Faites comme l’arbre ; changez vos feuilles et gardez vos racines » ou Changez vos idées et gardez vos principes
S’AGIT-IL DE " CONFLIT DE GÉNÉRATIONS OU RUPTURE CULTURELLE" ?
Tout un questionnement en effet. De mon point de vue, il s’agit bien des deux.
CONFLIT DE GÉNÉRATION ?
S’agissant de notre propre cas, le conflit entre l’ancienne et la nouvelle génération est réel et a toujours existé, car tout simplement traditionnel et récurent depuis la nuit des temps. Nous n’avons qu’à nous rappeler les difficultés que nous avions eues, nous-mêmes alors adolescents, à communiquer avec nos parents et inversement. Par contre, on était plus à l’aise avec nos grands-parents que nous sollicitions d’ailleurs régulièrement pour leur confier nos messages pour qu’ils les transmettre à leurs propres enfants (devenus nos parents), avec plus de chances et de facilités d’obtenir ce qu’on voulait.
RUPTURE CULTURELLE ?
Toujours dans notre cas, ce qui est plutôt nouveau dans notre environnement socio-culturel spécifique depuis maintenant pratiquement deux générations, ce sont les VALEURS qui apparaissent faire les frais d’une évolution des temps et des MŒURS qui ne sont pas du goût de tous. Ahmed Chawqui affirmait bien dans ce contexte :
إنما الأمم الأخلاق ما بقيت
فإن ُ ذهبت أخلاقهم هم ذهبوا
Il est inutile de revenir sur les constats sans cesse "rabâchés" à ce sujet qui ne font que continuer à nous plonger dans l’amertume et la rancœur qui ne mènent nulle part ou bien de s’acharner vainement à imputer les responsabilités à d’autres et souvent en tentant vainement de se disculper, alors que tout un chacun y est impliqué, d’une manière ou d’une autre dans leur occurrence.
Il est cependant essentiel de s’attacher à réhabiliter un certain nombre de vertus qui ont toujours fait la force des générations précédentes et qui se sont effilochées sournoisement au fil du temps jusqu’à en perdre complètement leur sens originel. Ne dit-on pas " Qui croit devoir fermer les yeux sur quelque chose, se voit bientôt forcé de les fermer sur tout ", écrivait Jean Jacques Rousseau à juste titre. Quelques pistes peuvent être suggérées et mises en œuvre dans le cadre d’une action d’envergure visant surtout les très jeunes enfants, dès l’enfance préscolaire et scolaire. Il s’agira d’inculquer, solidement et durablement, à l’enfant, les fondements de base d’une éducation qui permettra de construire le futur citoyen qui sera utile et pratique pour sa communauté et tiendra un rôle à part entière dans l’évolution de sa communauté. Pour ce faire, plusieurs organes d’importance primordiale, devront être directement impliqués à côté de l’Ecole en particulier, les parents. En somme, les éducateurs devront réapprendre à servir au lieu de se servir !
PROPOSITIONS
Les lignes directrices de cette éducation seront :
- Regagner la confiance perdue auprès des adultes et des institutions ; en effet, comme disait un sage : « Dans une relation, l’honnêteté et la confiance doivent exister, car si elles n’existent pas, cette relation ne pourra exister",
- Recouvrer le respect fortement ébranlé des principes et des règles de bonne conduite et de sains comportements. Socrate avait raison de penser que …"Tout vice provient de l’ignorance … En conséquence, la vertu est la connaissance et la connaissance du bien découle de la bonne conduite".
- Raffermir le sens de la morale dénaturée, aujourd’hui, dans nos relations inter-personnelles.
- Gérer au mieux les confrontations potentielles et inévitables, en évitant l’exclusion et en améliorant notre sens de la communication par une meilleure écoute.
- Engager les parents à assumer pleinement leurs responsabilités, souvent délaissées et à faire preuve de plus d’attention en écoutant mieux leurs enfants.
- Rétablir le lien logique rompu et complémentaire entre la famille et l’école en passant par celui de la rue. On dit bien que « L'Enseignant médiocre raconte, le bon enseignant explique, le très bon enseignant démontre, l'excellent enseignant lui INSPIRE ", déclarait William Arthur Ward. Ainsi, on devrait tous se sentir quelque part dans la peau d'éducateurs.
- Résister à l’invasion de plus en plus grande et pernicieuse des médias étrangers en développant une « contre-offensive » basée sur des programmes spécifiques, éducatifs et culturels appropriés.
- Refaçonner et réadapter notre état d’esprit mis à mal, en adéquation et en s’adaptant à l’évolution des technologies modernes dans le respect de nos valeurs.
- Réhabiliter la lecture méprisée en mettant à la disposition des jeunes un ensemble d’ouvrages appropriés culturels, comme de moyens éducatifs d’accompagnement ; il s’agit d’ouvrir partout, au niveau de l’école et de la commune, des bibliothèques et des salles de lecture, en parallèle avec des ateliers pour l’apprentissage de l’écriture.
CONCLUSION
Il s’agit de retrouver le modèle exemplaire authentique qui incarne la référence à suivre à travers les pères, mères, grands-frères ou grandes sœurs, hommes de bien, sages…
Le philosophe grec, Platon, affirmait si bien : " Lorsque les pères s’habituent à laisser faire leurs enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte des paroles de leurs père, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie ".
