Mme OTSMANE Niveau : 1A.S Projet I : Réaliser une campagne d’information à l’intention des élèves du lycée.
Chapitre premier: Exposer pour donner des informations sur divers sujets.
Objet d’étude : La vulgarisation scientifique
Séquence 01 : Contracter des textes.
Objectifs d’apprentissage : Amener l’apprenant à :
Lire, comprendre et analyser un texte expositif.
Identifier les éléments de la situation d’énonciation.
Repérer la visée explicative et l’enjeu de ce discours.
Support : Texte page 10 (manuel de 1°AS)
Le choix du texte :
Le texte est extrait de l’ouvrage « Pour une typographie arabe » de son auteur R.hamm. Il ne s'adresse pas à un destinataire particulier et pose alors le problème de sa compréhension par un public hétérogène.
Pour lever les ambiguïtés et assurer des conditions de réception maximales, le scripteur va utiliser de façon complémentaire le code linguistique complété par des caractéristiques typographiques :
- au plan typographique, le découpage en paragraphes permet de retrouver les grandes unités de signification (une par §).
- au plan linguistique, les éléments grammaticaux convoqués (présent atemporel, quasi absence de pronoms personnels, le champ lexical du mot langue) permettent de dégager la visée du discours : informer. Il est à noter toutefois tableau qui donne une explication (§5 : comparaison entre les signes phéniciens et les lettres d’autres écritures). Le discours se veut neutre, "objectif". Aucun pronom personnel utilisé.
Le contenu des parenthèses sert ici à apporter des précisions ou à reformuler. Dans ce dernier cas, le scripteur donne le terme savant à l'intérieur des parenthèses ("hiéroglyphes"), ("idéogrammes") ou encore ("phonèmes") et cette reformulation s'adresse donc aux destinataires dont les connaissances sont plus étendues.
Le discours de vulgarisation scientifique est riche en préfixes et en suffixes. Encore, faut-il les faire relever et mémoriser par les apprenants tout au long du chapitre (et au-delà) pour l'acquisition du lexique.
Enfin, les apprenants auront à faire la différence entre les deux points ( utilisés pour introduire une explication et ceux qui introduisent un exemple. Ils devront également comprendre que la construction impersonnelle, comme le "on" étudié précédemment, contribue à rendre le texte objectif.
Suggestion pour l'orthographe : Rappeler la règle sur les mots relatifs à un lieu géographique (prennent une majuscule les noms qui marquent la nationalité ou qui désignent les habitants d'un lieu, - ex : les phéniciens, le nom est considéré comme un nom propre - ; prennent une minuscule les adjectifs ou les substantifs employés pour qualifier,-ex : l’écriture phénicienne).
Ce texte dont le titre peut être "l'invention de l'écriture" a été choisi, également, pour son contenu culturel, pour son organisation et pour les procédés linguistiques utilisés.
- Le contenu culturel : percevoir les rapports existant dans une aire géographique (le bassin méditerranéen) à un moment de l'histoire de l'humanité.
- L'organisation : ce texte est bâti sur une progression thématique éclatée dont le deuxième § est une illustration perceptible par les apprenants (la représentation graphique qu'est l'organigramme et la présence de "d'une part" et d'"autre part"). Les apprenants auront à découvrir qu'un § peut n'être qu'une expansion du § précédent (§3 /§2), il apporte un complément d'information, une explication qui, dans la perspective d'un résumé, n'est pas indispensable. Pour travailler sur la cohésion du texte, les enseignants auront à faire réfléchir les apprenants sur la valeur anaphorique (qui renvoie à un élément du contexte antérieur) des expressions telles que "cet événement".
Le texte :
Le désir de fixer visuellement des idées s’exprime dès la Préhistoire. Mais c’est un pas d’une extrême importance qui, dans l’histoire du développement, a été franchi avec l’invention de l’écriture.
Deux groupes se sont constitués et ont évolué indépendamment de la situation géographique : d’une part les écritures iconiques – écriture des mots (hiéroglyphes), et écriture des idées (idéogrammes) –, et d’autre part les écritures phonétiques – écritures syllabiques – (hindou, éthiopien), et écriture consonantique, voyellée (grec, latin) ou non (arabe, hébreu) –.
