ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES EN ALGERIE

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    Documents écrits ,sur la maltraitance des enfants:

    sellami kamel
    sellami kamel


    Date d'inscription : 25/10/2011
    Age : 58
    Localisation : Barika(Batna)

    Documents écrits ,sur la maltraitance des enfants: Empty Documents écrits ,sur la maltraitance des enfants:

    Message par sellami kamel Lun 20 Mai - 13:05




    SUPPORTS ECRITS :
    Voilà des témoignages sur la maltraitance des enfants :
    Chine: apprendre dans les décombres – Le droit de s’instruire

    1) Yang Mei, dix ans
    Avant
    même le lever du soleil, Yang Mei, une fillette de dix ans, son frère
    cadet Yang Zhen et sa petite sœur Yang Yamei prennent le chemin de
    l’école. Yang Mei continue de subir les conséquences du séisme qui a
    ébranlé la province de Sichuan en Chine, en mai 2008, provoquant
    l’écroulement d’innombrables bâtiments. Le toit de la maison des trois
    frères et sœurs s’est lui aussi effondré. L’école a été gravement
    endommagée. Elle ne s’est pas écroulée mais le risque était réel, si
    bien que Yang Mei et ses frères et sœurs n’ont plus pu aller à l’école
    pendant un certain temps.

    «Nous étions en classe quand la terre
    s’est mise à trembler», raconte Mei. «Nous avions le sentiment que la
    classe se déplaçait. Nous sommes tous sortis immédiatement.»

    Mei
    et 250 autres écoliers et écolières vont en classe dans un bâtiment
    scolaire temporaire préfabriqué installé par l’UNICEF. Les élèves ont
    reçu par ailleurs des sacs d’école, des sets de toilette ainsi qu’un
    équipement de jeu et de sport pour les récréations.
    Le séisme a causé
    la destruction de plus de 6000 bâtiments scolaires rien que dans la
    province de Sichuan. Les systèmes d’adduction d’eau ont eux aussi été
    endommagés, si bien que les enfants et leurs familles étaient condamnés à
    récolter l’eau de pluie du toit dans des sacs en plastique ou à aller
    chercher de l’eau insalubre à la rivière. L’UNICEF a soutenu les travaux
    de reconstruction, fourni de l’eau potable aux communes, rétabli le
    fonctionnement des écoles le plus rapidement possible, aidé les enfants à
    gérer l’expérience très dure du séisme et fourni aux centres de santé
    des produits
    alimentaires spéciaux à but thérapeutique.





    Namibie: pas de billet d’entrée pour la vie – le droit à un nom

    2) Campagnes d’enregistrement
    En
    Namibie, 81 pour cent des femmes mettent au monde leurs enfants dans un
    établissement hospitalier. Et pourtant, 40 pour cent des enfants de
    moins de cinq ans n’ont pas d’acte de naissance. Les enfants qui ne sont
    pas enregistrés officiellement courent des risques accrus dans de
    nombreux domaines : ils sont plus exposés aux abus, à la traite
    d’enfants et aux mariages d’enfants; ils ont un accès restreint aux
    soins médicaux, au système scolaire et aux services publics.

    Selon
    la tradition, le nom est désigné en Namibie par la famille du père.
    Cette coutume de dénomination entraîne des retards au niveau de
    l’enregistrement des naissances. Afin de remédier à ce problème, un
    nouveau système a été élaboré à l’hôpital public de Katatura. Les
    infirmières conseillent aux futures mères de se mettre d’accord au
    préalable avec la famille sur le nom de l’enfant ou de faire enregistrer
    l’enfant six semaines après la naissance, lorsqu’elles viennent le
    faire vacciner.

    «Dans ce cas», explique Ian MacLeod, directeur de
    l’UNICEF en Namibie, «c’est le ministère de la santé qui met à
    disposition l’infrastructure tandis que le ministère des affaires
    intérieures fournit le personnel. Les barrières qui séparent ces deux
    offices qui, d’habitude, ne sont guère appelés à collaborer, ont été
    abaissées pour aider les enfants à obtenir leurs droits.»

