La vulgarisation scientifique:
Définition
Le texte de vulgarisation scientifique est un texte didactique ; il a une visée «pédagogique ».
Il se propose de transmettre un savoir, une information présentée comme scientifique. On le trouve dans les manuels scolaires, dans les revues, dans les articles de presse, encyclopédies, dictionnaires, ouvrages scientifiques, œuvres de vulgarisation… Il porte sur le monde physique, animal, humain, économique qui nous entoure… On part du principe qu’une lacune doit être comblée dans les connaissances du récepteur, il
s’agit d’informer. Cette information se veut objective, elle n’est pas destinée à un échange. On y trouve rarement la présence directe de l’auteur. Il n’y a pas de raison de prendre le lecteur à témoin ou de solliciter son point de vue comme c’est le cas du texte argumentatif. Aussi les pronoms du dialogue, (premier et deuxième personne ) ne trouvent guère ici l’occasion d’être employés. Cependant, afin de faciliter la communication un certain assouplissement est autorisé dans la rédaction du sujet. Ainsi comme on le constatera dans les textes qui serviront d’application et qui vous permettront de retrouver les caractères essentiels du genre, on peut :
solliciter l’attention du lecteur, l’inviter à observer les faits décrits , le guider dans la découverte, n’utiliser les termes techniques que lorsqu’ils sont nécessaires…(voir texte : le saviez-vous)
Les moyens linguistiques permettant de caractériser le texte expositif
1. CONSTRUCTIONS SYNTAXIQUES
a). L’information se présente sous forme d’affirmation. Les phrases déclaratives y sont donc
très fréquentes.(voir texte ci-dessus « Le saviez-vous »
P1 : Cette vieille dame fête ses deux cents ans cette année.
P2 : En 1789, il réussit à reproduire cet effet de blanchissement.
b). Les formes verbales sont le plus souvent celles du présent de l’indicatif. Néanmoins les
temps du récit, notamment le passé simple se rencontrent dans les textes à passage
historiques :
(A la fin du XVIII siècle…tuberculeux voir texte : « Le saviez-vous ») et dans les textes
historiques.
c). On notera en particulier l'emploi des subordonnées relatives qui servent à introduire
un exemple ou une étape dans le raisonnement ; il en va de même pour les participes
présents qui prennent, eux aussi, une valeur d’explication ou d’exemple :
Elle détruit…. en faisant éclater leur membrane protectrice.
……qui avaient inspiré le chimiste.
……qui revenaient de la lune.
2. CONSTRUCTIONS LEXICALES
a) Le vocabulaire pourra être aussi analysé ; le texte d’exposition va contenir un vocabulaire
que l’on désigne d’ordinaire par le terme de «vocabulaire technique » proche de
l’objectivité ; propre à chaque spécialité, indispensable pour désigner avec précision des
notions exposées.
L’eau de Javel fut aussi utilisée pour assainir les ustensiles contaminés par les
tuberculeux.
Elle détruit tout type de microbes en faisant éclater leur membrane protectrice.
b) A noter aussi l’utilisation des différents procédés de définition :
La dénomination
Le désinfectant le plus efficace et le moins cher, c’est toujours l’eau de Javel.
La caractérisation
Le désinfectant le plus efficace et le moins cher.
Il a un pouvoir désinfectant et dévastateur.
La fonction
La fameuse eau servit à purifier, à assainir et à détruire tous les microbes.
l’équivalence :
L’eau de Javel c’est du chlore
L’analyse.
Solution aqueuse d’hypochlorite et de chlorure de sodium.
c) L’utilisation des figures rhétorique : le symbole ,la métaphore, la
personnification (cette vieille dame fête ses deux cents…)
La comparaison (courtisée comme une diva, la fameuse eau servit à purifier).
Texte support
LE SAVIEZ –VOUS ?
Quel est le désinfectant le plus efficace et le moins cher ? Diable, c’est toujours l’eau de
Javel ! et bien ! figurez-vous que cette vieille dame fête ses deux cents ans cette année.
A la fin du XVIII siècle, le chimiste Berthollet avait observé que, lorsque les
lavandières étendaient leur linge sur les prés, draps, serviettes et chemises se mettaient à
blanchir sous l’effet de l’oxygène dégagé par l’herbe. En 1789, il réussit à reproduire cet effet
de blanchissement : l’eau de Javel était née, et fut baptisée ainsi en souvenir des lavandières du
village de Javel (actuel quai Javel, à Paris) qui avaient inspiré le chimiste ! Ce n’est que plus
tard que Pasteur s’aperçut de son pouvoir désinfectant. Courtisée comme une diva, la fameuse
eau servit à purifier l’eau des soldats pendant la Première Guerre mondiale, puis à désinfecter à
la Nasa les astronautes qui revenaient de la Lune (on ne sait jamais !), mais elle fut aussi
utilisée pour assainir les ustensiles contaminés par les tuberculeux.
Aujourd’hui, elle a toujours la cote, tout bêtement parce qu’on n’a pas trouvé mieux. On
aurait pu penser que germes et microbes se seraient adaptés à son pouvoir dévastateur. Eh bien,
pas du tout ! Rien ne lui résiste. Son secret : elle détruit tout type de microbes en faisant éclater
leur membrane protectrice. […]
Extrait du Figaro, 27 avril 1990.
