Bac 2011

Actualités : BACCALAURÉAT 2011
Dernière ligne droite pour les candidats

C’est les vacances pour les candidats au baccalauréat lettres et philosophie. Ceux des autres filières plancheront aujourd’hui sur les deux dernières épreuves de l’examen.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les candidats au bac des classes lettres et philosophie ont passé, hier, leur dernière épreuve. «Délivrés» de cet examen, ils pensent déjà aux vacances. Les candidats des autres filières, quant à eux, ont encore une journée de labeur. Rencontré à la sortie du lycée El Idrissi, à Sidi M’hamed, Mouloud, élève en lettres et philosophie au lycée Béjaoui, à El Madania, estime qu’il a bien travaillé dans les différentes matières examinées. «Je me sens vraiment soulagé. Le sujet d’aujourd’hui des sciences islamiques était très facile. Je suis certain que j’aurais mon bac», a-t-il dit. Toutefois, il a dénoncé le comportement de certains surveillants. «Lors des différentes épreuves, j’ai consommé tout le temps accordé pour m’assurer de bien répondre. Mais à chaque fois, les surveillants me pressaient pour sortir», a-t-il expliqué. Pour les candidats des autres filières, l’après-midi libre de mardi a été pour certains l’occasion de réviser et pour d’autres de se reposer. «J’en profiterai pour réviser et apprendre quelques lois de physique», dira Amina, élève en classe scientifique. Même programme pour Abderrahmane et Imane. Pour ces deux matheux, cela a été l’occasion de «se rafraîchir» la mémoire à la veille de l’épreuve de physique. Toutefois, ils sont nombreux ceux qui ont opté pour le repos absolu. «Plus de révisions, plus de cours. Cet après-midi, nous allons nous reposer physiquement et moralement avant de reprendre demain avec l’examen de physique et celui de philosophie», affirmeront Idir et ses amis, candidats en classe mathématiques techniques.
R. N.

les surveillants me pressaient pour sortir»

Biskra: Les correcteurs du bac se rebiffent

par H. M.
Les quelque 700 professeurs du secondaire, toutes matières confondues, convoqués au lycée Si El Haouès de Biskra, depuis jeudi, pour la correction des épreuves du baccalauréat, ont boudé le repas de midi de vendredi « à cause des mauvaises conditions de travail et du mépris dont nous avons manifestement été les victimes», a expliqué l'un d'eux. Comme un seul homme, les enseignants dont une majorité de femmes et de jeunes filles, ont en effet, quitté le centre de correction vers 12h05 après avoir attendu plus de 45 minutes en plein soleil ou abrités pour les plus chanceux, sous un minuscule préau, avant que l'on veuille bien leur ouvrir les portes du réfectoire pour s'y restaurer. « Nous travaillons tous les jours sans discontinuité de 7h30 à 13h30. Nous avons besoin de sérénité pour mener à bien notre tâche et ne léser aucun des candidats. D'un commun accord avec le chef de centre, il a été décidé que pour le vendredi, jour de prière, les fonctionnaires pouvaient rentrer chez eux plus tôt, après avoir pris leurs repas. Or, on nous a fait attendre comme du bétail, devant les portes de la cantine pendant presque trois quarts heure. Alors, nous avons décidé de partir tous ensemble car nombreux ceux habitant loin de Biskra, ne pouvaient rejoindre à temps leurs foyers, faute de moyen de transport», a raconté un professeur de sciences naturelles, outré par le manque d'organisation et les aberrations des horaires de travail et de la restauration.