    Les
    enfants qui vivent dans les régions isolées rencontrent des obstacles
    particulièrement importants pour se faire enregistrer. Pour eux, le
    déplacement jusqu’au bureau responsable est souvent hors de prix. Grâce
    aux campagnes d’enregistrement itinérantes, on assure à ces enfants
    aussi le droit à un nom. Lors de la dernières campagnes d’enregistrement
    mobile, des centaines de personnes ont passé la nuit sous tente en
    attendant l’équipe d’enregistrement.

    Les enfants issus du peuple
    San, une minorité, sont encore plus difficile à atteindre. Ce peuple
    nomade n’a souvent pas accès aux services de santé et à l’instruction.
    Nombreux sont les enfants et les adultes qui ignorent leur date de
    naissance ; certains enfants ne savent même pas le nom de leurs parents.
    Comme ils ne savent pas tous lire et écrire, les formulaires
    d’enregistrement sont validés à l’aide d’une empreinte digitale au lieu
    d’une signature. De nombreux parents n’ont pas la possibilité de prouver
    que leur enfant est bien le leur. Grâce aux campagnes d’enregistrement
    soutenues par l’UNICEF, on essaie par tous les moyens de surmonter ces
    obstacles.


    Rwanda: les enfants au tribunal – le droit à une procédure judiciaire

    Ruhirwa, dix-neuf ans
    Il
    est encore tôt le matin quand un groupe de jeunes de Musanze se
    retrouve devant le tribunal et attend. Les jeunes qui ont attendu en
    captivité ont enfin un rendez-vous pour une audience.

    3)
    Ruhirwa fait partie de ce groupe. Ce jeune de dix-neuf ans est orphelin;
    il est responsable de ses trois frères et sœurs cadets. Le jugement lui
    permettra de clore enfin un épisode de sa vie particulièrement pénible
    et douloureux.
    «J’ai été accusé d’un crime que je n’ai pas commis»,
    explique le jeune. «On m’a emprisonné avec des hommes d’un certain âge.
    J’avais alors seize ans. Je suis reconnaissant que le juge m’écoute
    enfin aujourd’hui.»
    Ruhirwa est l’un des 600 enfants enfermés dans
    les prisons du Rwanda à avoir obtenu enfin accès à une assistance
    juridique gratuite grâce à une initiative lancée par le ministère de la
    justice avec le soutien de l’UNICEF. Une étude a permis d’évaluer que
    sur les 600 enfants emprisonnés avec des adultes, la majorité sont des
    garçons issus de familles pauvres n’ayant pas les moyens de se payer une
    assistance juridique. Plus de la moitié de ces enfants n’ont jamais eu
    droit à une procédure judiciaire et on n’a jamais ouvert de dossier.

    «Cette
    initiative qui dure une semaine a été lancée de manière à ce que ces
    enfants aient enfin droit à une procédure équitable et à une assistance
    juridique», explique Francesca Morandini spécialiste de la protection de
    l’enfant à l’UNICEF. Les enfants et les jeunes qui ont été accusés de
    vol, voire d’homicide, ont ainsi enfin l’opportunité d’exposer leur
    vision des événements.

    La procédure permet de faire apparaître
    un autre dysfonctionnement : la raison pour laquelle les enfants ont été
    emprisonnés, c’est le fait qu’ils n’avaient pas la possibilité de
    prouver qu’ils étaient mineurs. Car bien que l’enregistrement à la
    naissance fasse partie des droits fondamentaux de chaque enfant, nombre
    d’entre eux n’ont pas d’acte de naissance et sont ainsi exclus des
    droits et des prestations les plus élémentaires. Ils courent un danger
    plus important d’être victimes d’abus ou de traite d’enfants – ou d’être
    emprisonnés avec des adultes.