Les écritures phonétiques correspondent à une analyse beaucoup plus profonde de la constitution de la parole. Leurs signes ne représentent plus des mots entiers ou des idées, mais les sons qui servent à composer ces mots ou (phonèmes). […]
De multiples historiens présentent les Phéniciens comme les inventeurs de l’écriture phonétique et comme les précurseurs des alphabets actuels (exceptant ceux d’Extrême-Orient). Mais il est clair que cet événement ne peut être considéré comme unique et isolé : diverses influences culturelles ont contribué à ce développement. L’écriture phénicienne comporte 22 signes et se présente surtout sous la forme d’inscriptions lapidaires (portant des signes séparés, non liés). Elle n’est pas seulement à l’origine des écritures sémitiques, mais également de l’écriture grecque, d’où sortit l’écriture latine. Dans une phase ultérieure, l’écriture araméenne commence à être liée, créant ainsi des intervalles entre les mots. De cette écriture sont nés, entre autres, l’hébreu ancien, l’écriture syriaque et l’arabe archaïque.
Il est intéressant de constater que le nom et la valeur phonétique des signes phéniciens se sont conservés à travers le développement de l’écriture dans différentes langues :
Phénicien Arabe Hébreu Grec
a
b
d
l
m
s
w
z
alef
bet
delt
lamd
mem
shin
wau
zaï
alef
bet
delt
lamd
mem
shin
wau
zaï
alep
beth
daleth
lamed
mem
shin
waw
zayin
alfa
betha
delta
lamda
my
sigma
zeta
A/ Eveil de l’intérêt (moment d’expression orale) :
Quelles sont les langues que vous étudiez ?
Les langues que nous étudions sont : l’arabe, le français, l’anglais, l’allemand
Quels sont les alphabets que vous utilisez ?
Les alphabets que nous utilisons sont :
- l’alphabet arabe : أ – ب – ت . . .
- l’alphabet latin : a – b – c . . .
- l’alphabet grec : Σ – Ω – λ – β – θ (pour les symboles mathématiques)
Donnez d’autres exemples d’écritures anciennes ou contemporaines ?
Il y a l’écriture : chinoise – égyptienne (hiéroglyphe) – cunéiforme (Sumériens,
Babyloniens) – phénicienne . . .
De quoi est composé un alphabet ?
Un alphabet est composé de lettres.
Est-ce que toutes les écritures utilisent-elles des alphabets ?
Non, certaines écritures n’utilisent pas des alphabets mais plutôt des signes (symboles)
Exemple : l’écriture chinoise, égyptienne (hiéroglyphe)
Quels sont les mots-clés (les mots les plus importants) que nous avons cités ?
Les mots-clés (les mots les plus importants) que nous avons cités sont :
Langues – alphabet – écritures - lettres - signes
B/ Observation du paratexte + hypothèses de sens :
Observez la page 10. Quels sont les éléments périphériques qui la composent ?
Les éléments périphériques qui composent cette page sont :
- un texte constitué de cinq (5) paragraphes.
- un tableau en bas de la page formé de cinq (5) colonnes et deux (2) lignes.
- Les références : - le nom de l’auteur du texte : R. Hamm
- La source du texte : Pour une typographie arabe.
- la maison d’édition : Sindbad.
D'après ces éléments, plus particulièrement le tableau en bas de la page, de quoi parle-t-on dans ce texte ? Quel est le thème traité dans le texte ?
D'après ces éléments, plus particulièrement le tableau en bas de la page, dans ce texte, on parle de : - langues
- lettres
- alphabets
C/ Lecture silencieuse + Vérification des hypothèses de sens :
Quel est le métier du scripteur ?
Le scripteur peut être historien, chercheur, typographe …
Quelle est la situation de communication du texte ?
Le système d’énonciation du texte :
Qui parle ?
(L’énonciateur) A qui ?
(L’énonciataire) De quoi ?
(Thème) Où ?
(Lieu) Quand ?
(Temps) pourquoi?(Visée
communicative)
R. HAMM Les lecteurs
Un public large. Histoire de l’écriture « Pour une typographie arabe », éd.Sindbad 1975 Exposer pour donner des informations..
D/ Lecture magistrale /Phase de compréhension globale :
Mot-clé et champ-lexical ;
Quel est le mot qui revient (se répète) dans le texte ?
Le mot qui revient (se répète) dans le texte est : « écriture(s) », employé 17 fois.
Retrouvez tous les mots / expressions appartenant au champ-lexical de « écriture »
Champ-lexical du mot « écriture »
D/ Lecture-exploitation / Organisation textuelle :
Lecture du premier paragraphe :
« Le désir de fixer visuellement des idées s’exprime dès la Préhistoire. Mais c’est un pas d’une extrême importance qui, dans l’histoire du développement, a été franchi avec l’invention de l’écriture. »
Invention : action d’inventer : créer, concevoir qqch. de nouveau
Sur quoi le 1er § nous renseigne-t-il?
