Niveau : T.C.S.E Durée : 2 heures.
Composition de français du troisième trimestre
Texte :
Un Orage au Hoggar
Il était six heures du matin, le soleil était né. Mais on le cherchait en vain au ciel étonnamment lisse. Et pas un souffle d’air, pas un souffle.
Soudain, un de nos chameaux piaula* .Une énorme gazelle venait de surgir et s’en était allée donner de la tête, affolée, grelottant sur ses minces jambes, contre la muraille rocheuse.
Les yeux de Morhange me fixèrent, puis se reportèrent vers l’horizon, sur un point sombre : « un orage, n’est-ce pas ?- Oui, un orage ».
« Que devons-nous faire ? demanda-t-il. Remonter immédiatement sur nos chameaux avant qu’ils ne soient complètement affolés et nous hâter de chercher un abri. »
Nous eûmes toutes les peines du monde à les faire agenouiller. Lorsque chacun de nous fut juché sur le sien, ils filèrent à une allure que la terreur faisait de plus en plus désordonnée. Brusquement, un vent s’éleva, un vent formidable. Au-dessus de nos têtes, le ciel était devenu en un clin d’œil plus ténébreux que les parois noires du couloir où nous dévalions.
Un éclair aveuglant déchira l’obscurité. Un coup de tonnerre, répercuté à l’infini par la muraille rocheuse, retentit et, aussitôt, d’énormes gouttes tièdes se mirent à tomber. En un instant, nos burnous, tendus par la vitesse horizontalement derrière nous, furent collés à nos corps ruisselants. « Sauvés ! » Clamai-je soudain. Brusquement, sur notre droite, une petite grotte s’ouvrait. Boudjemaâ réussit à y abriter les chameaux. Et c’était sans interruption le fracas du tonnerre et celui, plus fort encore, de pans entiers de murailles sapées par l’inondation, qui s’écroulaient d’un seul coup au milieu du flot déferlant.
Tout le temps que dura le déluge, une heure, deux peut-être, Morhange et moi demeurâmes, sans un mot, penchés sur cette immense cuve….
Enfin, un rayon de soleil brilla. Alors seulement, nous nous regardâmes.
Pierre Benoît, L’Atlantide, Albin Michel
« piaula* » : poussa des cris aigus.
Questions :
I- Compréhension : 14 Pts
1- Ce récit est : (1pt)
a) une nouvelle.
b) Un conte.
c) Une lettre.
(Recopiez la bonne réponse)
2- a) Où se passent les évènements relatés dans ce récit ? (1pt)
b) Justifiez votre réponse en relevant deux éléments qui le montres ( 1pt)
3- Qui sont les personnages de ce récit ? (1,5pt)
4- Le narrateur, est-il un personnage du récit ? Justifiez votre réponse. (1pt)
5- Complétez le tableau suivant : (3pts)
- la situation initiale -L’élément perturbateur. - La situation finale.
…………………………………………………………. ………………………………………………………… ………………………………………………………..
6- A qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte ? (1pts)
7- Relevez dans le texte deux(02) phrases qui expriment la violence de la nature. (1pt)
8 - Quel mot indique que le danger est passé ? (0,5pt)
9- Relevez un indicateur de temps. (0,5pt)
10- Relevez deux (02) adjectifs qualificatifs. (1pt)
11- «Nous eûmes toutes les peines du monde à les faire agenouiller »
Réécrivez la même phrase en commençant ainsi : « Ils……….. » (0,5)
12- Mettez la phrase suivante au discours indirect :
Soudain, il cria : « Nous sommes sauvés ! » (1pt)
II- Expression écrite : 6pts
Il était une fois un royaume gouverné par un roi très sévère qui n’avait pour famille que sa jeune fille Loundja. Il l’aimait plus que tout au monde. Loundja était si belle et si charmante que les prétendants se bousculaient aux portes du palais pour demander sa main. Un jour, un jeune pêcheur vint demander sa main. Loundja voulut l’épouser mais le roi refusa, il voulut la marier à un prince.
