faire. L’école doit suivre la société et évoluer pour être capable de combler tous les besoins.
Parmi les compétences que l’élève devra démontrer, il y a " apprendre à apprendre ", " résoudre des problèmes ", " traiter et communiquer l’information " et " utiliser les technologies ". C’est maintenant à l’école de s’assurer que les élèves développent des compétences liées à la maîtrise des outils informatiques et technologiques.
Certaines régions ont entrepris de mettre en place une base commune qui serait disponible à toutes les commissions scolaires. Les outils permettraient d’intégrer l’ordinateur à l’enseignement. Avec l’adresse donnée un peu plus bas, vous serez en mesure de trouvez les outils qui vont vous permettent d’intégrer l’ordinateur dans vos pratiques éducatives.
* Grille spécifiant les habiletés et connaissances pour les élèves du primaire et du secondaire.
Cette grille est vue comme :
* Outil d’apprentissage matériel ;
* Outil d’apprentissage logiciel ;
* Exploration
* Document résumé concernant la formation des enseignants et enseignantes au primaire.
* Document spécifique concernant la formation des enseignants et enseignantes au primaire et des besoins en terme de temps et de matériel nécessaires.
* Objets d’apprentissage que les enseignants et enseignantes du primaire ont à intégrer dans leur pratique d’enseignement.
* Plan de cours pour 1er et 2e secondaire.
* Pistes d’intervention de 3e à 5e secondaire.
* Lexique des termes utilisés.
Ces informations ne doivent pas être considérées comme une limite. Elles sont continuel-lement mises à jour. À vous d’êtres de bons enseignants et de vous garder continuellement à l’afflux des nouveautés.
Référence internet
* http://http://www.fse.ulaval.ca/fac/tact/fr/html/curri/curr_tic.htm
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Trucs et conseils aux futurs enseignants
Cette partie se veut un résumé des quelques conseils ou trucs ou méthodes que nous avons pu puiser à travers nos expériences de stage, à partir de rencontres avec des gens concernés ou dans des volumes pédagogiques. De plus, à la toute fin du texte, il y a des références biblio-graphiques très intéressantes sur l’enseignement en général, le monde de l’éducation ou d’autres approches pédagogiques.
Entrevue
* Connaître les programmes et les contenus pédagogiques que vous désirez enseigner ;
* Être soigné dans sa présentation physique ;
* Ne pas mâcher de gommes ou bonbons ;
* Démontrer que l’on est disponible, polyvalent, facile d’adaptation et mobile ;
* Donner une poignée de main ferme aux personnes qui vous feront passer l’entrevue. Cela démontre de l’assurance et de la confiance en soi ;
* Être préparé à juger et à résoudre des mises en situation ;
* Être capable de vendre ses capacités, de démontrer que l’on est une personne qualifiée, que l’on est LA personne recherchée ;
* Savoir reconnaître ses limites, forces et faiblesses ; Il vaut toujours mieux avouer une faiblesse que de la cacher ;
* Avoir de bonnes connaissances sur l’éducation en général et sur les différentes approches pédagogiques ;
* Ne pas parler tout le temps. Répondre aux questions de façon claire et précise sans se justifier constamment. Laisser les gens parler eux aussi.
* Bâtir un curriculum vitae court, précis ( 2 pages maximum), avec votre description, formation, expériences de travail. Inclure vos passe-temps ou activités qui pourraient se rapporter à l’enseignement ou à l’animation avec les jeunes.
Suppléance
* Une bonne gestion de classe est essentielle. C’est l’exigence première de ceux qui vous engagent pour de la suppléance ;
* Ne pas se décourager ; Il arrive souvent que de jeunes enseignants fassent de la suppléance quelques années avant d’avoir un poste à temps plein ;
* Toujours se prévoir une banque d’activités de rechange au cas où on serait appelé à faire de la suppléance dans une autre matière que celle pour laquelle on a été formé ou en cas d’absence subite du professeur régulier ;
* Rester soi-même ! Les élèves doivent comprendre que ce n’est pas l’enseignant régulier, mais vous qui gérez la classe à cette période.
* Avoir des antennes afin de détecter le moindre incident qui pourrait dégénérer en un plus gros problème ;
* Ne pas se gêner pour animer la classe et utiliser son sens de l’humour ;
* Savoir reconnaître les " leaders " et les utiliser à bon escient.
Généraux :
1. Point de vue personnel
Méthodes pour améliorer la connaissance de soi
* La pratique réflexive : La pratique réflexive est une façon de s’évaluer continuellement dans sa pratique professionnelle, mais également dans sa personnalité propre. D'une certaine façon, l'enseignant qui fait de la pratique réflexive s'évalue continuellement dans tous les points qui le touche.
* L'ennéagramme : C'est une autre méthode de connaissances des types de personnalités. Celle-ci est basée sur neuf types fondamentaux d'êtres humains. Il explique leur comportement et permet d'améliorer nos relations avec nous-mêmes et avec les différents types de personne. Cette méthode peut être moins utile que la PNL dans le milieu scolaire, mais si on veut approfondir la connaissance de notre personnalité ou la connaissance de nos élèves, on peut peut-être l’utiliser. Cette théorie plaide que les individus du même type ont la même vision du monde, mais ce qui fait que chacun est différent est dépendant de la culture, de l’éducation que l'on a reçu et du caractère naturel. Il y le type UN, le perfectionniste, le DEUX, l'altruiste, le TROIS, le battant, le QUATRE, le romantique, le CINQ, l’observateur, le SIX, le loyaliste, le SEPT, l'épicurien, le HUIT, le chef, le NEUF, le médiateur.