    L’UNICEF se mobilise pour que les
    jeunes soient traités équitablement au tribunal. «Nous poursuivrons
    notre collaboration avec le ministère de la justice et les ONG jusqu’à
    ce que les droits des enfants soient respectés au Rwanda», affirme
    Francesca Morandini.
    SANTE :
    L’histoire de Nelao, Namibie
    4)
    Nealo a été infectée par le VIH à l’âge de seize ans, il y a presque
    cinq ans. « J’étais au courant pour le VIH », dit-elle. « Mais je n’ai
    pas osé prendre les précautions que je conseillais aux autres. L’amour
    que j’avais pour le garçon qui m’a infectée m’a aveuglée. J’avais la
    phrase toute prête dans la tête : « Utilisons un préservatif ». Mais je
    ne suis pas arrivée à la dire. J’ai cru que si je lui disais ça, ce
    serait la fin de notre relation. Et j’étais trop jeune pour dire « non »
    et ne pas céder. »
    Nelao a découvert qu’elle était séropositive
    quand son fils, qui a maintenant trois ans, est tombé malade. Ils ont
    tous les deux fait le test du VIH et ils étaient tous les deux porteurs
    du virus.
    Naturellement, ce fut un grand choc. Mais la mère de Nelao
    ne l’a pas laissé tomber et l’a beaucoup aidée. « Je fais encore partie
    de la famille », fait remarquer Nelao. « Plus tard, quand j’ai reçu des
    conseils, j’ai compris ce que ça voulait dire « être séropositive », et
    comment vivre avec le VIH. »
    EDUCATION :
    L’histoire de Lalita, Inde
    5)
    Comme beaucoup de parents en Inde, ceux de Lalita voulaient qu’elle se
    marie à l’âge de dix ans. Voulant s’instruire, la jeune fille s’est
    rendue secrètement dans une école réservée aux filles des villages
    pauvres. « Je me souviens encore du jour où mon frère jumeau m’a
    surprise alors que j’allais à l’école. Il m’a battue car il était
    honteux que j’ose étudier alors qu’aucun homme de notre famille n’avait
    jamais été scolarisé. »
    Lalita a appris à lire et à écrire. Elle a
    également appris l’usage de la bicyclette et le karaté. « Je veux
    poursuivre mes études et devenir un professeur chevronné. Je veux faire
    découvrir aux filles un monde qu’elles ignorent, et je rêve d’une école
    dans chaque village ! »
    PROTECTION / ENFANTS SOLDATS :
    L’histoire d’Alhaji, Sierra Leone
    6)Alhaji
    a été enlevé par des soldats rebelles en Sierra Leone quand il avait
    dix ans. Il a été forcé de se battre avec eux jusqu’à ce que l’Unicef
    obtienne sa libération deux ans plus tard. Alhaji raconte ces deux
    années passées à combattre. Souvent en première ligne, après avoir été
    drogué, il a commis des atrocités, tué des militaires et des civils. Il
    ne sait plus combien. Mais il a vu aussi mourir ses amis à côté de lui.
    Aujourd’hui,
    en partie à cause du manque de drogue, Alhaji a du mal à dormir et à se
    concentrer. Il lui arrive encore de montrer de l’agressivité envers les
    autres. Il vit dans une famille d’accueil, va à l’école et reçoit une
    aide psychologique pour retrouver sa place dans la société.
    IDENTITE :
    L’histoire d’Atia et de ses frères et sœurs, Madagascar
    7)
    Atia (12 ans), Marie-Rose (18 ans) et leurs huit frères et sœurs ne
    sont pas inscrits sur les registres de l’état civil. Officiellement, ils
    n’existent pas. Ils sont venus avec leurs parents pour effectuer
    l’enregistrement rétroactif de leur naissance.
    Le juge Tatafraky
    s’est déplacé afin d’enregistrer et d’officialiser l’existence d’environ
    1 200 enfants. Les familles se présentent devant lui avec leur dossier,
    répondent à ses questions et repartent après quelques minutes en ayant
    accompli cette formalité administrative qui peut changer la vie. Après
    le passage de sa famille devant le juge, Atia explique qu’il est venu
    chercher sa « Kopia » parce qu’il veut continuer d’aller à l’école et
    avoir une carte d’identité. Marie-Rose, elle aussi, veut une carte
    d’identité car elle a 18 ans et veut pouvoir voter. Elle est venue avec
    sa fille de 2 ans qui a été enregistrée en même temps qu’elle. « C’était
    impressionnant de passer devant le juge, mais je suis contente de
    l’avoir fait. »
    TRAVAIL DES ENFANTS
    L’histoire de Xiuhua, Chine
    8)Xiuhua
    n’avait que 10 ans quand elle a dû quitter l’école pour aider ses
    parents aux champs. « Les parents pensent souvent que s’ils retirent
    leurs filles de l’école, ils économisent de l’argent », explique Mu
    Huiqin, directrice adjointe de l’école que fréquente Xiuhua à Guyuan,
    dans la région autonome de Ningxia Hui, dans l’ouest de la Chine.
    Mme
    Mu et d’autres ont essayé, sans grand succès, de persuader les parents
    de laisser leurs filles retourner à l’école. Le père de Xiuhua, comme
    bien d’autres, pense qu’il vaut mieux que les filles se marient. « Je
    pleurais derrière la porte quand j’ai entendu mon père dire cela à mon
    professeur », dit Xiuhua.
    Mais il y a cinq ans, les perspectives
