Professeurs, parents d’élève,
si vous saviez…
L’école va mal. Tout le monde le sait. Tout le monde le dit. Mais personne ne fait les bons constats. Par intérêt ou par idéologie, on ne dit pas, on ne voit pas à quel point la décomposition de l’école est avancée. Les hommes politiques, les responsables des grands syndicats, les médias, et parfois même jusqu’aux professeurs ne comprennent plus ce qu’il se passe – quand ils ne sont pas, tout simplement, complices.
Aussi, pour vous aider à comprendre, voici quelques constats. Ce sont autant de scandales. La liste n’est pas exhaustive, et vaut aussi bien pour l’enseignement du privé que du public, pour les établissements dits “ de centre ville ” que “ difficiles ”. Vous pouvez combattre ces fléaux.
1. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture correspond encore trop souvent à des méthodes sinon “ globales ” du moins “ semi-globales ”,
2. Le temps consacré à l’apprentissage de la langue ne cesse de baisser dans le primaire et le secondaire.
3. Pour masquer les conséquences de ces sacrifices, les programmes sont allégés, et souvent sans grande cohérence. Les exemples sont innombrables. Il n’est plus nécessaire par exemple qu’un élève sache maîtriser tous les temps de l’indicatif ou la division quand il rentre au collège – même s’il en a besoin pour écrire ou pour comprendre certains autres exercices.
4. En revanche, du primaire au lycée apparaissent des “ cours ” où il n’y a aucune connaissance précise à acquérir.
5. Pour satisfaire les lobbies industriels, mais aussi par fascination pour la “ modernité ”, les élèves sont sans cesse invités à utiliser calculatrices et ordinateurs.
6. Au collège mais aussi au lycée, les “ activités ” proposées aux élèves doivent être organisées en “ séquences ” et subdivisées en “ séances ”.
7. Les inspecteurs de l’Éducation nationale encouragent ces dérives et reprochent de plus en plus souvent aux enseignants de “ faire cours.
.
8. Pour couronner le tout, les concours de recrutement sélectionnent de moins en moins les futurs professeurs sur leurs connaissances, et de plus en plus sur leur conformité idéologique. Il n’est pas grave qu’un professeur de français ne sache pas faire un cours de grammaire ou une dissertation, mais il doit être capable d’animer une classe et de montrer que “ La Cigale et la fourmi ” de La Fontaine possède une morale “ citoyenne ”. Le formatage remplace donc la formation pour les professeurs comme pour les élèves.
Aussi ne faut-il pas s’étonner que le niveau global des élèves soit si faible et que la violence s’installe à l’école. On peut s’étonner, en revanche, que les élèves subissent encore si passivement, en général, une telle violence, et que les enseignants manifestent
si rarement.
si vous saviez…
L’école va mal. Tout le monde le sait. Tout le monde le dit. Mais personne ne fait les bons constats. Par intérêt ou par idéologie, on ne dit pas, on ne voit pas à quel point la décomposition de l’école est avancée. Les hommes politiques, les responsables des grands syndicats, les médias, et parfois même jusqu’aux professeurs ne comprennent plus ce qu’il se passe – quand ils ne sont pas, tout simplement, complices.
Aussi, pour vous aider à comprendre, voici quelques constats. Ce sont autant de scandales. La liste n’est pas exhaustive, et vaut aussi bien pour l’enseignement du privé que du public, pour les établissements dits “ de centre ville ” que “ difficiles ”. Vous pouvez combattre ces fléaux.
1. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture correspond encore trop souvent à des méthodes sinon “ globales ” du moins “ semi-globales ”,
2. Le temps consacré à l’apprentissage de la langue ne cesse de baisser dans le primaire et le secondaire.
3. Pour masquer les conséquences de ces sacrifices, les programmes sont allégés, et souvent sans grande cohérence. Les exemples sont innombrables. Il n’est plus nécessaire par exemple qu’un élève sache maîtriser tous les temps de l’indicatif ou la division quand il rentre au collège – même s’il en a besoin pour écrire ou pour comprendre certains autres exercices.
4. En revanche, du primaire au lycée apparaissent des “ cours ” où il n’y a aucune connaissance précise à acquérir.
5. Pour satisfaire les lobbies industriels, mais aussi par fascination pour la “ modernité ”, les élèves sont sans cesse invités à utiliser calculatrices et ordinateurs.
6. Au collège mais aussi au lycée, les “ activités ” proposées aux élèves doivent être organisées en “ séquences ” et subdivisées en “ séances ”.
7. Les inspecteurs de l’Éducation nationale encouragent ces dérives et reprochent de plus en plus souvent aux enseignants de “ faire cours.
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8. Pour couronner le tout, les concours de recrutement sélectionnent de moins en moins les futurs professeurs sur leurs connaissances, et de plus en plus sur leur conformité idéologique. Il n’est pas grave qu’un professeur de français ne sache pas faire un cours de grammaire ou une dissertation, mais il doit être capable d’animer une classe et de montrer que “ La Cigale et la fourmi ” de La Fontaine possède une morale “ citoyenne ”. Le formatage remplace donc la formation pour les professeurs comme pour les élèves.
Aussi ne faut-il pas s’étonner que le niveau global des élèves soit si faible et que la violence s’installe à l’école. On peut s’étonner, en revanche, que les élèves subissent encore si passivement, en général, une telle violence, et que les enseignants manifestent
si rarement.