PAGE 67 / Je m’entraîne à la lecture
Le petit village
Il est un village,
Près des grands nuages.
Une jolie source,
Née de la Grande Ourse.
Qui oublie un soir,
Une Clairefontaine.
Elle est souveraine
Conteuse d’histoires.
Il est un village,
Près des grands nuages,
Et la jolie source
Continue sa course.
Torrents en colère,
Charriant les peines,
Jusque dans les plaines et,
Et se fait rivière…
Dans ce beau village,
Près des grands nuages,
La vieille fontaine,
Chante des rengaines.
Hiver comme été,
En évoquant le ciel,
Chantant ses aïeux,
De la voie lactée.
Il est un village,
Près des grands nuages,
Et la vieille source,
N’a qu’une ressource,
Des vagues lointaines,
Elle se fait écume,
Monte dans la brume
Et redevient fontaine…
Idir et les enfants de la Chorale TIDDUKLA.
COMMENTAIRE 1: Cette chanson signée d’Idir et interprétée par lui et la chorale Tiddukla date de 1984 et j’ai étudié cette même chanson avec des 7A.F, en 1985, justement pour illustrer un dossier (on ne parlait pas à l’époque de PROJET) sur l’eau ! Sauf, que les collègues, en écrivant cette chanson en commis plusieurs fautes impardonnables que moi j’avais évitées alors qu’à cette époque héroïque et lointaine, le disc laser n’existait pas : il y avait juste les cassettes audio – que nos enfants ne connaissent même pas ! Malgré ce lourd handicap, j’ai réussi, après plusieurs écoutes, à transcrire cette chanson ! Tache dans laquelle les collègues n’ont manifestement pas beaucoup réussi !
Voilà les erreurs commises par cette équipe d’enseignants:
COMMENTAIRE 2 : D’abord, les collègues ont supprimé la dernière strophe ! Peut-être parce que la chanson leur semblait trop longue ! Leur semblait… Car en fait, 44 vers de 5 pieds (ou syllabes) chacun, cela ne fait pas plus long qu’un texte de cinq lignes ! Cela ne fait toujours que 156 mots !
Le petit village
1. Il est un village,
2. Près des grands nuages.
3. Une jolie source,
4. Née de la Grande Ourse.
5. Qui oublie un soir,
6. Une Clairefontaine.
7. Elle est souveraine
8. Conteuse d’histoires.
9. Il est un village,
10. Près des grands nuages,
11. Et la jolie source
12. Continue sa course.
13. Torrents en colère,
14. Charriant les peines,
15. Jusque dans les plaines et,
16. Et se fait rivière…
17. Dans ce beau village,
18. Près des grands nuages,
19. La vieille fontaine,
20. Chante des rengaines.
21. Hiver comme été,
22. En évoquant le ciel,
23. Chantant ses aïeux,
24. De la voie lactée.
25. Il est un village,
26. Près des grands nuages,
27. Et la vieille source,
28. N’a qu’une ressource,
29. Des vagues lointaines,
30. Elle se fait écume,
31. Monte dans la brume
32. Et redevient fontaine…
33. Dans ce beau village
34. Près des grands nuages
35. Chante ma fontaine
36. Ma fontaine sereine
37. Pour que je n’oublie
38. Pas ta voix magique
39. Ni la vieille Afrique
40. Ni ma Kabylie.
41. Pour que je n’oublie
42. Pas ta vois magique
43. Ni la vieille Afrique
44. Ni mon pays.
Idir et les enfants de la Chorale TIDDUKLA.