    d’avenir de Xiuhua ont changé. Un projet d’éducation non scolaire pour
    adolescentes, soutenu par l’Unicef, a ouvert ses portes dans la région,
    enseignant la couture, la broderie et des techniques spécialisées pour
    cultiver le maïs, le blé et la pastèque à Guyan, où il fait très froid
    et ne pleut pas beaucoup. « Nous avons invité les experts locaux à
    organiser un stage pour les filles qui avaient abandonné l’école, leur
    donnant ainsi un billet pour échapper à la pauvreté », dit Mme Mu.
    Au
    cours des deux dernières années, les programmes de formation lancés
    dans la région autonome ont aidé 1 800 filles. Xiuhua a appris la
    couture. Chaque jour, après avoir aidé sa mère à la maison, elle
    s’exerce. Elle gagne déjà de l’argent qui vient arrondir le revenu
    familial en confectionnant des vêtements pour les villageois.
    Xiuhua
    dit que quand elle contribue à mettre de la nourriture sur la table,
    l’espoir revient. « Et quand tu vois une lueur d’espoir, ton sens de
    l’humour revient. Tu peux même taquiner tes parents. »
    Le rêve de
    Xiuhua est d’ouvrir un atelier de couture comme son amie Yang Yan. Yang
    Yan a 22 ans et elle est mère d’un petit garçon. Elle n’a suivi que deux
    ans d’éducation de base. Mais en 1998, grâce au programme de
    renforcement des moyens de subsistance des filles, elle a ouvert le
    premier atelier de couture du village et depuis, elle apporte une bonne
    contribution au revenu de sa famille.
    L’histoire d’Awatif, Egypte
    9)Awatif
    Morsy n’oubliera jamais le jour où elle a entendu dire qu’une nouvelle
    école avait ouvert ses portes dans son village. « Quelqu’un est venu
    chez moi pour demander le nom des enfants qui n’allaient pas à l’école
    », se rappelle-t-elle. « Ma mère leur a donné mon nom. J’étais ravie. »
    Comme
    pour la plupart des enfants de 8 ans du village de Beni Shara’an en
    Égypte, la vie d’Awatif jusqu’à ce jour se divisait entre un travail
    exténuant dans les champs de blé et le confinement à la maison. Pour
    toutes ces filles, la nouvelle école – une seule salle de classe au
    rez-de-chaussée d’une maison convertie en école – était la réalisation
    d’un rêve.
    « Nous allions regarder les gens qui décoraient la salle.
    Tout était clair et coloré. Il y avait des jeux et des images, des
    choses que je n’avais jamais vues auparavant. » Tout le monde n’était
    peut-être pas aussi enthousiaste dans le village, au moins au début.
    Certains agriculteurs se plaignaient que l’école allait les priver de la
    main-d’oeuvre bon marché que représentaient les enfants. Même le
    beau-père d’Awatif n’était pas convaincu. « Et pourquoi est-ce qu’une
    fille aurait besoin de s’instruire? » demandait-il.
    Par chance, ce
    n’était pas l’opinion de Farouk Abdel Naim, le commerçant d’âge mûr qui
    avait été convaincu de faire don des locaux pour créer une école. « Je
    suis arrivé à la conclusion que l’éducation d’une fille est même plus
    importante que celle d’un garçon », dit M. Abdel Naim. « Un homme peut
    toujours s’en sortir, quelles que soient les conditions, mais pas une
    fille. Il faut qu’elle soit instruire pour s’en sortir dans la vie. »
    Huit
    ans plus tard, il serait difficile de trouver qui que ce soit à Beni
    Shara’an qui ne partage pas cette opinion. L’école – qui comporte
    aujourd’hui trois salles de classe – est considérée comme un
    investissement intelligent qui rapporte des avantages tangibles à la
    communauté.
    Prenons l’exemple du commerçant Ahmed Abdel Jaber.
    Lui-même illettré, il a envoyé sa fille Rawia à l’école dès qu’elle a
    ouvert ses portes. « Avant que Rawia aille à l’école, les comptes de mon
    commerce étaient totalement désorganisés », se rappelle-t-il. « Mais
    rapidement, elle a commencé à s’occuper des livres pour moi et elle a
    aidé sa soeur aînée à apprendre à lire et à écrire. »
    Dans un village
    où l’analphabétisme semble incontournable, on n’est pas en manque
    d’histoires où l’éducation des filles a fait une grande différence dans
    la qualité de vie et dans les affaires des familles. Soudain, les
    ordonnances du médecin ou les mises en garde sur un sac d’engrais sont
    devenues claires. Et surtout, l’exemple des enfants a encouragé
    plusieurs adultes à s’inscrire à des cours d’alphabétisation.
    Aujourd’hui,
    Awatif est à l’école secondaire locale et elle envisage de faire des
    études universitaires. « Beaucoup de gens ici à Beni Shara’an veulent
    que je sois médecin », dit-elle. « Mais moi je veux être enseignante
    pour transmettre à d’autres enfants ce que j’ai appris. » Elle s’est
    déjà attelée à la tâche. Awatif est un exemple à suivre aux yeux des
    filles du village. Notamment auprès de Faten, âgée de 11 ans : « J’ai lu
    toutes les nouvelles d’Awatif », dit-elle. « Le veux être exactement
    comme elle un jour. »

