Lycée de Sidi Aoun Composition du deuxième trimestre Niveau 3As
03 mars 2011 Matière : Français Durée : 2h
Le texte :
Internet : obstacle ou levier à la participation civique?
On se préoccupe fortement du niveau d’engagement civique des jeunes, notamment en raison de leur faible participation aux élections. Si certains s’inquiètent des effets que l’utilisation d’Internet et des technologies de l’information (TI) pourrait avoir sur la capacité des nouvelles générations à jouer pleinement leur rôle de citoyens, d’autres croient au contraire que ces outils pourraient susciter leur enthousiasme pour l’action politique et sociale.
Mark Bauerlein redoute que la grande popularité de sites ou d’outils comme Facebook, YouTube ou Twitter n’amène les jeunes à lire moins de livres. À ses yeux, il s’agit d’une véritable catastrophe, compte tenu du fait que, selon certaines études, les gens qui « lisent des livres pour le plaisir sont plus susceptibles que les non-lecteurs de voter, de s’inscrire sur les listes électorales, de s’intéresser davantage aux actualités politiques nationales, internationales et locales, et de s’assurer d’être mieux informés ».
Il est vrai que la navigation sur Internet est nettement plus populaire chez les jeunes que la lecture de livres, de journaux ou de revues (par exemple, selon l’enquête Génération C du CEFRIO*, 65%des Québécois de 18 à 24 ans naviguent sur le Web au cours d’une fin de semaine typique, alors que seulement 33% des jeunes lisent). Cependant, certains indices permettent de croire que la situation est peut-être meilleure que celle décrite par Mark Bauerlein. Car l’utilisation que les jeunes font des TI pourrait après tout contribuer à en faire de bons citoyens.
Ainsi, selon une étude du réputé Pew Internet menée en 2008, 50 % des jeunes Américains de 18 à 29 ans se rendent en ligne pour obtenir des nouvelles et de l’information sur la politique et les élections américaines, et 58 % utilisent le Web, le courriel ou les textos pour discuter de ces questions.
Il est vrai que les Américains de 18 à 29 ans préfèrent souvent se balader sur Facebook plutôt que d’aborder des contenus traditionnels , mais 49 % d’entre eux se servent tout de même des réseaux sociaux virtuels pour découvrir les intérêts politiques de leurs amis, obtenir de l’information sur les candidats à des élections, intégrer le réseau d’amis d’un politicien ou démarrer ou joindre un groupe politique.
« Par Réjean Roy, RÉSEAU CEFRIO. Octobre 2009 »
Le CEFRIO* : Centre francophone d'informatisation des organisations
Questions :
A- Compréhension:
1. Relever les deux thèses présentées dans le texte.
2. Mark Bauerlein soutient –il la même thèse que l’auteur du texte ? justifier votre réponse par une expression du texte.
3. Quel est le rapport logique exprimé par l’expression soulignée dans le deuxième §du texte ?
4. Compléter le tableau ci-dessous par des expressions du texte.
des contenus traditionnels * des réseaux sociaux virtuels
- * -
- * -
- * -
5. « les textos pour discuter de ces questions. » .Le mot souligné veut dire :
a. Lettres
b. Courts textes
c. Articles
Recopier la bonne réponse.
6. A quoi renvoi le mot souligné dans le cinquième § du texte ?
7. Nous (préferer) que nous (se balader) sur Facebook plutôt que nous (aborder) des contenus traditionnels.
Réécrire ce passage en mettant les verbes aux temps et aux modes convenables.
B- Production écrite :
Traiter l’un des deux sujets aux choix
1. Faites le compte rendu critique du texte.
2. Florence Durand, de l’institut de recherches Vecam (Veille européenne et citoyenne sur les Autoroutes de l’Information et le Multimédia) confirme : «Ne pas donner l’accès au Net à un enfant, c’est pénaliser sa vie future et peut-être même l’exclure d’un monde qui se construit sans lui.» .Etes –vous d’accord avec Florence Durand ? Justifiez votre point de vue par des arguments et des exemples empruntés à votre expérience personnelle ou aux divers domaines.
