Les différentes formes de poèmes:
La longueur des vers et l'agencement des [url=javascript://][/url]strophes varient en fonction des genres poétiques.
Un petit historique
Un [url=javascript://][/url]vers de dix syllabes est typique de la chanson de geste du Moyen Âge.
Le vers de douze syllabes, appelé alexandrin, est mis à l'honneur par Ronsard au XVIe siècle puis par Racine au XVIIe siècle.
Les vers de cinq syllabes sont souvent utilisés dans les paroles de chanson.
Les vers de six (ou 2 fois 6) dans le blues ou le rap.
Victor Hugo s'est essayé aux vers de toutes les longueurs.
Un exemple original : Les Djinns (Les Orientales) de Victor Hugo
C’est un modèle de prouesse : composé de 15 strophes longues de 8 lignes chacune, ce poème évoque le passage d'une cohorte de monstres, « hideuse armée de vampires et de dragons ».
Il commence par une strophe de deux syllabes, trois, quatre, et ainsi de suite jusqu'à huit.
Puis, à mesure que les monstres repartent et que le vacarme s'estompe, le nombre de syllabes décroît pour retomber à deux.
L'agencement des vers détermine un genre :
Si l'on réunit des alexandrins en fonction de règles précises, on obtient un sonnet.
Si au contraire on présente une suite de vers de différentes longueurs, sans ordre ni symétrie tout en respectant les règles de rythme et de rime, on obtient des vers dits libres.
Le maître en la matière, c’est La Fontaine avec ses Fables.
Etape 2 - Comment faire votre poème ?
Reconnaître ce qui vous tient à cœur
Il ne faut pas apprendre grand-chose avant de commencer, mais plutôt chemin faisant.
Votre fil d'Ariane, c'est le message que vous voulez transmettre.
Ce qui vous tient à cœur est peut-être quelque chose que vous avez sur le cœur… ou en travers de la gorge !
Il est nécessaire de le savoir pour connaître la couleur de l'émotion qui vous pousse.
Que ce soit quelque chose de beau ou de triste à partager, quelque chose de révoltant à dénoncer ou quelque chose de tendre à dire, un message est toujours destiné à quelqu'un :
S'imaginer en train de s'adresser à un interlocuteur peut aider.
Que ce soit à une foule, à l'opinion publique ou à une personne chère.
Le bon interlocuteur est tout simplement celui qui vous stimule, celui à qui vous avez vraiment envie de faire part de votre message.
Vous pouvez en changer au cours de votre écriture ou avoir un interlocuteur attitré pour chaque partie de votre poème.
Vous pouvez pousser votre questionnement plus loin en vous demandant :
la raison pour laquelle vous voulez écrire votre poème
ce que vous voulez raconter
pourquoi vous voulez le raconter.
Une grande sincérité vis-à-vis de soi-même est nécessaire.
En cas de blocage, évitez tout ce qui vous inhibe.
Dirigez-vous exclusivement vers ce qui vous stimule.
C'est de là que vous trouverez force et inspiration.
La forme : contraintes et libertés
Si vous avez clairement à l'esprit la couleur de l'émotion que vous voulez faire passer et le message que vous voulez adresser à votre interlocuteur, il faut choisir ensuite sous quelle forme l'exprimer.
Pour cela, vous pouvez osciller entre deux pôles :
Celui qui considère que la liberté naît de la contrainte, et choisir une forme contraignante, comme le sonnet ou le calligramme.
Choisir au contraire une forme qui permet de se lancer impulsivement, comme l'inventaire sous forme.
Cela dépend de votre personnalité, de votre état d'esprit du moment et de votre propos.
Il faut également faire le choix entre le long et le court :
On a le haïku japonais, les proverbes et maximes, l'épigraphe, l'épitaphe, pour le court.
Le sonnet, le pantoum, la fable et le conte, l'élégie, l'ode, les stances, l'énumération pour le moyen et long.
Une fois de plus le critère de choix sera en fonction de ce qui vous amuse et vous stimule.