COMMENTAIRE 3 : La ponctuation est fantaisiste et met à mal les règles les plus élémentaires de la syntaxe française :
vers 2 : Près des grands nuages. – gros ; on dit bien : De gros nuages noirs obscurcissent le ciel ! Et non : De grands nuages noirs obscurcissent le ciel !
vers 4 : (On en sépare pas par une virgule l’antécédent du pronom relatif qui le suit !)
vers 5 : Qui oublie un soir, : on ne sépare pas le verbe de son C.O.D par une virgule
vers 6 : Pourquoi écrire Clairefontaine avec une majuscule et en un seul mot? Les collègues font de la publicité gratuite à qui vous savez (pour ne pas en dire plus !) ; ce mot doit être écrit comme suit : claire fontaine (adjectif+nom)
vers 7 : ce n’est pas : 7. Elle est souveraine, mais BELLE et souveraine !
vers 15 : Jusque dans les plaines et, : le et et la virgule sont de trop : car ET étant une conjonction de coordination, il relie des mots ayant la même fonction ; il peut indiquant une addition, une opposition ou une comparaison
vers 22 : En évoquant le ciel, : c’est plutôt les cieux qu’il fallait entendre ! Les collègues avaient-ils eu des doutes sur ce pluriel de ciel ? Peut-être, ont-ils pensé que ce pluriel n’existe pas ? Fort possible ! Pourtant, la rime auraient dû les titiller et les mettre sur la bonne voie :
22. En évoquant le ciel,
23. Chantant ses aïeux
Ici, la rime est supprimée ! Par contre, si on corrige, nous aurons ça :
22. En évoquant les cieux,
23. Chantant ses aïeux
Ce qui est plus juste !
vers 24 : De la voie lactée. : La Voie lactée, c’est plus juste !
vers 32 : Et redevient fontaine… : là, il y a un pied (ou syllabe) en plus : tous les vers ont cinq pieds (ou syllabes) ! Celui-ci en six ! Parce que les collègues ont ajouté ce et :
Des/va/gues/loin/taines
1 2 3 4 5
Et/re/de/vient/fon/taine/
1 2 3 4 5 6
Le petit village
1. Il est un village,
2. Près des grands nuages.
3. Une jolie source,
4. Née de la Grande Ourse.
5. Qui oublie un soir,
6. Une Clairefontaine.
7. Elle est souveraine
8. Conteuse d’histoires.
9. Il est un village,
10. Près des grands nuages,
11. Et la jolie source
12. Continue sa course.
13. Torrents en colère,
14. Charriant les peines,
15. Jusque dans les plaines et,
16. Et se fait rivière…
17. Dans ce beau village,
18. Près des grands nuages,
19. La vieille fontaine,
20. Chante des rengaines.
21. Hiver comme été,
22. En évoquant le ciel,
23. Chantant ses aïeux,
24. De la voie lactée.
25. Il est un village,
26. Près des grands nuages,
27. Et la vieille source,
28. N’a qu’une ressource,
29. Des vagues lointaines,
30. Elle se fait écume,
31. Monte dans la brume
32. Et redevient fontaine…
33. Dans ce beau village
34. Près des grands nuages
35. Chante ma fontaine
36. Ma fontaine sereine
37. Pour que je n’oublie
38. Pas ta voix magique
39. Ni la vieille Afrique,
40. Ni ma Kabylie.
41. Pour que je n’oublie
42. Pas ta vois magique
43. Ni la vieille Afrique
44. Ni mon beau pays.
Voilà donc la version originale et correcte de cette chanson :
Le petit village
Il est un village,
Près des gros nuages.
Une jolie source,
Née de la Grande Ourse.
Qui oublie un soir,
Une claire fontaine.
Belle et souveraine
Conteuse d’histoires.
Il est un village,
Près des gros nuages,
Et la jolie source
Continue sa course.
Torrents en colère,
Charriant les peines,
Jusque dans les plaines
Et se fait rivière…
Dans ce beau village,
Près des gros nuages,
La vieille fontaine,
Chante des rengaines.
Hiver comme été,
En évoquant les cieux,
Chantant ses aïeux,
De la Voie lactée.
Il est un village,
Près des gros nuages,
Et la vieille source,
N’a qu’une ressource,
Des vagues lointaines,
Elle se fait écume,
Monte dans la brume
Redevient fontaine.
Dans ce beau village
Près des gros nuages
Chante ma fontaine
Ma fontaine sereine
Pour que je n’oublie
Pas ta voix magique
Ni la vieille Afrique,
Ni ma Kabylie.
Pour que je n’oublie
Pas ta voix magique
Ni la vieille Afrique
Ni mon beau pays.
