L'ennui scolaire: Pourquoi? Comment?
Quelles sont les solutions Pourquoi l'élève en arrive-t-il à s'ennuyer en classe ? Pourquoi une telle démotivation ? Pourquoi ses absences se multiplient-elles ? Pourquoi le maître n'arrive-t-il pas à cerner le problème? Et à capter son attention ? Pourquoi ce dégoût d'apprendre ? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? … On pourrait philosopher sur le sujet jusqu'à la fin des temps, mais là n'est pas notre objectif. Il y a une problématique à laquelle il nous faudrait impérativement trouver une solution. Il s'agit d'abord de contextualiser le problème: Qui? Où? Quand? En quelle discipline? A ce moment, nous prendrons conscience que l'ennui scolaire est un problème d'individu et non de groupe qui devrait être traité au cas par cas; donc il s'agit de s'intéresser de près à l'être humain qu'est cet élève, se rapprocher de lui, l'écouter dans ses paroles comme dans ses silences; se préoccuper de sa vie sociale, de son état physique et psychique: En somme,diagnostiquer "son mal être".Le petit élève qui vient à l'école, le ventre vide et l'habit léger a plus de souci de manger et de se réchauffer que d'apprendre le subjonctif présent ou la théorie de Chasles… Le petit élève qui vient le ventre plein et l'habit chaud, avec des pré requis, mais ayant des problèmes familiaux (père violent, mère malade, parents séparés …) vit dans la peur du retour à la maison et tout son esprit est figé, glacé … Le petit élève de famille aisée n'a pas le souci d'apprendre car il est persuadé que la réussite sociale n'a aucun rapport avec la réussite scolaire, et toutes ses pensées sont retenues par tant et tant de gadgets; portable, ordinateur, vélo, moto, qu'il est paressé d'aller retrouver . Le petit élève malade … Le petit élève paresseux … L'hyperactif … L'incompris… Le mal-aimé … Il est au cœur du problème! Nous sommes au cœur de problème ! Si cet élève en est arrivé à s'ennuyer en classe, s'il est démotivé, ce n'est sûrement pas son choix. Si nous prenons conscience que nous sommes réellement responsables de cet état de fait; nous: parents, enseignants, société, alors et seulement alors, nous pourrons aller ensemble vers une ré médiation rapide et efficace de ce fléau qui gagne du terrain. Comment? Me direz vous. Avec quels moyens Par une thérapie individuelle et de groupe. Avec l'aide des parents, des psychopédagogues et des éducateurs. Parents! Tout ce dont a besoin cet enfant c'est Amour et attention. Si l'Amour sauve le monde, comment ne pourrait-il pas sauver un enfant, lui le centre du monde ? Nous sommes responsables de nos enfants que nous ayons choisis ou non de les savoir. Nous sommes donc dans l'obligation d'être là pour eux; de les comprendre, de chercher ce qui les préoccupe, de savoir ce qui se passe dans leurs esprits et leurs cœurs. Il est de notre devoir de leur consacrer temps et moyens pour qu'ils réussissent, c'est d'autant plus un devoir vis-à-vis de la société. Nous sommes parents: Ce n'est pas un vain mot, assumons-le ! Quand au psychopédagogue; Toute école du troisième millénaire devrait en être dotée. Un élève doit pouvoir à tout moment avoir une oreille professionnelle qui sache l'écouter. Cela nous semble être un point fort pour aller au devant d'éventuelles solutions; car ce que l'élève ne dit pas systématiquement à des parents trop occupés par leurs "problèmes", ou à un maître pris dans l'engrenage des programmes, il pourrait en parler avec un psychopédagogue justement là pour cela et pour lui. Que le maître dans sa classe prenne le temps d'observer cet élève, de lui parler, de l'intégrer, d'en faire un projet. Et quel joli projet que de sauver ce petit être et de le guérir de ce mal. De chercher la petite flamme cachée en lui comme dans tout un chacun… Il a sûrement d'autres centres d'intérêts; faire en sorte qu'il y accède, qu'il y excelle, sans s'acharner sur lui et vouloir en faire coûte que coûte un élève modèle et le standardiser. Il est exceptionnel; une boule de chaire et d'esprit, riche de ses différences. Traitons-le en tenant compte de tout cela et peut-être pourrons-nous un jour rallumer cette flamme et réveiller en lui l'envie de savoir, l'envie d'être.
... Chers maîtres, ne cherchons pas leurs solutions dans les grands livres; même s'ils en ont presque tout dit, sans jamais rien pouvoir faire, persuadés que nous sommes qu'à chaque élève "son ennui scolaire". La patience et la clémence, nous aideront sans doute à franchir la porte vers ce petit être innocent qui n'a jamais choisi d'être comme cela, ici, aujourd'hui … Prenons-lui la main, soucions-nous plus de faire de lui un être équilibré qu'un élève brillant et tout ira … Et même si l'ennui scolaire mène dans la plus part des cas à l'échec scolaire, ce dernier ne mène pas obligatoirement à un échec dans la vie.
PS: ce sont là de modestes réflexions , puisées dans un quart de siècle de craie et d'estrade.
