ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES EN ALGERIE

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    Pour la préservation et la valorisation du patrimoine populaire algérien

    Administrateur
    Administrateur
    Admin


    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

    Pour la préservation et la valorisation du patrimoine populaire algérien Empty Pour la préservation et la valorisation du patrimoine populaire algérien

    Message par Administrateur Mer 17 Fév - 6:00

    Pour la préservation et la valorisation du patrimoine populaire algérien Pixel Pour la préservation et la valorisation du patrimoine populaire algérien Pixel

    <table border="0" width="100%"><tr><td width="100%"><table border="0" cellpadding="3" width="100%"><tr><td valign="top" width="100%"><table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" width="100%"><tr><td><table bgcolor="#de5529" border="0" cellpadding="1" cellspacing="0" width="100%"><tr><td>
    </td></tr></table>
    Culture : COLLOQUE RACHID MIMOUNI À BOUMERDÈS
    Pour la préservation et la valorisation du patrimoine populaire algérien


    Le colloque Rachid Mimouni est
    devenu dans la ville de Boumerdès un évènement incontournable qui
    commémore à sa façon la date du décès du grand écrivain algérien.

    Les nécessaires préservation et valorisation du patrimoine populaire
    algérien dans ses différentes expressions «en vue de le transmettre sous
    son meilleur aspect aux générations futures» ont été soulignées, lundi à
    Boumerdès, par les participants au colloque national Rachid Mimouni.
    Abordant le thème «L'emploi du patrimoine populaire dans l’écriture
    romanesque algérienne », des intervenants ont recommandé l’impérative
    nécessité de promouvoir ce patrimoine dans les différents supports
    didactiques (langues d’écriture), en œuvrant notamment à réunir les
    intellectuels et hommes de lettres algériens autour de ce principe. «La
    construction de l’avenir nécessite un «rappel» de ce patrimoine riche et
    diversifié par l’emploi des nouvelles technologies, en vue de sa
    pérennisation », a estimé le Dr Mohamed Bourayou, «d’autant plus que
    notre société connaît de grandes mutations, lui ayant valu la perte de
    certains repères de ce patrimoine », a-t-il relevé. Pour sa part, le
    romancier Merzak Bagtache a plaidé pour la nécessité d'orienter les
    étudiants en littérature vers ce domaine de recherche en vue d'arriver à
    «l'emploi idéal de ce riche patrimoine national dans des thèses et
    recherches académiques». «Les romanciers algériens d’expression
    étrangère (française notamment) ont utilisé la forme et le fond de cette
    langue d'écriture comme outil de transfert du patrimoine populaire dans
    le but d’exprimer et de défendre des causes propres au peuple algérien,
    tant sous la colonisation qu’après l’indépendance», a souligné Mme Z'hour
    Ounissi. Abordant le thème «La présence du patrimoine populaire dans
    l’écriture romanesque», le Dr Bourayou a insisté sur la «présence
    permanente du patrimoine dans tous les écrits (arabes et français) des
    romanciers algériens, à partir des années 1940». Il a cité en exemple
    les grands noms de la littérature algérienne dont Mouloud Mammeri,
    Mouloud Feraoun, Malek Haddad, Mohamed Dib et Kateb Yacine. «Cette
    présence s’est poursuivie et a mûri jusque dans les années 1970 et 1980
    avec Abdelhamid Benhadouga, Tahar Ouettar, Merzak Bagtache, Ouacini
    Laâredj, Abdelwahab Mansour et Hocine Laâlam», a-t-il ajouté. Par
    ailleurs, les intervenants à cette rencontre se sont accordés sur la
    «forte présence du patrimoine populaire» dans les écrits du défunt
    Rachid Mimouni, notamment La Ceinture de l’ogresse et L’honneur de la
    tribu, dans lesquels le romancier a «particulièrement réussi l’emploi et
    l’exploitation de ce patrimoine dans le traitement de la réalité vécue
    de ses personnages», ont-ils assuré. Un grand nombre de romanciers,
    hommes de lettres, chercheurs universitaires et étudiants ont pris part
    à la première journée de ce colloque. Cette opportunité a été marquée
    par la tenue d’une cérémonie au cours de laquelle la wilaya de Boumerdès
    a honoré les femmes et hommes de lettres Zineb Laoudj, Habib Ayoub et
    Abderahmane Boudharba, ainsi que la veuve de Mimouni, de la «distinction
    de l’ordre du mérite».
    R. C.

    Biographie
    Rachid Mimouni est né le 20 novembre 1945 à Boudouaou (Alma), 30 km
    à l’est d’Alger, d’une famille de paysans pauvres. Il fréquente l'école
    primaire du village avant de continuer ses études secondaires à Rouiba.
    Il obtient une licence en sciences en 1968. Il est alors assistant de
    recherche à l'Institut national pour la productivité et le développement
    industriel ; il obtient une bourse d’un an à l'Ecole des Hautes Etudes
    commerciales de Montréal, au Canada, où il termine sa post-graduation
    avant de revenir enseigner à l’Inped à partir de 1976. Il enseigne
    également, à partir des années 1990, à l'Ecole supérieure du commerce.
    Il était membre du Conseil national de la culture, président de la
    Fondation Kateb- Yacine. Le 12 février 1995, Rachid Mimouni nous
    quittait. Sa mort surprit même ses proches. Rachid Mimouni a été admis
    en janvier 1995 à l’hôpital Cochin, à Paris. Son état de santé n’était
    guère brillant à son arrivée à Paris. Grâce à des soins intensifs, on le
    croyait tiré d’affaire. Un soir de février, il attendit que la poignée
    d’amis venue lui rendre visite quitte la chambre et alors que rien ne le
    laissait prévoir, il sombra dans un coma irréversible. Rachid Mimouni
    mourut loin des siens, loin de l’Algérie.


    Nombre de lectures : 9</td></tr></table></td></tr></table></td></tr></table>

      La date/heure actuelle est Ven 26 Avr - 22:55