Le petit village
Il est un village,
Près des grands nuages.
Une jolie source,
Née de la Grande Ourse.
Qui oublie un soir,
Une Clairefontaine.
Elle est souveraine
Conteuse d’histoires.
Il est un village,
Près des grands nuages,
Et la jolie source
Continue sa course.
Torrents en colère,
Charriant les peines,
Jusque dans les plaines et,
Et se fait rivière…
Dans ce beau village,
Près des grands nuages,
La vieille fontaine,
Chante des rengaines.
Hiver comme été,
En évoquant le ciel,
Chantant ses aïeux,
De la voie lactée.
Il est un village,
Près des grands nuages,
Et la vieille source,
N’a qu’une ressource,
Des vagues lointaines,
Elle se fait écume,
Monte dans la brume
Et redevient fontaine…
Idir et les enfants de la Chorale TIDDUKLA.
COMMENTAIRE 1: Cette chanson signée d’Idir et interprétée par lui et la chorale Tiddukla date de 1984 et j’ai étudié cette même chanson avec des 7A.F, en 1985, justement pour illustrer un dossier (on ne parlait pas à l’époque de PROJET) sur l’eau ! Sauf, que les collègues, en écrivant cette chanson en commis plusieurs fautes impardonnables que moi j’avais évitées alors qu’à cette époque héroïque et lointaine, le disc laser n’existait pas : il y avait juste les cassettes audio – que nos enfants ne connaissent même pas ! Malgré ce lourd handicap, j’ai réussi, après plusieurs écoutes, à transcrire cette chanson ! Tache dans laquelle les collègues n’ont manifestement pas beaucoup réussi !
Voilà les erreurs commises par cette équipe d’enseignants:
COMMENTAIRE 2 : D’abord, les collègues ont supprimé la dernière strophe ! Peut-être parce que la chanson leur semblait trop longue ! Leur semblait… Car en fait, 44 vers de 5 pieds (ou syllabes) chacun, cela ne fait pas plus long qu’un texte de cinq lignes ! Cela ne fait toujours que 156 mots !
Le petit village
1. Il est un village,
2. Près des grands nuages.
3. Une jolie source,
4. Née de la Grande Ourse.
5. Qui oublie un soir,
6. Une Clairefontaine.
7. Elle est souveraine
8. Conteuse d’histoires.
9. Il est un village,
10. Près des grands nuages,
11. Et la jolie source
12. Continue sa course.
13. Torrents en colère,
14. Charriant les peines,
15. Jusque dans les plaines et,
16. Et se fait rivière…
17. Dans ce beau village,
18. Près des grands nuages,
19. La vieille fontaine,
20. Chante des rengaines.
21. Hiver comme été,
22. En évoquant le ciel,
23. Chantant ses aïeux,
24. De la voie lactée.
25. Il est un village,
26. Près des grands nuages,
27. Et la vieille source,
28. N’a qu’une ressource,
29. Des vagues lointaines,
30. Elle se fait écume,
31. Monte dans la brume
32. Et redevient fontaine…
33. Dans ce beau village
34. Près des grands nuages
35. Chante ma fontaine
36. Ma fontaine sereine
37. Pour que je n’oublie
38. Pas ta voix magique
39. Ni la vieille Afrique
40. Ni ma Kabylie.
41. Pour que je n’oublie
42. Pas ta vois magique
43. Ni la vieille Afrique
44. Ni mon pays.
Idir et les enfants de la Chorale TIDDUKLA.
