Enseignement ou Éducation Un article wikipedia
Il est souvent facile de confondre enseignement et éducation. En effet,
ce dernier terme, beaucoup plus général, correspond à la formation
globale d'un individu, à divers niveaux (au niveau religieux, moral,
social, technique, scientifique, médical, etc.). Le terme enseignement,
de son côté, se réfère plutôt à un mode d'éducation bien précis, soit
celui du développement des connaissances des élèves à l'aide de signes
(la transmission des connaissances est en soi impossible, on ne
transmet pas de connaissances). « Signes » et « enseignement » dérivent
d'ailleurs de la même racine latine. Ces signes utilisés pour permettre
l'acquisition de connaissances font référence au langage parlé et écrit.
Ainsi, l'enseignement est un mode d'éducation bien spécifique que l'on
retrouve dans nos écoles modernes où un maître, devant et/ou avec un
groupe d'élèves, transmet verbalement et/ou activement (souvent appuyé
par des documents écrits, des mises en situation...) un ensemble de
savoirs. L'apprentissage effectué dans des ateliers ou dans des
laboratoires où les élèves, guidés par un maître, apprennent de leurs
essais et erreurs, n'est donc pas, à proprement parler, de
l'enseignement. Dans ce cas, on pourrait aussi employer le terme de
formation.
Enseigner est donc éduquer, mais éduquer n'est pas forcément enseigner.
Qu'enseigner ?
À la lumière des récents développements au niveau de la pédagogie, il
semble que ce ne soit pas tous les sujets scolaires qui se transmettent
uniquement à l'aide de l'enseignement.
L'histoire semble être une des disciplines qui se prête le mieux à
l'enseignement, du simple fait qu'il s'agit d'une transmission
d'informations d'une personne à une autre et que cela n'implique pas la
maîtrise de techniques (sauf s'il s'agit bien sûr de la méthode de
recherche historique).
D'un autre côté, l'éducation physique et la musique, qui s'apprennent
par la pratique, laissent peu de place à l'enseignement, à proprement
parler. Bien sûr, les connaissances théoriques enseignées viendront
faciliter ces apprentissages.
Entre ces deux extrêmes, l'apprentissage d'autres disciplines telles
que l'écriture, les mathématiques et les sciences par exemple,
s'appuient sur un mélange d'enseignement et de pratique, l'enseignement
enrichissant la pratique et la pratique soulevant des questions qui
seront résolues par l'enseignement.
Pour la plupart des élèves, posséder et appliquer une connaissance au
moment opportun ne se fait pas de façon automatique. Par exemple, de
nombreux élèves voient de nombreuses « personnes » qui font
régulièrement des fautes d'orthographe lors de productions écrites.
Elles ne respectent pas les règles que, pourtant, elles connaissent. Il
s'agit donc de l'une des limites majeures de l'enseignement.
La place de l'enseignement dans les écoles d'aujourd'hui
Les courants actuels en pédagogie, inspirés des pédagogies dites
alternatives, telles celle de Célestin Freinet et de Maria Montessori
ainsi que des théories de l'apprentissage du constructivisme de Jean
Piaget et le socio-constructivisme de Lev Vygotski, tendent de plus en
plus à demander des élèves des productions concrètes plutôt que de
mémoriser un certain contenu. Par exemple, on demandera aux élèves
d'être capables de réaliser des problèmes mathématiques appliqués à des
situations concrètes ou bien on leur demandera de réaliser des
productions écrites réelles et publiables (un journal de classe ou un
site web par exemple). Naturellement, dans ce type de pédagogie, où
l'enfant est de plus en plus amené à rechercher les informations par
lui même, l'enseignement à proprement parler y perd sa place
privilégiée et est de plus en plus considéré comme un moyen pédagogique
parmi d'autres.
Face à cette évolution, nous pouvons rencontrer dans les classes deux
principales réactions néfastes pédagogiquement. Tout d'abord, il existe
une certaine réticence au changement où des enseignants et professeurs
en restent à leur bonnes vieilles méthodes par lesquelles ils ont
appris et « qui ont fait leurs preuves ». De plus, une pédagogie basée
sur l'enseignement semble, à première vue, beaucoup économique en temps
et énergie pour l'enseignant. Bien sûr, si l'élève, après avoir reçu un
enseignement, est incapable d'appliquer ces connaissances, on réalise
qu'il n'y a pas ici d'économie de temps et d'énergie.
