Le mois passé, par une belle journée d’avril, mon père avait décidé de nous faire la surprise en nous amenant visiter notre nouvelle maison qui s’est trouvée au bord de la mer à 2 km de la ville de Tipaza, notre père a travaillé très dur pendant vingt ans pour nous offrir enfin la maison que nous souhaitons pendant toute notre vie.
Cette maison était perchée sur une verte colline, éblouissante de blancheur, cette demeure de rêve offrait l’une des plus belles vues sur la mer, sa terrasse, luxueusement meublée de canapés en skaï d’un blanc lumineux de grand luxe.
A la tombée du jour, elle offrait un point de vue idéal pour méditer face au soleil couchant.
Le deuxième jour de notre arrivée à la tombée de la nuit, le ciel commença à s'assombrir, un vent violent souffla arrachant avec lui la girouette, les fenêtres s’envolèrent, les canapés de la terrasse se dispersèrent dans le jardin, la lumière se coupa et toute la maison sombra dans le noir, un silence étouffant régnait à l’intérieur.
Le silence fut soudainement coupé par des pleurs d'enfants émanant du sous sol qui s’intensifièrent de plus en plus, si comme les enfants s’approchaient de nous, toute la famille n’osait pas prononcer un mot, ma mère tenait mon père par son bras, ma sœur le tenait par l’autre bras et moi, je tenais le bras de ma sœur...
...on formait ainsi, sans le savoir une sorte de mur qui nous protégeait des cris et des pleurs du sous-sol, je commençais à avoir de plus en plus peur surtout lorsque j’ai entendu ma mère puis ma sœur récitait des versets du Coran tout en pleurant , sans attendre mon père récitait avec eux « Ayate El-Kourssi » , j’ai voulu à mon tour répéter avec eux mais j’avais tellement la frousse que je n’ai pas pu prononcé un mot.
Mon père ayant enfin obtenu le courage, décida d’aller voir au sous sol, l’origine de ses pleurs, il s’avança d’un pas long mais sûr, vers le sous sol obscur, tout en récitant les versets, c’était son seul bouclier contre ces cris.
Dix minutes plus tard mon père revenait de son périple, nous embrassa en nous disant : « il y rien n’à craindre maintenant, c’est fini. ». Les pleurs avaient cessés. Depuis ce jour- là on n’a rien entendu mais jusqu'à maintenant personne même pas ma mère ne sait ce qui s’est passée pendant les dix minutes de l’absence de mon père au sous sol. Dj.H ;20 MAI2006
QUESTIONS
Compréhension (13 points)
1-Quand et où a eu lieu l’événement ? Relevez les détails qui justifient votre réponse.
2- Le narrateur est il un personnage du texte ou un simple témoin extérieur à l’histoire ?
3- Quel point de vue est donc adopté ?
4-Résumez en une ligne l’évènement relaté.
5-Relevez des détails qui soulignent que des choses étranges (bizarres) se produisent !?
6-Relevez les passages qui annoncent :
a) Le début du fantastique.
b) La fin de la crise (retour à la normale)
7-« j’avais tellement la frousse ».cette expression veut dire :
a) j’avais tellement peur
b) j’avais tellement désespéré
c) j’étais tellement indifférent
Choisissez la bonne réponse.
8-« il y a rien n’à craindre maintenant, c’est fini. »
Réécrivez la phrase suivante, en la commençant par :
Mon père nous disa qu’il……….
9-Trouvez le rapport exprimé dans la phrase suivante par la structure encadré, puis Remplacez- la par une autre structure équivalente.
« …., je commençais à avoir de plus en plus peur surtout j’ai entendu
ma mère puis ma sœur récitait des versets du Coran tout en pleurant , »
PRODUCTION ECRITE :(07 points)
Traitez un seul sujet au choix :
Sujet n°1 :
-Dégagez le schéma narratif de la nouvelle.
-Résumez le texte en vous aidant de votre schéma narratif
Sujet N°2 :
Imaginez une autre fin à cette histoire.
BAC BLANC 2009/SUJET 1
CORRIGE ET BAREME série : lettres et philosophie
Compréhension (13 points)
- L’événement a eu lieu en Avril pendant la nuit à Tipaza………(01)
Les détails qui justifient ma réponse :
Le temps : Le mois passé, par une belle journée d’avril……..(0.5)
Le lieu : notre nouvelle maison qui s’est trouvée au bord de la mer à 2 km de la ville de Tipaza……(0.5).
- Le narrateur est un personnage du texte (l’enfant)……(01)
Les pronoms qui renvoient à sa personne : mon, je, nous
Ce récit est fait en focalisation interne car Le récit est raconté à la première personne…..(01)
-je résume en une ligne l’évènement relaté.
Il s’agit dune famille qui a voulu s’installer dans sa maison à Tipaza, soudain et à la tombé de la nuit, ils ont entendu des pleurs d'enfants émanant du sous sol…….(02)
- Les détails qui soulignent que des choses étranges se produisent :
Des pleurs d'enfants émanant du sous sol qui s’intensifièrent de plus en plus, si comme les enfants s’approchaient de nous……(01)
-les passages qui annoncent :
a) Le début du fantastique : Le silence fut soudainement coupé par des pleurs d'enfants émanant du sous sol ……..(01)
b) La fin de la crise : Dix minutes plus tard mon père revenait de son périple, nous embrassa en nous disant : « il y rien n’à craindre maintenant, c’est fini. ». Les pleurs avaient cessés………(01)
-« j’avais tellement la frousse ».cette expression veut dire :
a) j’avais tellement peur……….(01.5)
-« il y a rien n’à craindre maintenant, c’est fini. »
Mon père nous disa qu’il il y avait rien n’à craindre ce jour là, c’était fini…….(01.5)
-
« …., je commençais à avoir de plus en plus peur surtout j’ai entendu
ma mère puis ma sœur récitait des versets du Coran tout en pleurant , »
Le rapport exprimé c’est le temps……….(0.5)
Lorsque : quand……..(0.5)
PRODUCTION ECRITE :
Sujet 1 :
Le résumé :
Respect de l’ordre du texte …..2pts
Respect du contenu du texte (idées+contenu) …..2pts
Reformulation : condensation+correction de la langue…… 2pts
Perfectionnement……..01 pt
Sujt2 :
L’essai :
Adéquation de la production……. 2pts
Cohérence……. 2pt
Correction de la langue ……..2pts
perfectionnement…….01 pt