Quelles sont les solutions Pourquoi l'élève en arrive-t-il à s'ennuyer en classe ? Pourquoi une telle démotivation ? Pourquoi ses absences se multiplient-elles ? Pourquoi le maître n'arrive-t-il pas à cerner le problème? Et à capter son attention ? Pourquoi ce dégoût d'apprendre ? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? … On pourrait philosopher sur le sujet jusqu'à la fin des temps, mais là n'est pas notre objectif. Il y a une problématique à laquelle il nous faudrait impérativement trouver une solution. Il s'agit d'abord de contextualiser le problème: Qui? Où? Quand? En quelle discipline? A ce moment, nous prendrons conscience que l'ennui scolaire est un problème d'individu et non de groupe qui devrait être traité au cas par cas; donc il s'agit de s'intéresser de près à l'être humain qu'est cet élève, se rapprocher de lui, l'écouter dans ses paroles comme dans ses silences; se préoccuper de sa vie sociale, de son état physique et psychique: En somme,diagnostiquer "son mal être".Le petit élève qui vient à l'école, le ventre vide et l'habit léger a plus de souci de manger et de se réchauffer que d'apprendre le subjonctif présent ou la théorie de Chasles… Le petit élève qui vient le ventre plein et l'habit chaud, avec des pré requis, mais ayant des problèmes familiaux (père violent, mère malade, parents séparés …) vit dans la peur du retour à la maison et tout son esprit est figé, glacé … Le petit élève de famille aisée n'a pas le souci d'apprendre car il est persuadé que la réussite sociale n'a aucun rapport avec la réussite scolaire, et toutes ses pensées sont retenues par tant et tant de gadgets; portable, ordinateur, vélo, moto, qu'il est paressé d'aller retrouver . Le petit élève malade … Le petit élève paresseux … L'hyperactif … L'incompris… Le mal-aimé … Il est au cœur du problème! Nous sommes au cœur de problème ! Si cet élève en est arrivé à s'ennuyer en classe, s'il est démotivé, ce n'est sûrement pas son choix. Si nous prenons conscience que nous sommes réellement responsables de cet état de fait; nous: parents, enseignants, société, alors et seulement alors, nous pourrons aller ensemble vers une ré médiation rapide et efficace de ce fléau qui gagne du terrain. Comment? Me direz vous. Avec quels moyens Par une thérapie individuelle et de groupe. Avec l'aide des parents, des psychopédagogues et des éducateurs. Parents! Tout ce dont a besoin cet enfant c'est Amour et attention. Si l'Amour sauve le monde, comment ne pourrait-il pas sauver un enfant, lui le centre du monde ? Nous sommes responsables de nos enfants que nous ayons choisis ou non de les savoir. Nous sommes donc dans l'obligation d'être là pour eux; de les comprendre, de chercher ce qui les préoccupe, de savoir ce qui se passe dans leurs esprits et leurs cœurs. Il est de notre devoir de leur consacrer temps et moyens pour qu'ils réussissent, c'est d'autant plus un devoir vis-à-vis de la société. Nous sommes parents: Ce n'est pas un vain mot, assumons-le ! Quand au psychopédagogue; Toute école du troisième millénaire devrait en être dotée. Un élève doit pouvoir à tout moment avoir une oreille professionnelle qui sache l'écouter. Cela nous semble être un point fort pour aller au devant d'éventuelles solutions; car ce que l'élève ne dit pas systématiquement à des parents trop occupés par leurs "problèmes", ou à un maître pris dans l'engrenage des programmes, il pourrait en parler avec un psychopédagogue justement là pour cela et pour lui. Que le maître dans sa classe prenne le temps d'observer cet élève, de lui parler, de l'intégrer, d'en faire un projet. Et quel joli projet que de sauver ce petit être et de le guérir de ce mal. De chercher la petite flamme cachée en lui comme dans tout un chacun… Il a sûrement d'autres centres d'intérêts; faire en sorte qu'il y accède, qu'il y excelle, sans s'acharner sur lui et vouloir en faire coûte que coûte un élève modèle et le standardiser. Il est exceptionnel; une boule de chaire et d'esprit, riche de ses différences. Traitons-le en tenant compte de tout cela et peut-être pourrons-nous un jour rallumer cette flamme et réveiller en lui l'envie de savoir, l'envie d'être.
... Chers maîtres, ne cherchons pas leurs solutions dans les grands livres; même s'ils en ont presque tout dit, sans jamais rien pouvoir faire, persuadés que nous sommes qu'à chaque élève "son ennui scolaire". La patience et la clémence, nous aideront sans doute à franchir la porte vers ce petit être innocent qui n'a jamais choisi d'être comme cela, ici, aujourd'hui … Prenons-lui la main, soucions-nous plus de faire de lui un être équilibré qu'un élève brillant et tout ira … Et même si l'ennui scolaire mène dans la plus part des cas à l'échec scolaire, ce dernier ne mène pas obligatoirement à un échec dans la vie.
PS: ce sont là de modestes réflexions , puisées dans un quart de siècle de craie et d'estrade.