L'autre réaction néfaste consiste à rejeter tout simplement
l'enseignement et de ne miser que sur des productions d'élèves et sur
la découverte par eux-même. Il est simplement utopique de croire que
cela puisse être possible dans toutes situations. Soit parce que les
objectifs d'apprentissage visés ne s'y prête pas facilement (comment un
élève pourrait apprendre par lui-même la règle d'accord du participe
passé), ou simplement parce que cette approche demanderait beaucoup
trop de temps, d'énergie et de moyens (comme demander aux élèves de
reconstruire le tableau périodique au complet, par des manipulations
chimiques).
La logique et le bon sens sont donc requis des professeurs dans le
recours ou non de l'enseignement dans l'atteinte des objectifs
pédagogiques fixés. N'oublions pas que le choix d'une méthode est
toujours intimement liée au but à atteindre.
L'enseignement ne résulte pas seulement du domaine de l'"éducation
nationale"! Car toute personne ayant un vécu, des connaissances,et une
capacité à enseigner... peut être conduite à le/les partager avec une
personne portant intérêt à la chose. Ce qui donne par la suite la
complexité de l'éducation proprement dite (what does it mean?).
Ressources humaines et enseignement
Face aux problèmes auxquels l'humanité est confrontée il est nécessaire
de mobiliser toutes les ressources intellectuelles disponibles afin de
trouver des solutions. Les élèves et étudiants doivent développer les
comportements nécessaires pour une construction collective de savoir.
Mais les élèves et étudiants peuvent être habilités à construire
collectivement du savoir virtuellement en dehors des cours. Les
attitudes à adopter sont les suivantes:
* Être conscient qu'on est porteur de ressources
* Être conscient qu'il est nécessaire d'accroître son potentiel afin de gagner en attractivité dans son groupe
* Être conscient qu'il est possible d'augmenter son savoir en communiquant
* Être conscient qu'il est possible d'augmenter son savoir en le partageant avec autrui
* Capacité à identifier les ressources d'autres membres du groupe et de les mettre à la disposition du groupe
* Capacité de déclencher un processus de transformation d'informations en savoir au sein d'un groupe
* Capacité de chercher activement des ressources à l'extérieur du groupe
* Capacité de mettre en rapport ceux qui offrent des ressources et ceux qui en cherchent
* Capacité d'organiser une réflexion collective
Il est souvent facile de confondre enseignement et éducation. En effet,
ce dernier terme, beaucoup plus général, correspond à la formation
globale d'un individu, à divers niveaux (au niveau religieux, moral,
social, technique, scientifique, médical, etc.). Le terme enseignement,
de son côté, se réfère plutôt à un mode d'éducation bien précis, soit
celui du développement des connaissances des élèves à l'aide de signes
(la transmission des connaissances est en soi impossible, on ne
transmet pas de connaissances). « Signes » et « enseignement » dérivent
d'ailleurs de la même racine latine. Ces signes utilisés pour permettre
l'acquisition de connaissances font référence au langage parlé et écrit.
Ainsi, l'enseignement est un mode d'éducation bien spécifique que l'on
retrouve dans nos écoles modernes où un maître, devant et/ou avec un
groupe d'élèves, transmet verbalement et/ou activement (souvent appuyé
par des documents écrits, des mises en situation...) un ensemble de
savoirs. L'apprentissage effectué dans des ateliers ou dans des
laboratoires où les élèves, guidés par un maître, apprennent de leurs
essais et erreurs, n'est donc pas, à proprement parler, de
l'enseignement. Dans ce cas, on pourrait aussi employer le terme de
formation.
Enseigner est donc éduquer, mais éduquer n'est pas forcément enseigner.
Qu'enseigner ?
À la lumière des récents développements au niveau de la pédagogie, il
semble que ce ne soit pas tous les sujets scolaires qui se transmettent
uniquement à l'aide de l'enseignement.
L'histoire semble être une des disciplines qui se prête le mieux à
l'enseignement, du simple fait qu'il s'agit d'une transmission
d'informations d'une personne à une autre et que cela n'implique pas la
maîtrise de techniques (sauf s'il s'agit bien sûr de la méthode de
recherche historique).
D'un autre côté, l'éducation physique et la musique, qui s'apprennent
par la pratique, laissent peu de place à l'enseignement, à proprement
parler. Bien sûr, les connaissances théoriques enseignées viendront
faciliter ces apprentissages.