COMMENTAIRE 3 : La ponctuation est fantaisiste et met à mal les règles les plus élémentaires de la syntaxe française :
vers 2 : Près des grands nuages. – gros ; on dit bien : De gros nuages noirs obscurcissent le ciel ! Et non : De grands nuages noirs obscurcissent le ciel !
vers 4 : (On en sépare pas par une virgule l’antécédent du pronom relatif qui le suit !)
vers 5 : Qui oublie un soir, : on ne sépare pas le verbe de son C.O.D par une virgule
vers 6 : Pourquoi écrire Clairefontaine avec une majuscule et en un seul mot? Les collègues font de la publicité gratuite à qui vous savez (pour ne pas en dire plus !) ; ce mot doit être écrit comme suit : claire fontaine (adjectif+nom)
vers 7 : ce n’est pas : 7. Elle est souveraine, mais BELLE et souveraine !
vers 15 : Jusque dans les plaines et, : le et et la virgule sont de trop : car ET étant une conjonction de coordination, il relie des mots ayant la même fonction ; il peut indiquant une addition, une opposition ou une comparaison
vers 22 : En évoquant le ciel, : c’est plutôt les cieux qu’il fallait entendre ! Les collègues avaient-ils eu des doutes sur ce pluriel de ciel ? Peut-être, ont-ils pensé que ce pluriel n’existe pas ? Fort possible ! Pourtant, la rime auraient dû les titiller et les mettre sur la bonne voie :
22. En évoquant le ciel,
23. Chantant ses aïeux
Ici, la rime est supprimée ! Par contre, si on corrige, nous aurons ça :
22. En évoquant les cieux,
23. Chantant ses aïeux
Ce qui est plus juste !
vers 24 : De la voie lactée. : La Voie lactée, c’est plus juste !
vers 32 : Et redevient fontaine… : là, il y a un pied (ou syllabe) en plus : tous les vers ont cinq pieds (ou syllabes) ! Celui-ci en six ! Parce que les collègues ont ajouté ce et :
Des/va/gues/loin/taines
1 2 3 4 5
Et/re/de/vient/fon/taine/
1 2 3 4 5 6
Le petit village
1. Il est un village,
2. Près des grands nuages.
3. Une jolie source,
4. Née de la Grande Ourse.
5. Qui oublie un soir,
6. Une Clairefontaine.
7. Elle est souveraine
8. Conteuse d’histoires.
9. Il est un village,
10. Près des grands nuages,
11. Et la jolie source
12. Continue sa course.
13. Torrents en colère,
14. Charriant les peines,
15. Jusque dans les plaines et,
16. Et se fait rivière…
17. Dans ce beau village,
18. Près des grands nuages,
19. La vieille fontaine,
20. Chante des rengaines.
21. Hiver comme été,
22. En évoquant le ciel,
23. Chantant ses aïeux,
24. De la voie lactée.
25. Il est un village,
26. Près des grands nuages,
27. Et la vieille source,
28. N’a qu’une ressource,
29. Des vagues lointaines,
30. Elle se fait écume,
31. Monte dans la brume
32. Et redevient fontaine…
33. Dans ce beau village
34. Près des grands nuages
35. Chante ma fontaine
36. Ma fontaine sereine
37. Pour que je n’oublie
38. Pas ta voix magique
39. Ni la vieille Afrique,
40. Ni ma Kabylie.
41. Pour que je n’oublie
42. Pas ta vois magique
43. Ni la vieille Afrique
44. Ni mon beau pays.
Voilà donc la version originale et correcte de cette chanson :
Le petit village
Il est un village,
Près des gros nuages.
Une jolie source,
Née de la Grande Ourse.
Qui oublie un soir,
Une claire fontaine.
Belle et souveraine
Conteuse d’histoires.
Il est un village,
Près des gros nuages,
Et la jolie source
Continue sa course.
Torrents en colère,
Charriant les peines,
Jusque dans les plaines
Et se fait rivière…
Dans ce beau village,
Près des gros nuages,
La vieille fontaine,
Chante des rengaines.
Hiver comme été,
En évoquant les cieux,
Chantant ses aïeux,
De la Voie lactée.
Il est un village,
Près des gros nuages,
Et la vieille source,
N’a qu’une ressource,
Des vagues lointaines,
Elle se fait écume,
Monte dans la brume
Redevient fontaine.
Dans ce beau village
Près des gros nuages
Chante ma fontaine
Ma fontaine sereine
Pour que je n’oublie
Pas ta voix magique
Ni la vieille Afrique,
Ni ma Kabylie.
Pour que je n’oublie
Pas ta voix magique
Ni la vieille Afrique
Ni mon beau pays.