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La longueur des vers et l'agencement des [url=javascript://][/url]strophes varient en fonction des genres poétiques.
Un petit historique
Un [url=javascript://][/url]vers de dix syllabes est typique de la chanson de geste du Moyen Âge.
Le vers de douze syllabes, appelé alexandrin, est mis à l'honneur par Ronsard au XVIe siècle puis par Racine au XVIIe siècle.
Les vers de cinq syllabes sont souvent utilisés dans les paroles de chanson.
Les vers de six (ou 2 fois 6) dans le blues ou le rap.
Victor Hugo s'est essayé aux vers de toutes les longueurs.
Un exemple original : Les Djinns (Les Orientales) de Victor Hugo
C’est un modèle de prouesse : composé de 15 strophes longues de 8 lignes chacune, ce poème évoque le passage d'une cohorte de monstres, « hideuse armée de vampires et de dragons ».
Il commence par une strophe de deux syllabes, trois, quatre, et ainsi de suite jusqu'à huit.
Puis, à mesure que les monstres repartent et que le vacarme s'estompe, le nombre de syllabes décroît pour retomber à deux.
L'agencement des vers détermine un genre :
Si l'on réunit des alexandrins en fonction de règles précises, on obtient un sonnet.
Si au contraire on présente une suite de vers de différentes longueurs, sans ordre ni symétrie tout en respectant les règles de rythme et de rime, on obtient des vers dits libres.
Le maître en la matière, c’est La Fontaine avec ses Fables.
Etape 2 - Comment faire votre poème ?
Reconnaître ce qui vous tient à cœur
Il ne faut pas apprendre grand-chose avant de commencer, mais plutôt chemin faisant.
Votre fil d'Ariane, c'est le message que vous voulez transmettre.
Ce qui vous tient à cœur est peut-être quelque chose que vous avez sur le cœur… ou en travers de la gorge !
Il est nécessaire de le savoir pour connaître la couleur de l'émotion qui vous pousse.
Que ce soit quelque chose de beau ou de triste à partager, quelque chose de révoltant à dénoncer ou quelque chose de tendre à dire, un message est toujours destiné à quelqu'un :
S'imaginer en train de s'adresser à un interlocuteur peut aider.
Que ce soit à une foule, à l'opinion publique ou à une personne chère.
Le bon interlocuteur est tout simplement celui qui vous stimule, celui à qui vous avez vraiment envie de faire part de votre message.
Vous pouvez en changer au cours de votre écriture ou avoir un interlocuteur attitré pour chaque partie de votre poème.
Vous pouvez pousser votre questionnement plus loin en vous demandant :
la raison pour laquelle vous voulez écrire votre poème
ce que vous voulez raconter
pourquoi vous voulez le raconter.
Une grande sincérité vis-à-vis de soi-même est nécessaire.
En cas de blocage, évitez tout ce qui vous inhibe.
Dirigez-vous exclusivement vers ce qui vous stimule.
C'est de là que vous trouverez force et inspiration.
La forme : contraintes et libertés
Si vous avez clairement à l'esprit la couleur de l'émotion que vous voulez faire passer et le message que vous voulez adresser à votre interlocuteur, il faut choisir ensuite sous quelle forme l'exprimer.
Pour cela, vous pouvez osciller entre deux pôles :
Celui qui considère que la liberté naît de la contrainte, et choisir une forme contraignante, comme le sonnet ou le calligramme.
Choisir au contraire une forme qui permet de se lancer impulsivement, comme l'inventaire sous forme.
Cela dépend de votre personnalité, de votre état d'esprit du moment et de votre propos.
Il faut également faire le choix entre le long et le court :
On a le haïku japonais, les proverbes et maximes, l'épigraphe, l'épitaphe, pour le court.
Le sonnet, le pantoum, la fable et le conte, l'élégie, l'ode, les stances, l'énumération pour le moyen et long.
Une fois de plus le critère de choix sera en fonction de ce qui vous amuse et vous stimule.
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