Le premier paragraphe nous renseigne sur les circonstances de l’invention de l’écriture.
Comment a-t-on qualifié ce pas dans l’histoire de l’humanité ?
L’invention de l’écriture fut un pas extrêmement important.
Lecture du deuxième paragraphe :
« Deux groupes se sont constitués et ont évolué indépendamment de la situation géographique : d’une part les écritures iconiques – écriture des mots (hiéroglyphes), et écriture des idées (idéogrammes), et d’autre part les écritures phonétiques – écritures syllabiques – (hindou, éthiopien), et écriture consonantique, voyellée (grec, latin) ou non (arabe, hébreu). »
Quelle information apporte le 2ème § ?
Le deuxième paragraphe est une illustration (perceptible par les apprenants) où sont énumérés les différentes formes d’écriture.
Le graphique qui suit est un organigramme. Remplissez les cases de manière à montrer que vous avez compris le 2ème § :
Quels mots de liaison (articulateurs) vous ont permis d’identifier les deux grandes parties (deux grands ensembles) dans ce même § ?
Ce sont les deux articulateurs: « d’une part » et « d’autre part».
Lecture du troisième paragraphe :
« Les écritures phonétiques correspondent à une analyse beaucoup plus profonde de la constitution de la parole. Leurs signes ne représentent plus des mots entiers ou des idées, mais les sons qui servent à composer ces mots ou (phonèmes). […] »
Que constitue le 3ème § par rapport au précédent ?
Le 3ème § est une expansion du deuxième§ ; il apporte un complément de l’information (Evolution des écritures phonétiques.)
Complétez ce passage par des mots ou expressions du 3ème § :« Dans . . . . . . . . . . . . . ., les signes qui composent les mots représentent des ……………..et non pas des idées ou des……..»
« Dans les écritures phonétiques, les signes qui composent les mots représentent des sons et non pas des idées ou des mots. »
Lecture du quatrième paragraphe :
« De multiples historiens présentent les Phéniciens comme les inventeurs de l’écriture phonétique et comme les précurseurs des alphabets actuels (exceptant ceux d’Extrême-Orient). Mais il est clair que cet événement ne peut être considéré comme unique et isolé : diverses influences culturelles ont contribué à ce développement. L’écriture phénicienne comporte 22 signes et se présente surtout sous la forme d’inscriptions lapidaires (portant des signes séparés, non liés). Elle n’est pas seulement à l’origine des écritures sémitiques, mais également de l’écriture grecque, d’où sortit l’écriture latine. Dans une phase ultérieure, l’écriture araméenne commence à être liée, créant ainsi des intervalles entre les mots. De cette écriture sont nés, entre autres, l’hébreu ancien, l’écriture syriaque et l’arabe archaïque. »
Qui sont considérés comme les inventeurs de l’écriture phonétique ?
Ce sont les Phéniciens qui sont considérés comme les inventeurs de l’écriture phonétique.
A quoi renvoient les expressions : « cet événement », «ce développement », « cette écriture » et le pronom “elle” dans le 4ème §?
expressions Renvoie à nature Rôle
cet événement L’invention de l’écriture phonétique par les Phéniciens. Adj. démonstratif
+nom Substitut
lexical
Ce développement Développement de l’ l’écriture phonétique en alphabet.
Cette écriture l’écriture araméenne.
“elle” l’écriture phénicienne. Pronom personnel Substitut grammatical.
Lecture du cinquième paragraphe :
« Il est intéressant de constater que le nom et la valeur phonétique des signes phéniciens se sont conservés à travers le développement de l’écriture dans différentes langues :
Phénicien Arabe Hébreu Grec
a
b
d
l
m
s
w
z
alef
bet
delt
lamd
mem
shin
wau
zaï
alef
bet
delt
lamd
mem
shin
wau
zaï
alep
beth
daleth
lamed
mem
shin
waw
zayin
alfa
betha
delta
lamda
my
sigma
zeta
Que trouve-t-on dans la 1ère ligne de ce tableau et dans les colonnes qui le constituent ?
Dans la 1ère ligne, on trouve les noms de plusieurs langues : le phénicien, l’arabe, l’hébreu et le grec. Dans les colonnes, il y a les noms de plusieurs lettres et leurs valeurs phonétiques dans ces différentes langues.
Que remarquez-vous ?
On remarque que les lettres dans ces différentes langues ont le même nom et la même valeur phonétique.