S’AGIT-IL DE " CONFLIT DE GÉNÉRATIONS OU RUPTURE CULTURELLE" ?
Tout un questionnement en effet. De mon point de vue, il s’agit bien des deux.
CONFLIT DE GÉNÉRATION ?
S’agissant de notre propre cas, le conflit entre l’ancienne et la nouvelle génération est réel et a toujours existé, car tout simplement traditionnel et récurent depuis la nuit des temps. Nous n’avons qu’à nous rappeler les difficultés que nous avions eues, nous-mêmes alors adolescents, à communiquer avec nos parents et inversement. Par contre, on était plus à l’aise avec nos grands-parents que nous sollicitions d’ailleurs régulièrement pour leur confier nos messages pour qu’ils les transmettre à leurs propres enfants (devenus nos parents), avec plus de chances et de facilités d’obtenir ce qu’on voulait.
RUPTURE CULTURELLE ?
Toujours dans notre cas, ce qui est plutôt nouveau dans notre environnement socio-culturel spécifique depuis maintenant pratiquement deux générations, ce sont les VALEURS qui apparaissent faire les frais d’une évolution des temps et des MŒURS qui ne sont pas du goût de tous. Ahmed Chawqui affirmait bien dans ce contexte :
إنما الأمم الأخلاق ما بقيت
فإن ُ ذهبت أخلاقهم هم ذهبوا
Il est inutile de revenir sur les constats sans cesse "rabâchés" à ce sujet qui ne font que continuer à nous plonger dans l’amertume et la rancœur qui ne mènent nulle part ou bien de s’acharner vainement à imputer les responsabilités à d’autres et souvent en tentant vainement de se disculper, alors que tout un chacun y est impliqué, d’une manière ou d’une autre dans leur occurrence.
Il est cependant essentiel de s’attacher à réhabiliter un certain nombre de vertus qui ont toujours fait la force des générations précédentes et qui se sont effilochées sournoisement au fil du temps jusqu’à en perdre complètement leur sens originel. Ne dit-on pas " Qui croit devoir fermer les yeux sur quelque chose, se voit bientôt forcé de les fermer sur tout ", écrivait Jean Jacques Rousseau à juste titre. Quelques pistes peuvent être suggérées et mises en œuvre dans le cadre d’une action d’envergure visant surtout les très jeunes enfants, dès l’enfance préscolaire et scolaire. Il s’agira d’inculquer, solidement et durablement, à l’enfant, les fondements de base d’une éducation qui permettra de construire le futur citoyen qui sera utile et pratique pour sa communauté et tiendra un rôle à part entière dans l’évolution de sa communauté. Pour ce faire, plusieurs organes d’importance primordiale, devront être directement impliqués à côté de l’Ecole en particulier, les parents. En somme, les éducateurs devront réapprendre à servir au lieu de se servir !
PROPOSITIONS
Les lignes directrices de cette éducation seront :
- Regagner la confiance perdue auprès des adultes et des institutions ; en effet, comme disait un sage : « Dans une relation, l’honnêteté et la confiance doivent exister, car si elles n’existent pas, cette relation ne pourra exister",
- Recouvrer le respect fortement ébranlé des principes et des règles de bonne conduite et de sains comportements. Socrate avait raison de penser que …"Tout vice provient de l’ignorance … En conséquence, la vertu est la connaissance et la connaissance du bien découle de la bonne conduite".
- Raffermir le sens de la morale dénaturée, aujourd’hui, dans nos relations inter-personnelles.
- Gérer au mieux les confrontations potentielles et inévitables, en évitant l’exclusion et en améliorant notre sens de la communication par une meilleure écoute.
- Engager les parents à assumer pleinement leurs responsabilités, souvent délaissées et à faire preuve de plus d’attention en écoutant mieux leurs enfants.
- Rétablir le lien logique rompu et complémentaire entre la famille et l’école en passant par celui de la rue. On dit bien que « L'Enseignant médiocre raconte, le bon enseignant explique, le très bon enseignant démontre, l'excellent enseignant lui INSPIRE ", déclarait William Arthur Ward. Ainsi, on devrait tous se sentir quelque part dans la peau d'éducateurs.
- Résister à l’invasion de plus en plus grande et pernicieuse des médias étrangers en développant une « contre-offensive » basée sur des programmes spécifiques, éducatifs et culturels appropriés.
- Refaçonner et réadapter notre état d’esprit mis à mal, en adéquation et en s’adaptant à l’évolution des technologies modernes dans le respect de nos valeurs.
- Réhabiliter la lecture méprisée en mettant à la disposition des jeunes un ensemble d’ouvrages appropriés culturels, comme de moyens éducatifs d’accompagnement ; il s’agit d’ouvrir partout, au niveau de l’école et de la commune, des bibliothèques et des salles de lecture, en parallèle avec des ateliers pour l’apprentissage de l’écriture.
CONCLUSION
Il s’agit de retrouver le modèle exemplaire authentique qui incarne la référence à suivre à travers les pères, mères, grands-frères ou grandes sœurs, hommes de bien, sages…
Le philosophe grec, Platon, affirmait si bien : " Lorsque les pères s’habituent à laisser faire leurs enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte des paroles de leurs père, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie ".
