Poèmes en ratures
J’écris et efface
Mes douleurs
et joies
Quand j’évoque mes souvenirs d’autant
je pleure souvent
Des enfants oubliés
des collines et des rivières
Que j’ai connues
Et pourtant
La vie ne se résume pas
En ces mots
A compter les étoiles
suivre la trace des nomades
Marcher dans le vide
En baillant aux corneilles
A coup sûr
Il nous faut une monture
Pour arriver à la source
Où nous laverons nos péchés
Parler de tout et de rien
Même à cœur ouvert
Sans vous mentir
je m’arrête un instant
en ce carrefour des amours mortes
où je cueille cette fleur bleue des eaux
pour vous l’offrir
en gage d’amour ou d’amitié
sinon en hommage à votre beauté
ma chère oubliée en cet espace verrouillé
où l’espoir de vie cet amour
nous appelle en communion
et c’est ainsi que je poursuis mon chemin escarpé
d’enfant égaré en ces dédales sinueux
en cette labyrinthe enchevêtrée
des métaphores suspectes
combien j’adore mes plantes
en particulier ce jasmin
aux fleurs odoriférantes
auquel je m’intéresse énormément
à compléter nuit et jour
il devient mon ami
sans oublier
cette gracieuse coquette
de tortue maligne et rusée
quand elle m’entend venir
des fois elle me joue des tours
en faisant le mort
alors je reviendrai en poète fier exilé
sur cet arc-en-ciel
mon jeu sacré d’amour eternel
chaque jour
a l’aube rose
vous dire bonjour aux ailes des rimes
sous le sourire de bise
aux nerfs tendus des brumes
blafardes du matin vierge
là où la terre fertile nous appelle
au retour en poussière au séjour éternel
c’est ici que je m’arrête à refaire mes calculs
dont j’essaie à chaque pas
oublier cet amalgame d’enfer
d’amour et de nostalgie
à séduire sirènes et muses
loin des femmes aux dentelle des décolletés
embaumer mes maux sans mots
narrer aux étoiles cet amour
exaucer mes vœux d’enfant du ciel
m’évader de ce spleen noir quotidien amer
c’est cette manie de poète taret
qui me tient à cœur
et me fait lever à minuit
de guerre lasse
à remettre un peu d’ordre
en ces vers en herbe
et toutes mes peines
Des nuit blanches
Dont j’ai appris cet amour
A mâcher mâchonner
Mes ambitions naïves et crédules
S’en vont à l’eau
sise près de mon visage
l’ombre hostile et jalouse
me guette épie en ma geôle
d’ascète ou de mystique
au doigt elle détruit mes rêves
mon espoir tout écroulé…
sans pouvoir renoncer
à mon jeu sacré d'arc-en-ciel
et c'est ainsi que je plane aux ailes des rimes
J’écris et efface
Mes douleurs
et joies
Quand j’évoque mes souvenirs d’autant
je pleure souvent
Des enfants oubliés
des collines et des rivières
Que j’ai connues
Et pourtant
La vie ne se résume pas
En ces mots
A compter les étoiles
suivre la trace des nomades
Marcher dans le vide
En baillant aux corneilles
A coup sûr
Il nous faut une monture
Pour arriver à la source
Où nous laverons nos péchés
Parler de tout et de rien
Même à cœur ouvert
Sans vous mentir
je m’arrête un instant
en ce carrefour des amours mortes
où je cueille cette fleur bleue des eaux
pour vous l’offrir
en gage d’amour ou d’amitié
sinon en hommage à votre beauté
ma chère oubliée en cet espace verrouillé
où l’espoir de vie cet amour
nous appelle en communion
et c’est ainsi que je poursuis mon chemin escarpé
d’enfant égaré en ces dédales sinueux
en cette labyrinthe enchevêtrée
des métaphores suspectes
combien j’adore mes plantes
en particulier ce jasmin
aux fleurs odoriférantes
auquel je m’intéresse énormément
à compléter nuit et jour
il devient mon ami
sans oublier
cette gracieuse coquette
de tortue maligne et rusée
quand elle m’entend venir
des fois elle me joue des tours
en faisant le mort
alors je reviendrai en poète fier exilé
sur cet arc-en-ciel
mon jeu sacré d’amour eternel
chaque jour
a l’aube rose
vous dire bonjour aux ailes des rimes
sous le sourire de bise
aux nerfs tendus des brumes
blafardes du matin vierge
là où la terre fertile nous appelle
au retour en poussière au séjour éternel
c’est ici que je m’arrête à refaire mes calculs
dont j’essaie à chaque pas
oublier cet amalgame d’enfer
d’amour et de nostalgie
à séduire sirènes et muses
loin des femmes aux dentelle des décolletés
embaumer mes maux sans mots
narrer aux étoiles cet amour
exaucer mes vœux d’enfant du ciel
m’évader de ce spleen noir quotidien amer
c’est cette manie de poète taret
qui me tient à cœur
et me fait lever à minuit
de guerre lasse
à remettre un peu d’ordre
en ces vers en herbe
et toutes mes peines
Des nuit blanches
Dont j’ai appris cet amour
A mâcher mâchonner
Mes ambitions naïves et crédules
S’en vont à l’eau
sise près de mon visage
l’ombre hostile et jalouse
me guette épie en ma geôle
d’ascète ou de mystique
au doigt elle détruit mes rêves
mon espoir tout écroulé…
sans pouvoir renoncer
à mon jeu sacré d'arc-en-ciel
et c'est ainsi que je plane aux ailes des rimes