Référence :
BARON, Renée, Elisabeth Wagele, L'ennéagramme facile, Éditions Vivez Soleil, Genève, 1995, 254 p.
Conseils :
* Être propre et soigné de sa personne ;
* Avoir confiance en soi ;
* Avoir un bon sens de l’humour ;
* S’intégrer aux activités parascolaires dans l’école ;
* Ne pas avoir peur d’être ridiculisé ;
* Être disponible ;
* Gérer son stress et son énergie ;
* Connaître ses limites personnelles (forces et faiblesses) ;
* Il faut prendre cet emploi un jour à la fois, et à la fin d’une journée, regarder une chose qu’on a bien fait, et non pas ce qui a mal été.
Point de vue professionnel
Conseils
* Établir une bonne relation avec les élèves: Ne pas avoir peur de les toucher, de leur parler en dehors du contexte scolaire, de rire avec eux, et finalement de les aimer.
* Être passionné par l'enseignement et par les jeunes: "Lorsqu'on a le feu sacré, tout va. Mais à partir du jour où on a le feu et que l'on commence à sacrer...c'est à ce moment-là qu'on doit penser à tirer sa révérence."
* Notre méthode personnelle doit susciter les apprentissages qu'on désire voir faire par les élèves.
* On doit tenir compte des différentes façons d'apprendre des gens
* Répondre aux besoins des élèves : L'enseignement ne doit pas être conçu comme une démonstration du savoir du professeur, mais comme l'apport des informations dont les élèves ont besoin pour effectuer les apprentissages nécessaires au développement des capacités voulues.
* Ne pas diviser la matière en partie, mais en faire plutôt un tout :. Il faut faire des relations avec les autres matières et avec l'expérience personnelle du jeune également.
* Être un guide vers l'apprentissage: Il faut favoriser l'éveil à des possibilités nouvelles. Les élèves ont plus tendances à prendre leurs responsabilités s'ils croient que leur réussite dépend de leurs efforts.
* Être créatif, innovateur, ouvert sur le monde.
* Connaître la pédagogie, la matière à enseigner et la didactique.
* Bien préparer ses cours afin d’éviter des problèmes de disciplines et savoir gérer les imprévus.
* Tenir un registre des comportements perturbateurs des élèves afin de pouvoir justifier nos actions face aux parents ou à la direction : Les paroles s’envolent mais les écrits restent....
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Autres références :
* ABRAHAM, Ada, L’enseignant est une personne, Les éditions ESF, Paris, 1984, 162 pages.
Recherche de la personnalité de l’enseignant - stress.
* CARMANT, Lionel, Le métier d'enseignant, Éditions Liber, Montréal, 1996, 135 pages.
Témoignagne d’un enseignant à la retraite.
* CHAMBERLAND, Gilles, Louisette Lavoie, Danielle Marquis.- 20 formules pédagogiques.- Presses de l’Université du Québec, 1997, 176 pages.
Diverses méthodes pédagogiques et proposition d’activités.
* CHARLES, C.M.-La discipline en classe.- Éditions ERPI, St-Laurent, 1997, 349 pages.
Différentes façons de gérer la disciple en classe.
* COLLECTIF.- D’espoir et d’éducation.- Les éditions des Intouchables, 1996, 166 pages.
Opinions et discussions sur l’éducation et le système scolaire.
* DILLON, James T., Eux et moi, le risque d'enseigner, Éditions Fleurus, Paris, 1974, 201 pages.
Expérience d’un enseignant.
* DUFOUR, Michel.- Allégories pour guérir et grandir.- Les éditions JCL, Chicoutimi, 1996, 224 pages.
* DUFOUR, Michel.- Allégories II : Croissance et harmonie.- Les éditions JCL, Chicoutimi, 1997, 312 pages.
Recueil de contes métaphoriques
* FERGUSON, Marilyn, Les enfants du verseau, Éditions Calmann-Lévy, Paris,1981, 335 pages.
Chapitre sur apprendre à apprendre.
* GOLEMAN, Daniel.- L’intelligence émotionnelle.- Éditions Robert Laffont, Paris, 1997, 420 p.
Comment transformer ses émotions en intelligence ou comment gérer ses émotions.
* GORDON, Thomas.- Enseignants efficaces, enseigner et être soi-même.- Les éditions du jour inc., Montréal, 1979, 502 pages.
Comment être un enseignant efficace avec la méthode du Docteur Gordon.
* HOLBORN, Patricia, Marvin Wideen, Ian Andrews.- Devenir enseignant : à la conquête de l’identité professionnelle.- tome 1, Coll.formation des maîtres, les Éditons Logiques, 1993, 238 pages.
* HOLBORN, Patricia, Marvin Wideen, Ian Andrews.- Devenir enseignant : D’une expérience de survie à la maîtrise d’une pratique professionnelle.- tome II, Les éditions Logiques, 1992, 243 pages.
Guide pour le futur enseignant.
* LEGENDRE, Renald.- Une éducation... à éduquer.- Coll. Le défi éducatif, Éditions France-Québec, Montréal, 1979, 310 pages.
Stratégies d’apprentissage, pédagogie et éducation.
* MORIN, Caroline, Patrick Bouvier, Geneviève Juneau.- Être prof.- Les éditions Logiques, Montréal, 1998, 157 pages.
Bible de trucs et conseils pour les futurs enseignants.
* SEGUIN, Benoit, Pour en finir avec l'école sacrifiée, Boréal Éditions, Montréal,1996, 205 pages.
Témoignage d’un jeune enseignant qui s’est retiré du monde de l’éducation après 5 ans.
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2009