Sur son lit de mort
Il voit encore
Défiler devant ses yeux
Un gouffre un creux
C’est sa vie
C’était ses défis, des joies et des malheurs
<Laisse moi un peu vivre, des misères et du bonheur
De cette vie je sus ivre
Je veux garder dans mon âme
D’elle, un souvenir une flamme
Pour que dans les cieux
Quand je rejoindrai mon dieu
J’aurai toujours son sourire
Qui me fait vivre et frémir>
Sur son lit de mort
Il voit encore
Ce visage cette frimousse
De sa petite si douce
<Tu sais ma petite fille
Ma petite fleur, ma rose, ma chérie
Que la mort n’est que le commencement
Ne pleure pas car ce moment,
Si grave et si précieux
Restera en nous même après ma monté aux cieux>
Sur son lit de mort
Il voit encore
Que le monde des vivants
N’est pas loin de celui des morts
On était poussière et on redeviendra poussière
Pour ma nouvelle vie je prends avec moi mes prières.
Dans cette nudité si claire
Qu’éblouit la vérité et la lumière
Il se voit déjà parmi ses pères
Malgré qu’il n’ait pas encore quitter la terre
Sur son lit de mort
Il voit encore
Que c’est l’heure de quitter ce navire
Pour rejoindre d’autres délires
La vie parmi les morts
Il s’élevé pourtant son corps
Reste là sur son lit de mort
Se rappelant les mains ci douces et si frêles
De sa chère femme si belle
Sur son lit de mort
Il laisse son corps
Parti pour rejoindre le pays des morts.