Ma demeure éternelle
Si la vie se limite aux mots
Je voudrais en faire
Une demeure éternelle
Sous la beauté des étoiles
Le sourire des astres
A séduire les sirènes
Au bord des rivières
Je m’en vais
Fier et content
Chantant la bohème
Tout en oubliant
Mes pas dans le vide
Mâchant mes rêves
À vau l’eau
Très vite je m'éveille
À égrener mes illusions de poète exile
En cet espace d’usure verrouillé
Comme le monde est petit
Baudelaire s’est ressuscité
À relire ses fleurs
Pour y retourner en son lit éternel
Et Rimbaud m’a remis la clé
De sa saison en enfer
C’est ici que j’ai appris
À aimer la vie et les gens
Caresser les muses
En ce train
Qui s’en va à l’infini
Sans recul ni retour
Si la vie se limite aux mots
Je voudrais en faire
Une demeure éternelle
Sous la beauté des étoiles
Le sourire des astres
A séduire les sirènes
Au bord des rivières
Je m’en vais
Fier et content
Chantant la bohème
Tout en oubliant
Mes pas dans le vide
Mâchant mes rêves
À vau l’eau
Très vite je m'éveille
À égrener mes illusions de poète exile
En cet espace d’usure verrouillé
Comme le monde est petit
Baudelaire s’est ressuscité
À relire ses fleurs
Pour y retourner en son lit éternel
Et Rimbaud m’a remis la clé
De sa saison en enfer
C’est ici que j’ai appris
À aimer la vie et les gens
Caresser les muses
En ce train
Qui s’en va à l’infini
Sans recul ni retour