Synthèse de compréhension :
Dégagez le plan du texte :
1er § : L'invention de l’écriture……………………………………
2ème § : Les différents types d'écritures………………………….…
3ème § : La définition des écritures phonétiques……………………
4ème § : L’écriture phénicienne à l’origine de différentes écritures.
5ème § : signes phéniciens conservés à travers les temps…………..
Donnez un titre à ce texte :
- L’invention de l’écriture.
- Les écritures et leur développement.
- L’histoire des écritures…
Mme OTSMANE Zoulikha Niveau : 1A.S Projet I : Réaliser une campagne d’information à l’intention des élèves du lycée.
Chapitre premier: Exposer pour donner des informations sur divers sujets.
Objet d’étude : La vulgarisation scientifique
Séquence 01 : Contracter des textes.
Objectifs d’apprentissage : Amener l’apprenant à :
Dégager les caractéristiques du texte expositif.
Savoir la visée (le but) du texte.
Support : Texte page 10 (manuel de 1°AS)
I. Les indices d’objectivité :
L'auteur est-il présent dans le texte ? Y a-t-il des pronoms personnels qui remplacent l'auteur dans le texte ?
L'auteur n'est pas présent dans le texte ? Il n'y a aucun pronom personnel qui remplace l'auteur dans le texte.
« Il est clair » (§ 4), « Il est intéressant » (§ 5) :
• Dans ces expressions, le pronom “Il” remplace-t-il qqn ou qqch de particulier ?
• Comment appelle-t-on ces expressions ?
• Dans quel but l’auteur les utilise-t-il ?
- Dans ces expressions, le pronom “Il” ne remplace aucune personne particulière.
- On appelle ces expressions : des tournures impersonnelles.
- L’auteur les utilise dans le texte pour le rendre plus objectif.
II. Le rôle de la ponctuation :
Quelles sont les différents signes de ponctuation utilisés dans le texte ?
Les différents signes de ponctuation utilisés dans le texte sont : la virgule (,) / le point (.) , les crochets ([ ]) / les deux points ( / les tirets (- … -)
1. Le rôle des tirets :
« … d’une part les écritures iconiques - écriture des mots (…), et écriture des idées (…) - et d’autre part les écritures phonétiques - écritures syllabiques - (…), et écriture consonantique, voyellée (…) ou non (…) - . »
Par quoi pouvez-vous remplacer les tirets ?
Les tirets peuvent être remplacés par : « on cite à titre d’exemple »
A quoi servent-ils ?
Ils servent à énumérer des exemples.
2. Rôle des deux points :
«Deux groupes se sont constitués (…): d’une part les écritures iconiques – … –, et d’autre part les écritures phonétiques – … –. »
Qu’annoncent les deux points ?
Les deux points annoncent une énumération.
Par quoi peut-on les remplacer ?
On peut les remplacer par « on cite » ; « il y a » ; « il y avait » ;…
Quels mots de liaison (articulateurs) vous ont permis d’identifier les deux grandes parties (deux grands ensembles) dans ce même § ?
Ce sont les deux articulateurs: « d’une part » et « d’autre part».
Par quoi pouvez-vous les remplacer ?
On peut les remplacer par : « 1 » / « 2 »
« A » / « B »
« Premièrement » / « deuxièmement »…
3. Rôle des deux points :
« Mais il est clair que cet événement ne peut être considéré comme unique et isolé : diverses influences culturelles ont contribué à ce développement. »
Qu’introduisent les deux points ?
Les deux points introduisent une explication, une explication.
Par quel articulateur pouvez-vous les remplacer ?
On peut remplacer ces deux points par : « En effet », « car », « parce que »…
4. Rôle des parenthèses :
Classez les termes / exressions mis entre parenthèses dans le texte selon qu’elles servent à reformuler, à donner un exemple, une précision ou à apporter une explication.
Reformulation Illustration Précision / explication
Hiéroglyphes
Idéogrammes
phonèmes hindou, éthiopien
grec, latin
arabe, hébreu exceptant ceux d’Extrême-Orient
portant des signes séparés, non liés
Les parenthèses =
Ou ;
Autrement-dit ;
C’est-à-dire Les parenthèses =
Comme
Tel
Par exemple
Remarque:
Les informations données dans ces passages sont-elles très importantes et essentielles ou plutôt moins importantes et d’ordre secondaire dans le texte ?
Les informations données dans ces passages sont moins importantes et d’ordre secondaire dans le texte (Elles ne sont pas indispensables).
les vides sont à remplir par des schémas que je n'arrive pas à copier.cependant, la fiche, je l'ai sur word pour les intéressés.
