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Assia Djebar naît dans une famille de petite bourgeoisie traditionnelle algérienne1. Son père, Tahar Imalhayène est un instituteur (issu de l’École normale musulmane d’instituteurs de Bouzaréah)avec Mouloud Feraoun ,originaire de Gouraya. Sa mère, Bahia Sahraoui, appartient à la famille berbère des Berkani (issue de la tribu des ait Menasser du Dahra). Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïaville (Mitidja), étudie à l'école française puis dans une école coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida, en section classique (grec, latin, anglais) et obtient son baccalauréat en 1953, puis elle entre en hypokhâgne à Alger.
En 1954, elle entre en khâgne à Paris (lycée Fénelon). L'année suivante, elle entre à l'École normale supérieure de jeunes filles deSèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire. À partir de 1956, en raison de la guerre d'Algérie, Assia Djebar ne passe pas ses examens (grèves des étudiants algériens). En 1957, elle publie son premier roman, La Soif. L'année suivante, elle quitte l'école, épouse l'écrivain algérien Walid Garn puis quitte la France.
À partir de 1959, elle étudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. Le 1er juillet 1962, elle retourne en Algérie. Elle est professeur d'histoire à l'université d'Alger, jusqu'en 1965, où l'enseignement de l'histoire et de la philosophie passe en langue arabe.
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France (Paris), et séjourne régulièrement en Algérie. Elle épouse l'écrivain Walid Carn (pseudonyme d'Ould-Rouis Ahmed), avec lequel elle a écrit la pièce Rouge l'aube, puis se remarie avec Malek Alloula.
De 1995 à 2001, elle est directrice du Centre d'études françaises et francophones de Louisiane aux États-Unis. En 1999, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Depuis 2001, elle enseigne au département d'études françaises de l'université de New York. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Elle est Docteur honoris causa des universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal), d’Osnabrück (Allemagne).
Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues. Assia Djebar vit en France et aux États-Unis, où elle enseigne la littérature française.
http://www.limag.refer.org/Volumes/Djebar.htm
http://www.biographie.net
Assia Djebar naît dans une famille de petite bourgeoisie traditionnelle algérienne1. Son père, Tahar Imalhayène est un instituteur (issu de l’École normale musulmane d’instituteurs de Bouzaréah)avec Mouloud Feraoun ,originaire de Gouraya. Sa mère, Bahia Sahraoui, appartient à la famille berbère des Berkani (issue de la tribu des ait Menasser du Dahra). Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïaville (Mitidja), étudie à l'école française puis dans une école coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida, en section classique (grec, latin, anglais) et obtient son baccalauréat en 1953, puis elle entre en hypokhâgne à Alger.
En 1954, elle entre en khâgne à Paris (lycée Fénelon). L'année suivante, elle entre à l'École normale supérieure de jeunes filles deSèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire. À partir de 1956, en raison de la guerre d'Algérie, Assia Djebar ne passe pas ses examens (grèves des étudiants algériens). En 1957, elle publie son premier roman, La Soif. L'année suivante, elle quitte l'école, épouse l'écrivain algérien Walid Garn puis quitte la France.
À partir de 1959, elle étudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. Le 1er juillet 1962, elle retourne en Algérie. Elle est professeur d'histoire à l'université d'Alger, jusqu'en 1965, où l'enseignement de l'histoire et de la philosophie passe en langue arabe.
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France (Paris), et séjourne régulièrement en Algérie. Elle épouse l'écrivain Walid Carn (pseudonyme d'Ould-Rouis Ahmed), avec lequel elle a écrit la pièce Rouge l'aube, puis se remarie avec Malek Alloula.
De 1995 à 2001, elle est directrice du Centre d'études françaises et francophones de Louisiane aux États-Unis. En 1999, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Depuis 2001, elle enseigne au département d'études françaises de l'université de New York. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Elle est Docteur honoris causa des universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal), d’Osnabrück (Allemagne).
Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues. Assia Djebar vit en France et aux États-Unis, où elle enseigne la littérature française.
http://www.limag.refer.org/Volumes/Djebar.htm
http://www.biographie.net