Ces derniers temps, les salaires ont augmenté, la vie devient de plus en plus cher, y compris le mouton de l’Aïd…
Après la saignée de la rentrée scolaire qui a fait mal au budget des petites et moyennes bourses, l’Aïd El Adha qui avance à grandes enjambées fera le reste. D’autant plus que le prix du mouton prend ces jours-ci la tangente au grand dam des familles à budget réduit. Pour s’offrir le rituel d’Abraham, de nombreuses familles, qui n’ont pas le choix, optent pour un mouton à crédit ou le payement échelonné. «L’augmentation du prix du mouton est un refrain qui revient chaque année à la même période. Le client qui demeure l’éternel dindon de la farce, ne peut rien faire face au diktat des revendeurs, qu’ils soient éleveurs ou non. Pour faire plaisir à nos enfants nous sommes obligés d’acheter à crédit ou diviser par trois ou quatre le montant du mouton», diront de nombreux pères de familles interrogés sur la question.
«Ce ne sont pas uniquement les spéculateurs et autres intermédiaires qui font monter les prix du mouton à l’approche de l’Aïd, mais certains gros éleveurs mettent leur grain de sel. Ils participent eux aussi aux enchères, rien que pour booster leurs recettes. D’autant plus qu’ils sont en mesure en pareilles circonstances de quadripler leurs gains. Le profit est à l’origine de cette flambée. Par le passé, ces gens-là se cachaient derrière la sécheresse. Cette année, ils n’ont ni excuse ni alibi. En l’absence d’un organe régulateur devant mettre un terme à ces pratiques, le client demeure l’éternel dindon de la farce», soulignent de nombreux éleveurs et professionnels de la filière ovine ayant tenu à condamner de telles pratiques portant non seulement préjudice à la filière mais saignant davantage les familles au budget limité. Les conditions climatiques favorables à l’élevage et l’abondance de l’aliment sont d’après nos interlocuteurs les autres causes de la flambée n’épargnant pas les souk et marchés des Hauts Plateaux sétifiens où les prix des ovins oscillent entre 30 000 et plus de 60 000 DA/l’unité.
Les pères de familles, pas trop regardant sur des prix prenant la tangente, ne sont pas, d’après les professionnels de la branche, exempts de tout reproche. Avec une aussi importante offre, protégée dans une certaine mesure par les dernières mesures du gouvernement traquant la contrebande à nos frontières par lesquelles une partie de notre cheptel était exportée frauduleusement vers l’étranger, à l’approche de l’Aïd, les prix seront, diront nos interlocuteurs négociés à la baisse. Un tel pronostic va sans nul doute remonter le moral des ménages saignés par le Ramadhan, l’Aïd et la rentrée scolaire.
Après la saignée de la rentrée scolaire qui a fait mal au budget des petites et moyennes bourses, l’Aïd El Adha qui avance à grandes enjambées fera le reste. D’autant plus que le prix du mouton prend ces jours-ci la tangente au grand dam des familles à budget réduit. Pour s’offrir le rituel d’Abraham, de nombreuses familles, qui n’ont pas le choix, optent pour un mouton à crédit ou le payement échelonné. «L’augmentation du prix du mouton est un refrain qui revient chaque année à la même période. Le client qui demeure l’éternel dindon de la farce, ne peut rien faire face au diktat des revendeurs, qu’ils soient éleveurs ou non. Pour faire plaisir à nos enfants nous sommes obligés d’acheter à crédit ou diviser par trois ou quatre le montant du mouton», diront de nombreux pères de familles interrogés sur la question.
«Ce ne sont pas uniquement les spéculateurs et autres intermédiaires qui font monter les prix du mouton à l’approche de l’Aïd, mais certains gros éleveurs mettent leur grain de sel. Ils participent eux aussi aux enchères, rien que pour booster leurs recettes. D’autant plus qu’ils sont en mesure en pareilles circonstances de quadripler leurs gains. Le profit est à l’origine de cette flambée. Par le passé, ces gens-là se cachaient derrière la sécheresse. Cette année, ils n’ont ni excuse ni alibi. En l’absence d’un organe régulateur devant mettre un terme à ces pratiques, le client demeure l’éternel dindon de la farce», soulignent de nombreux éleveurs et professionnels de la filière ovine ayant tenu à condamner de telles pratiques portant non seulement préjudice à la filière mais saignant davantage les familles au budget limité. Les conditions climatiques favorables à l’élevage et l’abondance de l’aliment sont d’après nos interlocuteurs les autres causes de la flambée n’épargnant pas les souk et marchés des Hauts Plateaux sétifiens où les prix des ovins oscillent entre 30 000 et plus de 60 000 DA/l’unité.
Les pères de familles, pas trop regardant sur des prix prenant la tangente, ne sont pas, d’après les professionnels de la branche, exempts de tout reproche. Avec une aussi importante offre, protégée dans une certaine mesure par les dernières mesures du gouvernement traquant la contrebande à nos frontières par lesquelles une partie de notre cheptel était exportée frauduleusement vers l’étranger, à l’approche de l’Aïd, les prix seront, diront nos interlocuteurs négociés à la baisse. Un tel pronostic va sans nul doute remonter le moral des ménages saignés par le Ramadhan, l’Aïd et la rentrée scolaire.