Chapitre premier: Exposer pour donner des informations sur divers sujets.
Objet d’étude : La vulgarisation scientifique
Séquence 01 : Contracter des textes.
Objectifs d’apprentissage : Amener l’apprenant à :
Lire, comprendre et analyser un texte expositif.
Identifier les éléments de la situation d’énonciation.
Repérer la visée explicative et l’enjeu de ce discours.
Support : Texte page 10 (manuel de 1°AS)
Le choix du texte :
Le texte est extrait de l’ouvrage « Pour une typographie arabe » de son auteur R.hamm. Il ne s'adresse pas à un destinataire particulier et pose alors le problème de sa compréhension par un public hétérogène.
Pour lever les ambiguïtés et assurer des conditions de réception maximales, le scripteur va utiliser de façon complémentaire le code linguistique complété par des caractéristiques typographiques :
- au plan typographique, le découpage en paragraphes permet de retrouver les grandes unités de signification (une par §).
- au plan linguistique, les éléments grammaticaux convoqués (présent atemporel, quasi absence de pronoms personnels, le champ lexical du mot langue) permettent de dégager la visée du discours : informer. Il est à noter toutefois tableau qui donne une explication (§5 : comparaison entre les signes phéniciens et les lettres d’autres écritures). Le discours se veut neutre, "objectif". Aucun pronom personnel utilisé.
Le contenu des parenthèses sert ici à apporter des précisions ou à reformuler. Dans ce dernier cas, le scripteur donne le terme savant à l'intérieur des parenthèses ("hiéroglyphes"), ("idéogrammes") ou encore ("phonèmes") et cette reformulation s'adresse donc aux destinataires dont les connaissances sont plus étendues.
Le discours de vulgarisation scientifique est riche en préfixes et en suffixes. Encore, faut-il les faire relever et mémoriser par les apprenants tout au long du chapitre (et au-delà) pour l'acquisition du lexique.
Enfin, les apprenants auront à faire la différence entre les deux points ( utilisés pour introduire une explication et ceux qui introduisent un exemple. Ils devront également comprendre que la construction impersonnelle, comme le "on" étudié précédemment, contribue à rendre le texte objectif.
Suggestion pour l'orthographe : Rappeler la règle sur les mots relatifs à un lieu géographique (prennent une majuscule les noms qui marquent la nationalité ou qui désignent les habitants d'un lieu, - ex : les phéniciens, le nom est considéré comme un nom propre - ; prennent une minuscule les adjectifs ou les substantifs employés pour qualifier,-ex : l’écriture phénicienne).
Ce texte dont le titre peut être "l'invention de l'écriture" a été choisi, également, pour son contenu culturel, pour son organisation et pour les procédés linguistiques utilisés.
- Le contenu culturel : percevoir les rapports existant dans une aire géographique (le bassin méditerranéen) à un moment de l'histoire de l'humanité.
- L'organisation : ce texte est bâti sur une progression thématique éclatée dont le deuxième § est une illustration perceptible par les apprenants (la représentation graphique qu'est l'organigramme et la présence de "d'une part" et d'"autre part"). Les apprenants auront à découvrir qu'un § peut n'être qu'une expansion du § précédent (§3 /§2), il apporte un complément d'information, une explication qui, dans la perspective d'un résumé, n'est pas indispensable. Pour travailler sur la cohésion du texte, les enseignants auront à faire réfléchir les apprenants sur la valeur anaphorique (qui renvoie à un élément du contexte antérieur) des expressions telles que "cet événement".
Le texte :
Le désir de fixer visuellement des idées s’exprime dès la Préhistoire. Mais c’est un pas d’une extrême importance qui, dans l’histoire du développement, a été franchi avec l’invention de l’écriture.
Deux groupes se sont constitués et ont évolué indépendamment de la situation géographique : d’une part les écritures iconiques – écriture des mots (hiéroglyphes), et écriture des idées (idéogrammes) –, et d’autre part les écritures phonétiques – écritures syllabiques – (hindou, éthiopien), et écriture consonantique, voyellée (grec, latin) ou non (arabe, hébreu) –.