03 mars 2011 Matière : Français Durée : 2h
Le texte :
Internet : obstacle ou levier à la participation civique?
On se préoccupe fortement du niveau d’engagement civique des jeunes, notamment en raison de leur faible participation aux élections. Si certains s’inquiètent des effets que l’utilisation d’Internet et des technologies de l’information (TI) pourrait avoir sur la capacité des nouvelles générations à jouer pleinement leur rôle de citoyens, d’autres croient au contraire que ces outils pourraient susciter leur enthousiasme pour l’action politique et sociale.
Mark Bauerlein redoute que la grande popularité de sites ou d’outils comme Facebook, YouTube ou Twitter n’amène les jeunes à lire moins de livres. À ses yeux, il s’agit d’une véritable catastrophe, compte tenu du fait que, selon certaines études, les gens qui « lisent des livres pour le plaisir sont plus susceptibles que les non-lecteurs de voter, de s’inscrire sur les listes électorales, de s’intéresser davantage aux actualités politiques nationales, internationales et locales, et de s’assurer d’être mieux informés ».
Il est vrai que la navigation sur Internet est nettement plus populaire chez les jeunes que la lecture de livres, de journaux ou de revues (par exemple, selon l’enquête Génération C du CEFRIO*, 65%des Québécois de 18 à 24 ans naviguent sur le Web au cours d’une fin de semaine typique, alors que seulement 33% des jeunes lisent). Cependant, certains indices permettent de croire que la situation est peut-être meilleure que celle décrite par Mark Bauerlein. Car l’utilisation que les jeunes font des TI pourrait après tout contribuer à en faire de bons citoyens.
Ainsi, selon une étude du réputé Pew Internet menée en 2008, 50 % des jeunes Américains de 18 à 29 ans se rendent en ligne pour obtenir des nouvelles et de l’information sur la politique et les élections américaines, et 58 % utilisent le Web, le courriel ou les textos pour discuter de ces questions.
Il est vrai que les Américains de 18 à 29 ans préfèrent souvent se balader sur Facebook plutôt que d’aborder des contenus traditionnels , mais 49 % d’entre eux se servent tout de même des réseaux sociaux virtuels pour découvrir les intérêts politiques de leurs amis, obtenir de l’information sur les candidats à des élections, intégrer le réseau d’amis d’un politicien ou démarrer ou joindre un groupe politique.
« Par Réjean Roy, RÉSEAU CEFRIO. Octobre 2009 »
Le CEFRIO* : Centre francophone d'informatisation des organisations
Questions :
A- Compréhension:
1. Relever les deux thèses présentées dans le texte.
2. Mark Bauerlein soutient –il la même thèse que l’auteur du texte ? justifier votre réponse par une expression du texte.
3. Quel est le rapport logique exprimé par l’expression soulignée dans le deuxième §du texte ?
4. Compléter le tableau ci-dessous par des expressions du texte.
des contenus traditionnels * des réseaux sociaux virtuels
- * -
- * -
- * -
5. « les textos pour discuter de ces questions. » .Le mot souligné veut dire :
a. Lettres
b. Courts textes
c. Articles
Recopier la bonne réponse.
6. A quoi renvoi le mot souligné dans le cinquième § du texte ?
7. Nous (préferer) que nous (se balader) sur Facebook plutôt que nous (aborder) des contenus traditionnels.
Réécrire ce passage en mettant les verbes aux temps et aux modes convenables.
B- Production écrite :
Traiter l’un des deux sujets aux choix
1. Faites le compte rendu critique du texte.
2. Florence Durand, de l’institut de recherches Vecam (Veille européenne et citoyenne sur les Autoroutes de l’Information et le Multimédia) confirme : «Ne pas donner l’accès au Net à un enfant, c’est pénaliser sa vie future et peut-être même l’exclure d’un monde qui se construit sans lui.» .Etes –vous d’accord avec Florence Durand ? Justifiez votre point de vue par des arguments et des exemples empruntés à votre expérience personnelle ou aux divers domaines.
Dernière édition par ouaheb le Dim 27 Fév - 17:09, édité 1 fois