je n'en ai que faire
de toi poésie taquine
aux seins purulents
visage pâle aux rides
tes cheveux hirsutes
m'enchaînent en esclave
tu me rends marginal
à mâcher tes mots en solitaire
et tu m’éloigne des cénacles
je n'en ai que faire
de toi poésie maligne
tu me rends étranger
peu importe fou ou sage
je te conjure ma sorcière
ne me retiens pas prisonnier
en ces murs du silence mortel
je sais que tes muses et sirènes v
ne m'épargnent guère
et de moi tu médis tout le temps
à me bannir et salir mon image
c'est à l’arôme du café
que je m'en défais de tes chaines
je m'en vais au sommet de mes peines
à édifier cet idéal dont on aspire
là -haut , je m’assoies en poète fier
là ,égrener mon chapelet aux métaphores
tel un roseau saturé de sagesse
ou un chêne têtu qui ne se plie pas
et pourtant chers poètes
je me ressaisis à marquer le point
faire mes calculs à compter mes tares et défauts
en un infaillible au commun des mortels
de toi poésie taquine
aux seins purulents
visage pâle aux rides
tes cheveux hirsutes
m'enchaînent en esclave
tu me rends marginal
à mâcher tes mots en solitaire
et tu m’éloigne des cénacles
je n'en ai que faire
de toi poésie maligne
tu me rends étranger
peu importe fou ou sage
je te conjure ma sorcière
ne me retiens pas prisonnier
en ces murs du silence mortel
je sais que tes muses et sirènes v
ne m'épargnent guère
et de moi tu médis tout le temps
à me bannir et salir mon image
c'est à l’arôme du café
que je m'en défais de tes chaines
je m'en vais au sommet de mes peines
à édifier cet idéal dont on aspire
là -haut , je m’assoies en poète fier
là ,égrener mon chapelet aux métaphores
tel un roseau saturé de sagesse
ou un chêne têtu qui ne se plie pas
et pourtant chers poètes
je me ressaisis à marquer le point
faire mes calculs à compter mes tares et défauts
en un infaillible au commun des mortels