Les écritures phonétiques correspondent à une analyse beaucoup plus profonde de la constitution de la parole. Leurs signes ne représentent plus des mots entiers ou des idées, mais les sons qui servent à composer ces mots ou (phonèmes). […]
De multiples historiens présentent les Phéniciens comme les inventeurs de l’écriture phonétique et comme les précurseurs des alphabets actuels (exceptant ceux d’Extrême-Orient). Mais il est clair que cet événement ne peut être considéré comme unique et isolé : diverses influences culturelles ont contribué à ce développement. L’écriture phénicienne comporte 22 signes et se présente surtout sous la forme d’inscriptions lapidaires (portant des signes séparés, non liés). Elle n’est pas seulement à l’origine des écritures sémitiques, mais également de l’écriture grecque, d’où sortit l’écriture latine. Dans une phase ultérieure, l’écriture araméenne commence à être liée, créant ainsi des intervalles entre les mots. De cette écriture sont nés, entre autres, l’hébreu ancien, l’écriture syriaque et l’arabe archaïque.
Il est intéressant de constater que le nom et la valeur phonétique des signes phéniciens se sont conservés à travers le développement de l’écriture dans différentes langues :
Phénicien Arabe Hébreu Grec
a
b
d
l
m
s
w
z
alef
bet
delt
lamd
mem
shin
wau
zaï
alef
bet
delt
lamd
mem
shin
wau
zaï
alep
beth
daleth
lamed
mem
shin
waw
zayin
alfa
betha
delta
lamda
my
sigma
zeta
A/ Eveil de l’intérêt (moment d’expression orale) :
Quelles sont les langues que vous étudiez ?
Les langues que nous étudions sont : l’arabe, le français, l’anglais, l’allemand
Quels sont les alphabets que vous utilisez ?
Les alphabets que nous utilisons sont :
- l’alphabet arabe : أ – ب – ت . . .
- l’alphabet latin : a – b – c . . .
- l’alphabet grec : Σ – Ω – λ – β – θ (pour les symboles mathématiques)
Donnez d’autres exemples d’écritures anciennes ou contemporaines ?
Il y a l’écriture : chinoise – égyptienne (hiéroglyphe) – cunéiforme (Sumériens,
Babyloniens) – phénicienne . . .
De quoi est composé un alphabet ?
Un alphabet est composé de lettres.
Est-ce que toutes les écritures utilisent-elles des alphabets ?
Non, certaines écritures n’utilisent pas des alphabets mais plutôt des signes (symboles)
Exemple : l’écriture chinoise, égyptienne (hiéroglyphe)
Quels sont les mots-clés (les mots les plus importants) que nous avons cités ?
Les mots-clés (les mots les plus importants) que nous avons cités sont :
Langues – alphabet – écritures - lettres - signes
B/ Observation du paratexte + hypothèses de sens :
Observez la page 10. Quels sont les éléments périphériques qui la composent ?
Les éléments périphériques qui composent cette page sont :
- un texte constitué de cinq (5) paragraphes.
- un tableau en bas de la page formé de cinq (5) colonnes et deux (2) lignes.
- Les références : - le nom de l’auteur du texte : R. Hamm
- La source du texte : Pour une typographie arabe.
- la maison d’édition : Sindbad.
D'après ces éléments, plus particulièrement le tableau en bas de la page, de quoi parle-t-on dans ce texte ? Quel est le thème traité dans le texte ?
D'après ces éléments, plus particulièrement le tableau en bas de la page, dans ce texte, on parle de : - langues
- lettres
- alphabets
C/ Lecture silencieuse + Vérification des hypothèses de sens :
Quel est le métier du scripteur ?
Le scripteur peut être historien, chercheur, typographe …
Quelle est la situation de communication du texte ?
Le système d’énonciation du texte :
Qui parle ?
(L’énonciateur) A qui ?
(L’énonciataire) De quoi ?
(Thème) Où ?
(Lieu) Quand ?
(Temps) pourquoi?(Visée
communicative)
R. HAMM Les lecteurs
Un public large. Histoire de l’écriture « Pour une typographie arabe », éd.Sindbad 1975 Exposer pour donner des informations..
D/ Lecture magistrale /Phase de compréhension globale :
Mot-clé et champ-lexical ;
Quel est le mot qui revient (se répète) dans le texte ?
Le mot qui revient (se répète) dans le texte est : « écriture(s) », employé 17 fois.
Retrouvez tous les mots / expressions appartenant au champ-lexical de « écriture »
Champ-lexical du mot « écriture »
D/ Lecture-exploitation / Organisation textuelle :
Lecture du premier paragraphe :
« Le désir de fixer visuellement des idées s’exprime dès la Préhistoire. Mais c’est un pas d’une extrême importance qui, dans l’histoire du développement, a été franchi avec l’invention de l’écriture. »
Invention : action d’inventer : créer, concevoir qqch. de nouveau
Sur quoi le 1er § nous renseigne-t-il?
