merci de m'aider à identifier le type de ce texte.
Texte :
Il va sans dire que la violence est inscrite dans les gènes de chaque être vivant puisque la vie est une lutte perpétuelle pour survivre. L´homme qui naît est confronté aux dangers de toutes sortes qu´ils viennent du milieu extérieur, de bêtes sauvages, de microbes, d´individus de son espèce. Il doit mener perpétuellement un combat contre ceux qui menacent son existence, son territoire, ses ressources...
Cependant, malgré cela, cette violence même en temps de paix, ne disparaît pas, elle a même tendance à augmenter au fil des ans d´une manière inquiétante et affecte toutes les couches sociales. Si, avant, on disait que la misère, la mal-vie sont les terreaux de la délinquance et l´expression de la violence gratuite, les quartiers chics des pays développés ne sont pas épargnés par ce mal étrange qui ronge toutes les sociétés: les fusillades, les tueries sont devenues récurrentes dans un pays comme les Etats-Unis.
Les noms d´universités, d´écoles, de campus qui ont connu ces tragédies s´égrènent comme un chapelet d´horreurs. Même les pays européens, comme la Finlande, l´Allemagne, commencent à connaître ce fléau qui se limitait jadis à de simples affrontements entre bandes rivales dans les quartiers périphériques. Les psychologues, les sociologues tentent de trouver une réponse à cette explosion de la violence et à cette montée de la délinquance qui affecte tous les âges: perte des valeurs familiales, difficultés sociales dues à l´évolution de la société industrielle, disparition des solidarités traditionnelles, programmes violents à la télévision.
Les lycées, les collèges et même les écoles primaires sont souvent le cadre de tragédies: il est devenu courant qu´un enseignant soit poignardé par un élève, ou qu´un élève soit victime d´un règlement de compte à l´arme blanche. Le racket, les rixes, la drogue ont envahi les établissements scolaires. Et l´Europe ou l´Amérique ont passé le virus aux pays du Sud.
L´actualité récente fait état de mort d´homme à l´intérieur ou à proximité des établissements scolaires ou universitaires où le port d´arme est devenu un phénomène nouveau et inquiétant. La violence qui, jusqu´à maintenant, était confinée aux stades et aux quartiers déborde sur l´école.
Est-ce parce que l´école a perdu sa valeur de symbole et de facteur de réussite sociale? Est-ce parce que l´enseignant qui, jadis, était vénéré comme un père ou comme un exemple social, a subi une dégringolade au bas de l´échelle sociale? Ou bien est-ce parce que tout simplement, tous les repères qui font l´équilibre d´une société ont disparu: travail, justice, famille, patrie
Selim M'SILIL'Expression : 01 - 06 - 2009
Texte :
Il va sans dire que la violence est inscrite dans les gènes de chaque être vivant puisque la vie est une lutte perpétuelle pour survivre. L´homme qui naît est confronté aux dangers de toutes sortes qu´ils viennent du milieu extérieur, de bêtes sauvages, de microbes, d´individus de son espèce. Il doit mener perpétuellement un combat contre ceux qui menacent son existence, son territoire, ses ressources...
Cependant, malgré cela, cette violence même en temps de paix, ne disparaît pas, elle a même tendance à augmenter au fil des ans d´une manière inquiétante et affecte toutes les couches sociales. Si, avant, on disait que la misère, la mal-vie sont les terreaux de la délinquance et l´expression de la violence gratuite, les quartiers chics des pays développés ne sont pas épargnés par ce mal étrange qui ronge toutes les sociétés: les fusillades, les tueries sont devenues récurrentes dans un pays comme les Etats-Unis.
Les noms d´universités, d´écoles, de campus qui ont connu ces tragédies s´égrènent comme un chapelet d´horreurs. Même les pays européens, comme la Finlande, l´Allemagne, commencent à connaître ce fléau qui se limitait jadis à de simples affrontements entre bandes rivales dans les quartiers périphériques. Les psychologues, les sociologues tentent de trouver une réponse à cette explosion de la violence et à cette montée de la délinquance qui affecte tous les âges: perte des valeurs familiales, difficultés sociales dues à l´évolution de la société industrielle, disparition des solidarités traditionnelles, programmes violents à la télévision.
Les lycées, les collèges et même les écoles primaires sont souvent le cadre de tragédies: il est devenu courant qu´un enseignant soit poignardé par un élève, ou qu´un élève soit victime d´un règlement de compte à l´arme blanche. Le racket, les rixes, la drogue ont envahi les établissements scolaires. Et l´Europe ou l´Amérique ont passé le virus aux pays du Sud.
L´actualité récente fait état de mort d´homme à l´intérieur ou à proximité des établissements scolaires ou universitaires où le port d´arme est devenu un phénomène nouveau et inquiétant. La violence qui, jusqu´à maintenant, était confinée aux stades et aux quartiers déborde sur l´école.
Est-ce parce que l´école a perdu sa valeur de symbole et de facteur de réussite sociale? Est-ce parce que l´enseignant qui, jadis, était vénéré comme un père ou comme un exemple social, a subi une dégringolade au bas de l´échelle sociale? Ou bien est-ce parce que tout simplement, tous les repères qui font l´équilibre d´une société ont disparu: travail, justice, famille, patrie
Selim M'SILIL'Expression : 01 - 06 - 2009