Sujet de Bac 2009
Sujet 2 : Langues étrangères
TEXTE
Gérer
l’eau
La sècheresse, encore la
sècheresse ; on a beau être conscient du problème, on continue à rester inerte
devant ce fléau, dont on sait pourtant qu’il va se reproduire d’année en année.
On le commente comme pour conjurer le sort. Tantôt ce sont les paysans qui
viennent expliquer soit le désastre, soit pourquoi ils arrosent malgré
tout. Tantôt ce sont les écologistes qui viennent dénoncer le
gaspillage de l’eau. Et, entre les deux, les maires de communes rurales tentent
à coups d’arrêtés de gérer de gérer la crise en essayant bien sûr de satisfaire
tout le monde et en espérant que le préfet prendra seul les décisions rudes
mais nécessaires. En attendant que, dans les mêmes zones sèches où les sols
sont devenus imperméables, un violant orage provoque des glissements de terrain
ou des inondations. Tout cela est non seulement parfaitement gérable, mais aussi
largement évitable, à condition bien sûr de s’en donner les moyens,
c’est-à-dire de prévoir, un mot qui a disparu du dictionnaire public politique.
Lorsque je dis qu’on a rien fait ce n’est pas
exact. Je devrais dire : on a fait un petit peu, mais on s’est arrêté en
chemin. C’est dommage, car le travail de surveillance des nappes phréatiques a
donné de bons résultats. Il faut franchir une étape de plus, passer de
l’observation à l’action ! Parmi les nouvelles technologies à mettre en
œuvre, il y a bien sûr le recyclage des eaux usées. Au lieu de les rejeter
purement simplement, il faut désormais les nettoyer et réutiliser pour
l’arrosage ou les réinjecter dans un aquifère[1]
(1). Pourquoi arrose-t-on le maïs avec de l’eau propre, alors qu’on pourrait
très bien utiliser l’eau de recyclage filtrée ?
Voilà pour l’amant[2]
. L’aval[3]
c’est le développement de plantes qui consomment moins d’eau. En Afrique du
sud, les biologistes travaillent avec succès sur les plantes OGM qui résistent
à la sécheresse. Il sera bientôt possible d’avoir des maïs avec telles
propriétés.
Les compétences humaines et les
ressources existent pour résoudre le problème. C’est une question de
volonté !
Adapté de Claude
Allègre /L’Express / 15/08/2005
Questions
I/ Compréhension (12 points)
1- «On
continue à rester inerte devant ce fléau ». De quel fléau
s’agit –il dans le texte ?
2-
Relevez la
phrase qui montre les conséquences négatives de l’inaction face à la sècheresse.
3-
Relevez du
premier paragraphe quatre mots appartenant au champ lexical de la parole.
4-
« Passer de
l’observation à l’action ». Classez
les expressions suivantes en deux colonnes selon qu’elles revoient à
l’observation ou à l’action :
Commentez le fléau / recycler les eaux usées /
expliquer le désastre / dénoncer le
gaspillage de l’eau / prévoir les
solutions / développer des planante résistantes à la
sécheresse.
5.
Quelle solution l’auteur a- t –il proposé pour récupérer l’eau ?
Répondez en relevant du texte l’expression
qui le montre.
6. Relevez
du texte un exemple d’une mauvaise utilisation de l’eau.
7. « Il sera bientôt possible d’avoir
des maïs avec telles propriétés. » Relevez ces deux propriétés.
8. « C’est une question de volonté ».
Cette phrase s’oppose à :
a-
on continue à
rester inerte devant ce fléau.
b-
Tout cela est
parfaitement gérable.
c-
Il faut passer
de l’observation à l’action
II – PRODUCTION ECRITE :
(08points)
Traitez l’un des deux sujets au choix
Partagez –vous ce point de vue ? Justifiez
en une quinzaine de lignes, votre réponse à l’aide d’arguments et d’exemples
personnels.
[1] Aquifère : qui contient de
l’eau
[2] Amant : qui vient avant où
en premier
[3]
Aval :
qui vient après ou qui suit
Sujet 2 : Langues étrangères
TEXTE
Gérer
l’eau
La sècheresse, encore la
sècheresse ; on a beau être conscient du problème, on continue à rester inerte
devant ce fléau, dont on sait pourtant qu’il va se reproduire d’année en année.