Le premier paragraphe nous renseigne sur les circonstances de l’invention de l’écriture.
Comment a-t-on qualifié ce pas dans l’histoire de l’humanité ?
L’invention de l’écriture fut un pas extrêmement important.
Lecture du deuxième paragraphe :
« Deux groupes se sont constitués et ont évolué indépendamment de la situation géographique : d’une part les écritures iconiques – écriture des mots (hiéroglyphes), et écriture des idées (idéogrammes), et d’autre part les écritures phonétiques – écritures syllabiques – (hindou, éthiopien), et écriture consonantique, voyellée (grec, latin) ou non (arabe, hébreu). »
Quelle information apporte le 2ème § ?
Le deuxième paragraphe est une illustration (perceptible par les apprenants) où sont énumérés les différentes formes d’écriture.
Le graphique qui suit est un organigramme. Remplissez les cases de manière à montrer que vous avez compris le 2ème § :
Quels mots de liaison (articulateurs) vous ont permis d’identifier les deux grandes parties (deux grands ensembles) dans ce même § ?
Ce sont les deux articulateurs: « d’une part » et « d’autre part».
Lecture du troisième paragraphe :
« Les écritures phonétiques correspondent à une analyse beaucoup plus profonde de la constitution de la parole. Leurs signes ne représentent plus des mots entiers ou des idées, mais les sons qui servent à composer ces mots ou (phonèmes). […] »
Que constitue le 3ème § par rapport au précédent ?
Le 3ème § est une expansion du deuxième§ ; il apporte un complément de l’information (Evolution des écritures phonétiques.)
Complétez ce passage par des mots ou expressions du 3ème § :« Dans . . . . . . . . . . . . . ., les signes qui composent les mots représentent des ……………..et non pas des idées ou des……..»
« Dans les écritures phonétiques, les signes qui composent les mots représentent des sons et non pas des idées ou des mots. »
Lecture du quatrième paragraphe :
« De multiples historiens présentent les Phéniciens comme les inventeurs de l’écriture phonétique et comme les précurseurs des alphabets actuels (exceptant ceux d’Extrême-Orient). Mais il est clair que cet événement ne peut être considéré comme unique et isolé : diverses influences culturelles ont contribué à ce développement. L’écriture phénicienne comporte 22 signes et se présente surtout sous la forme d’inscriptions lapidaires (portant des signes séparés, non liés). Elle n’est pas seulement à l’origine des écritures sémitiques, mais également de l’écriture grecque, d’où sortit l’écriture latine. Dans une phase ultérieure, l’écriture araméenne commence à être liée, créant ainsi des intervalles entre les mots. De cette écriture sont nés, entre autres, l’hébreu ancien, l’écriture syriaque et l’arabe archaïque. »
Qui sont considérés comme les inventeurs de l’écriture phonétique ?
Ce sont les Phéniciens qui sont considérés comme les inventeurs de l’écriture phonétique.
A quoi renvoient les expressions : « cet événement », «ce développement », « cette écriture » et le pronom “elle” dans le 4ème §?
expressions Renvoie à nature Rôle
cet événement L’invention de l’écriture phonétique par les Phéniciens. Adj. démonstratif
+nom Substitut
lexical
Ce développement Développement de l’ l’écriture phonétique en alphabet.
Cette écriture l’écriture araméenne.
“elle” l’écriture phénicienne. Pronom personnel Substitut grammatical.
Lecture du cinquième paragraphe :
« Il est intéressant de constater que le nom et la valeur phonétique des signes phéniciens se sont conservés à travers le développement de l’écriture dans différentes langues :
Phénicien Arabe Hébreu Grec
a
b
d
l
m
s
w
z
alef
bet
delt
lamd
mem
shin
wau
zaï
alef
bet
delt
lamd
mem
shin
wau
zaï
alep
beth
daleth
lamed
mem
shin
waw
zayin
alfa
betha
delta
lamda
my
sigma
zeta
Que trouve-t-on dans la 1ère ligne de ce tableau et dans les colonnes qui le constituent ?
Dans la 1ère ligne, on trouve les noms de plusieurs langues : le phénicien, l’arabe, l’hébreu et le grec. Dans les colonnes, il y a les noms de plusieurs lettres et leurs valeurs phonétiques dans ces différentes langues.
Que remarquez-vous ?
On remarque que les lettres dans ces différentes langues ont le même nom et la même valeur phonétique.