Entre ces deux extrêmes, l'apprentissage d'autres disciplines telles
que l'écriture, les mathématiques et les sciences par exemple,
s'appuient sur un mélange d'enseignement et de pratique, l'enseignement
enrichissant la pratique et la pratique soulevant des questions qui
seront résolues par l'enseignement.
Pour la plupart des élèves, posséder et appliquer une connaissance au
moment opportun ne se fait pas de façon automatique. Par exemple, de
nombreux élèves voient de nombreuses « personnes » qui font
régulièrement des fautes d'orthographe lors de productions écrites.
Elles ne respectent pas les règles que, pourtant, elles connaissent. Il
s'agit donc de l'une des limites majeures de l'enseignement.
La place de l'enseignement dans les écoles d'aujourd'hui
Les courants actuels en pédagogie, inspirés des pédagogies dites
alternatives, telles celle de Célestin Freinet et de Maria Montessori
ainsi que des théories de l'apprentissage du constructivisme de Jean
Piaget et le socio-constructivisme de Lev Vygotski, tendent de plus en
plus à demander des élèves des productions concrètes plutôt que de
mémoriser un certain contenu. Par exemple, on demandera aux élèves
d'être capables de réaliser des problèmes mathématiques appliqués à des
situations concrètes ou bien on leur demandera de réaliser des
productions écrites réelles et publiables (un journal de classe ou un
site web par exemple). Naturellement, dans ce type de pédagogie, où
l'enfant est de plus en plus amené à rechercher les informations par
lui même, l'enseignement à proprement parler y perd sa place
privilégiée et est de plus en plus considéré comme un moyen pédagogique
parmi d'autres.
Face à cette évolution, nous pouvons rencontrer dans les classes deux
principales réactions néfastes pédagogiquement. Tout d'abord, il existe
une certaine réticence au changement où des enseignants et professeurs
en restent à leur bonnes vieilles méthodes par lesquelles ils ont
appris et « qui ont fait leurs preuves ». De plus, une pédagogie basée
sur l'enseignement semble, à première vue, beaucoup économique en temps
et énergie pour l'enseignant. Bien sûr, si l'élève, après avoir reçu un
enseignement, est incapable d'appliquer ces connaissances, on réalise
qu'il n'y a pas ici d'économie de temps et d'énergie.
L'autre réaction néfaste consiste à rejeter tout simplement
l'enseignement et de ne miser que sur des productions d'élèves et sur
la découverte par eux-même. Il est simplement utopique de croire que
cela puisse être possible dans toutes situations. Soit parce que les
objectifs d'apprentissage visés ne s'y prête pas facilement (comment un
élève pourrait apprendre par lui-même la règle d'accord du participe
passé), ou simplement parce que cette approche demanderait beaucoup
trop de temps, d'énergie et de moyens (comme demander aux élèves de
reconstruire le tableau périodique au complet, par des manipulations
chimiques).
La logique et le bon sens sont donc requis des professeurs dans le
recours ou non de l'enseignement dans l'atteinte des objectifs
pédagogiques fixés. N'oublions pas que le choix d'une méthode est
toujours intimement liée au but à atteindre.
L'enseignement ne résulte pas seulement du domaine de l'"éducation
nationale"! Car toute personne ayant un vécu, des connaissances,et une
capacité à enseigner... peut être conduite à le/les partager avec une
personne portant intérêt à la chose. Ce qui donne par la suite la
complexité de l'éducation proprement dite (what does it mean?).
Ressources humaines et enseignement
Face aux problèmes auxquels l'humanité est confrontée il est nécessaire
de mobiliser toutes les ressources intellectuelles disponibles afin de
trouver des solutions. Les élèves et étudiants doivent développer les
comportements nécessaires pour une construction collective de savoir.
Mais les élèves et étudiants peuvent être habilités à construire
collectivement du savoir virtuellement en dehors des cours. Les
attitudes à adopter sont les suivantes:
* Être conscient qu'on est porteur de ressources
* Être conscient qu'il est nécessaire d'accroître son potentiel afin de gagner en attractivité dans son groupe
* Être conscient qu'il est possible d'augmenter son savoir en communiquant
* Être conscient qu'il est possible d'augmenter son savoir en le partageant avec autrui
* Capacité à identifier les ressources d'autres membres du groupe et de les mettre à la disposition du groupe
* Capacité de déclencher un processus de transformation d'informations en savoir au sein d'un groupe
* Capacité de chercher activement des ressources à l'extérieur du groupe
* Capacité de mettre en rapport ceux qui offrent des ressources et ceux qui en cherchent
* Capacité d'organiser une réflexion collective