On le commente comme pour conjurer le sort. Tantôt ce sont les paysans qui
viennent expliquer soit le désastre, soit pourquoi ils arrosent malgré
tout. Tantôt ce sont les écologistes qui viennent dénoncer le
gaspillage de l’eau. Et, entre les deux, les maires de communes rurales tentent
à coups d’arrêtés de gérer de gérer la crise en essayant bien sûr de satisfaire
tout le monde et en espérant que le préfet prendra seul les décisions rudes
mais nécessaires. En attendant que, dans les mêmes zones sèches où les sols
sont devenus imperméables, un violant orage provoque des glissements de terrain
ou des inondations. Tout cela est non seulement parfaitement gérable, mais aussi
largement évitable, à condition bien sûr de s’en donner les moyens,
c’est-à-dire de prévoir, un mot qui a disparu du dictionnaire public politique.
Lorsque je dis qu’on a rien fait ce n’est pas
exact. Je devrais dire : on a fait un petit peu, mais on s’est arrêté en
chemin. C’est dommage, car le travail de surveillance des nappes phréatiques a
donné de bons résultats. Il faut franchir une étape de plus, passer de
l’observation à l’action ! Parmi les nouvelles technologies à mettre en
œuvre, il y a bien sûr le recyclage des eaux usées. Au lieu de les rejeter
purement simplement, il faut désormais les nettoyer et réutiliser pour
l’arrosage ou les réinjecter dans un aquifère[1]
(1). Pourquoi arrose-t-on le maïs avec de l’eau propre, alors qu’on pourrait
très bien utiliser l’eau de recyclage filtrée ?
Voilà pour l’amant[2]
. L’aval[3]
c’est le développement de plantes qui consomment moins d’eau. En Afrique du
sud, les biologistes travaillent avec succès sur les plantes OGM qui résistent
à la sécheresse. Il sera bientôt possible d’avoir des maïs avec telles
propriétés.
Les compétences humaines et les
ressources existent pour résoudre le problème. C’est une question de
volonté !
Adapté de Claude
Allègre /L’Express / 15/08/2005
Questions
I/ Compréhension (12 points)
1- «On
continue à rester inerte devant ce fléau ». De quel fléau
s’agit –il dans le texte ?
2-
Relevez la
phrase qui montre les conséquences négatives de l’inaction face à la sècheresse.
3-
Relevez du
premier paragraphe quatre mots appartenant au champ lexical de la parole.
4-
« Passer de
l’observation à l’action ». Classez
les expressions suivantes en deux colonnes selon qu’elles revoient à
l’observation ou à l’action :
Commentez le fléau / recycler les eaux usées /
expliquer le désastre / dénoncer le
gaspillage de l’eau / prévoir les
solutions / développer des planante résistantes à la
sécheresse.
OBSERVATION | ACTION |
- - - | - - - |
5.
Quelle solution l’auteur a- t –il proposé pour récupérer l’eau ?
Répondez en relevant du texte l’expression
qui le montre.
6. Relevez
du texte un exemple d’une mauvaise utilisation de l’eau.
7. « Il sera bientôt possible d’avoir
des maïs avec telles propriétés. » Relevez ces deux propriétés.
8. « C’est une question de volonté ».
Cette phrase s’oppose à :
a-
on continue à
rester inerte devant ce fléau.
b-
Tout cela est
parfaitement gérable.
c-
Il faut passer
de l’observation à l’action
II – PRODUCTION ECRITE :
(08points)
Traitez l’un des deux sujets au choix
- Faites,
en une dizaine de lignes, le compte
rendu objectif de ce texte - «Les
compétences humaines et les ressources existent pour résoudre le problème
(la sécheresse) »
Partagez –vous ce point de vue ? Justifiez
en une quinzaine de lignes, votre réponse à l’aide d’arguments et d’exemples
personnels.
[1] Aquifère : qui contient de
l’eau
[2] Amant : qui vient avant où
en premier
[3]
Aval :
qui vient après ou qui suit