Quelques années plus tard, le royaume fut menacé par un terrible monstre qui ravageait tout sur son passage…
« En une dizaine de lignes, imaginez une suite à ce récit en respectant le schéma (déroulement des évènements et situation finale), les temps et la ponctuation »
☺
Composition de français du troisième trimestre
Texte :
Un Orage au Hoggar
Il était six heures du matin, le soleil était né. Mais on le cherchait en vain au ciel étonnamment lisse. Et pas un souffle d’air, pas un souffle.
Soudain, un de nos chameaux piaula* .Une énorme gazelle venait de surgir et s’en était allée donner de la tête, affolée, grelottant sur ses minces jambes, contre la muraille rocheuse.
Les yeux de Morhange me fixèrent, puis se reportèrent vers l’horizon, sur un point sombre : « un orage, n’est-ce pas ?- Oui, un orage ».
« Que devons-nous faire ? demanda-t-il. Remonter immédiatement sur nos chameaux avant qu’ils ne soient complètement affolés et nous hâter de chercher un abri. »
Nous eûmes toutes les peines du monde à les faire agenouiller. Lorsque chacun de nous fut juché sur le sien, ils filèrent à une allure que la terreur faisait de plus en plus désordonnée. Brusquement, un vent s’éleva, un vent formidable. Au-dessus de nos têtes, le ciel était devenu en un clin d’œil plus ténébreux que les parois noires du couloir où nous dévalions.
Un éclair aveuglant déchira l’obscurité. Un coup de tonnerre, répercuté à l’infini par la muraille rocheuse, retentit et, aussitôt, d’énormes gouttes tièdes se mirent à tomber. En un instant, nos burnous, tendus par la vitesse horizontalement derrière nous, furent collés à nos corps ruisselants. « Sauvés ! » Clamai-je soudain. Brusquement, sur notre droite, une petite grotte s’ouvrait. Boudjemaâ réussit à y abriter les chameaux. Et c’était sans interruption le fracas du tonnerre et celui, plus fort encore, de pans entiers de murailles sapées par l’inondation, qui s’écroulaient d’un seul coup au milieu du flot déferlant.
Tout le temps que dura le déluge, une heure, deux peut-être, Morhange et moi demeurâmes, sans un mot, penchés sur cette immense cuve….
Enfin, un rayon de soleil brilla. Alors seulement, nous nous regardâmes.
Pierre Benoît, L’Atlantide, Albin Michel
« piaula* » : poussa des cris aigus.
Questions :
I- Compréhension : 14 Pts
1- Ce récit est : (1pt)
a) une nouvelle.
b) Un conte.
c) Une lettre.
(Recopiez la bonne réponse)
2- a) Où se passent les évènements relatés dans ce récit ? (1pt)
b) Justifiez votre réponse en relevant deux éléments qui le montres ( 1pt)
3- Qui sont les personnages de ce récit ? (1,5pt)
4- Le narrateur, est-il un personnage du récit ? Justifiez votre réponse. (1pt)
5- Complétez le tableau suivant : (3pts)
- la situation initiale -L’élément perturbateur. - La situation finale.
…………………………………………………………. ………………………………………………………… ………………………………………………………..
6- A qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte ? (1pts)
7- Relevez dans le texte deux(02) phrases qui expriment la violence de la nature. (1pt)
8 - Quel mot indique que le danger est passé ? (0,5pt)
9- Relevez un indicateur de temps. (0,5pt)
10- Relevez deux (02) adjectifs qualificatifs. (1pt)
11- «Nous eûmes toutes les peines du monde à les faire agenouiller »
Réécrivez la même phrase en commençant ainsi : « Ils……….. » (0,5)
12- Mettez la phrase suivante au discours indirect :
Soudain, il cria : « Nous sommes sauvés ! » (1pt)
II- Expression écrite : 6pts
Il était une fois un royaume gouverné par un roi très sévère qui n’avait pour famille que sa jeune fille Loundja. Il l’aimait plus que tout au monde. Loundja était si belle et si charmante que les prétendants se bousculaient aux portes du palais pour demander sa main. Un jour, un jeune pêcheur vint demander sa main. Loundja voulut l’épouser mais le roi refusa, il voulut la marier à un prince.
Quelques années plus tard, le royaume fut menacé par un terrible monstre qui ravageait tout sur son passage…
« En une dizaine de lignes, imaginez une suite à ce récit en respectant le schéma (déroulement des évènements et situation finale), les temps et la ponctuation »
☺