    Les enfants soldats


    10)« Il n'y a simplement pas d'excuse, pas d'argument acceptable pour armer des enfants ».
    Mgr Desmond Tutu
    Mathieu, âgé de 10 ans, me faisait cette réflexion :
    « Mais "enfant soldat", ça ne veut rien dire, parce que soit on est un enfant, soit on est un soldat, non ? »



    Eh oui, voilà deux termes tout à fait antinomiques !
    Pourtant,
    en ce début de troisième millénaire, selon Amnesty International, on
    compte au moins 300.000 enfants soldats dans le monde. Et ce nombre ne
    cesse d'augmenter car la plupart des pays qui sont en guerre depuis des
    années voient leurs adultes disparaître les uns après les autres. Alors,
    pour continuer à combattre les adversaires, on compte sur les enfants
    que l'on envoie au front.

    Les armées savent manœuvrer
    efficacement pour recruter un enfant. La plupart du temps, des
    militaires kidnappent les enfants dans les écoles, les stades, les
    églises et dans les rues. Certains n'ont alors que 7 ans.
    Parfois les
    enfants rejoignent volontairement les rangs de l'armée. En effet, que
    fait un enfant lorsque toute sa famille a été tuée et qu'il se retrouve
    dans la rue sans rien avoir à manger ? Eh bien il accepte de s'engager
    dans une fraction de l'armée en échange de repas quotidiens.

    Que
    fait cet enfant pauvre à qui l'on promet le paradis s'il donne sa vie
    pour son pays ? Que fait-il si on lui promet de belles bottes, des
    vêtements, de belles armes pour se sentir en sécurité et une famille
    remplie d'enfants ? A-t-il la possibilité de refuser l'enrôlement alors
    qu'à son âge il est totalement naïf et inconscient du danger qui le
    menace ?

      La date/heure actuelle est Jeu 2 Mai - 11:14