Définition
Le texte de vulgarisation scientifique est un texte didactique ; il a une visée «pédagogique ».
Il se propose de transmettre un savoir, une information présentée comme scientifique. On le trouve dans les manuels scolaires, dans les revues, dans les articles de presse, encyclopédies, dictionnaires, ouvrages scientifiques, œuvres de vulgarisation… Il porte sur le monde physique, animal, humain, économique qui nous entoure… On part du principe qu’une lacune doit être comblée dans les connaissances du récepteur, il
s’agit d’informer. Cette information se veut objective, elle n’est pas destinée à un échange. On y trouve rarement la présence directe de l’auteur. Il n’y a pas de raison de prendre le lecteur à témoin ou de solliciter son point de vue comme c’est le cas du texte argumentatif. Aussi les pronoms du dialogue, (premier et deuxième personne ) ne trouvent guère ici l’occasion d’être employés. Cependant, afin de faciliter la communication un certain assouplissement est autorisé dans la rédaction du sujet. Ainsi comme on le constatera dans les textes qui serviront d’application et qui vous permettront de retrouver les caractères essentiels du genre, on peut :
solliciter l’attention du lecteur, l’inviter à observer les faits décrits , le guider dans la découverte, n’utiliser les termes techniques que lorsqu’ils sont nécessaires…(voir texte : le saviez-vous)
Les moyens linguistiques permettant de caractériser le texte expositif
1. CONSTRUCTIONS SYNTAXIQUES
a). L’information se présente sous forme d’affirmation. Les phrases déclaratives y sont donc
très fréquentes.(voir texte ci-dessus « Le saviez-vous »
P1 : Cette vieille dame fête ses deux cents ans cette année.
P2 : En 1789, il réussit à reproduire cet effet de blanchissement.
b). Les formes verbales sont le plus souvent celles du présent de l’indicatif. Néanmoins les
temps du récit, notamment le passé simple se rencontrent dans les textes à passage
historiques :
(A la fin du XVIII siècle…tuberculeux voir texte : « Le saviez-vous ») et dans les textes
historiques.
c). On notera en particulier l'emploi des subordonnées relatives qui servent à introduire
un exemple ou une étape dans le raisonnement ; il en va de même pour les participes
présents qui prennent, eux aussi, une valeur d’explication ou d’exemple :
Elle détruit…. en faisant éclater leur membrane protectrice.
……qui avaient inspiré le chimiste.
……qui revenaient de la lune.
2. CONSTRUCTIONS LEXICALES
a) Le vocabulaire pourra être aussi analysé ; le texte d’exposition va contenir un vocabulaire
que l’on désigne d’ordinaire par le terme de «vocabulaire technique » proche de
l’objectivité ; propre à chaque spécialité, indispensable pour désigner avec précision des
notions exposées.
L’eau de Javel fut aussi utilisée pour assainir les ustensiles contaminés par les
tuberculeux.
Elle détruit tout type de microbes en faisant éclater leur membrane protectrice.
b) A noter aussi l’utilisation des différents procédés de définition :
La dénomination
Le désinfectant le plus efficace et le moins cher, c’est toujours l’eau de Javel.
La caractérisation
Le désinfectant le plus efficace et le moins cher.
Il a un pouvoir désinfectant et dévastateur.
La fonction
La fameuse eau servit à purifier, à assainir et à détruire tous les microbes.
l’équivalence :
L’eau de Javel c’est du chlore
L’analyse.
Solution aqueuse d’hypochlorite et de chlorure de sodium.
c) L’utilisation des figures rhétorique : le symbole ,la métaphore, la
personnification (cette vieille dame fête ses deux cents…)
La comparaison (courtisée comme une diva, la fameuse eau servit à purifier).
Texte support
LE SAVIEZ –VOUS ?
Quel est le désinfectant le plus efficace et le moins cher ? Diable, c’est toujours l’eau de
Javel ! et bien ! figurez-vous que cette vieille dame fête ses deux cents ans cette année.
A la fin du XVIII siècle, le chimiste Berthollet avait observé que, lorsque les
lavandières étendaient leur linge sur les prés, draps, serviettes et chemises se mettaient à
blanchir sous l’effet de l’oxygène dégagé par l’herbe. En 1789, il réussit à reproduire cet effet
de blanchissement : l’eau de Javel était née, et fut baptisée ainsi en souvenir des lavandières du
village de Javel (actuel quai Javel, à Paris) qui avaient inspiré le chimiste ! Ce n’est que plus
tard que Pasteur s’aperçut de son pouvoir désinfectant. Courtisée comme une diva, la fameuse
eau servit à purifier l’eau des soldats pendant la Première Guerre mondiale, puis à désinfecter à
la Nasa les astronautes qui revenaient de la Lune (on ne sait jamais !), mais elle fut aussi
utilisée pour assainir les ustensiles contaminés par les tuberculeux.
Aujourd’hui, elle a toujours la cote, tout bêtement parce qu’on n’a pas trouvé mieux. On
aurait pu penser que germes et microbes se seraient adaptés à son pouvoir dévastateur. Eh bien,
pas du tout ! Rien ne lui résiste. Son secret : elle détruit tout type de microbes en faisant éclater
leur membrane protectrice. […]
Extrait du Figaro, 27 avril 1990.