Synthèse de compréhension :
Dégagez le plan du texte :
1er § : L'invention de l’écriture……………………………………
2ème § : Les différents types d'écritures………………………….…
3ème § : La définition des écritures phonétiques……………………
4ème § : L’écriture phénicienne à l’origine de différentes écritures.
5ème § : signes phéniciens conservés à travers les temps…………..
Donnez un titre à ce texte :
- L’invention de l’écriture.
- Les écritures et leur développement.
- L’histoire des écritures…
Mme OTSMANE Zoulikha Niveau : 1A.S Projet I : Réaliser une campagne d’information à l’intention des élèves du lycée.
Chapitre premier: Exposer pour donner des informations sur divers sujets.
Objet d’étude : La vulgarisation scientifique
Séquence 01 : Contracter des textes.
Objectifs d’apprentissage : Amener l’apprenant à :
Dégager les caractéristiques du texte expositif.
Savoir la visée (le but) du texte.
Support : Texte page 10 (manuel de 1°AS)
I. Les indices d’objectivité :
L'auteur est-il présent dans le texte ? Y a-t-il des pronoms personnels qui remplacent l'auteur dans le texte ?
L'auteur n'est pas présent dans le texte ? Il n'y a aucun pronom personnel qui remplace l'auteur dans le texte.
« Il est clair » (§ 4), « Il est intéressant » (§ 5) :
• Dans ces expressions, le pronom “Il” remplace-t-il qqn ou qqch de particulier ?
• Comment appelle-t-on ces expressions ?
• Dans quel but l’auteur les utilise-t-il ?
- Dans ces expressions, le pronom “Il” ne remplace aucune personne particulière.
- On appelle ces expressions : des tournures impersonnelles.
- L’auteur les utilise dans le texte pour le rendre plus objectif.
II. Le rôle de la ponctuation :
Quelles sont les différents signes de ponctuation utilisés dans le texte ?
Les différents signes de ponctuation utilisés dans le texte sont : la virgule (,) / le point (.) , les crochets ([ ]) / les deux points ( / les tirets (- … -)
1. Le rôle des tirets :
« … d’une part les écritures iconiques - écriture des mots (…), et écriture des idées (…) - et d’autre part les écritures phonétiques - écritures syllabiques - (…), et écriture consonantique, voyellée (…) ou non (…) - . »
Par quoi pouvez-vous remplacer les tirets ?
Les tirets peuvent être remplacés par : « on cite à titre d’exemple »
A quoi servent-ils ?
Ils servent à énumérer des exemples.
2. Rôle des deux points :
«Deux groupes se sont constitués (…): d’une part les écritures iconiques – … –, et d’autre part les écritures phonétiques – … –. »
Qu’annoncent les deux points ?
Les deux points annoncent une énumération.
Par quoi peut-on les remplacer ?
On peut les remplacer par « on cite » ; « il y a » ; « il y avait » ;…
Quels mots de liaison (articulateurs) vous ont permis d’identifier les deux grandes parties (deux grands ensembles) dans ce même § ?
Ce sont les deux articulateurs: « d’une part » et « d’autre part».
Par quoi pouvez-vous les remplacer ?
On peut les remplacer par : « 1 » / « 2 »
« A » / « B »
« Premièrement » / « deuxièmement »…
3. Rôle des deux points :
« Mais il est clair que cet événement ne peut être considéré comme unique et isolé : diverses influences culturelles ont contribué à ce développement. »
Qu’introduisent les deux points ?
Les deux points introduisent une explication, une explication.
Par quel articulateur pouvez-vous les remplacer ?
On peut remplacer ces deux points par : « En effet », « car », « parce que »…
4. Rôle des parenthèses :
Classez les termes / exressions mis entre parenthèses dans le texte selon qu’elles servent à reformuler, à donner un exemple, une précision ou à apporter une explication.
Reformulation Illustration Précision / explication
Hiéroglyphes
Idéogrammes
phonèmes hindou, éthiopien
grec, latin
arabe, hébreu exceptant ceux d’Extrême-Orient
portant des signes séparés, non liés
Les parenthèses =
Ou ;
Autrement-dit ;
C’est-à-dire Les parenthèses =
Comme
Tel
Par exemple
Remarque:
Les informations données dans ces passages sont-elles très importantes et essentielles ou plutôt moins importantes et d’ordre secondaire dans le texte ?
Les informations données dans ces passages sont moins importantes et d’ordre secondaire dans le texte (Elles ne sont pas indispensables).
les vides sont à remplir par des schémas que je n'arrive pas à copier.cependant, la fiche, je l'ai sur word pour les intéressés.