Pause-Café : Pause-Café
Désillusions…
Quand revient Mars, que le vert des champs se tache d’arcs-en-ciel et qu’un semblant de printemps pointe à l’horizon, porteur des mêmes rêves fous qui peupleront d’étoiles tes yeux encore humides, tu te remets à y croire… Tu oublies la saison passée, les Mars précédents et toutes leurs désillusions pour remettre ta toilette des grandes fêtes et sortir pavoiser en compagnie des autres dames.
Parfums troublants, somptueuses coiffures, silhouettes de rêve évaporées dans la chaleur moite des pistes de danse, la joie tourne comme un manège… Que tu es belle ce jour ! Est-ce pour oublier la laideur des 364 autres nuits de l’année ? Adorable et exquise créature, ta naïveté m’abasourdit ! Ils t’ont emprisonnée dans une «journée internationale», comme l’arbre, les zones humides ou le sida !
Et demain, je sais déjà que j’aurai envie de crier quand, sur le chemin de ma promenade matinale, je te rencontrerai dans tes haillons de tous les jours, pressant le pas pour aller nettoyer les bureaux de ces messieurs. Femmes de ménage, votre printemps ne dure qu’un jour.
Au fait, pourquoi n’y a-t-il pas d’hommes de ménage ?
Maâmar Farah
soirsat2@gmail.com
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/03/08/article.php?sid=96766&cid=37
Désillusions…
Quand revient Mars, que le vert des champs se tache d’arcs-en-ciel et qu’un semblant de printemps pointe à l’horizon, porteur des mêmes rêves fous qui peupleront d’étoiles tes yeux encore humides, tu te remets à y croire… Tu oublies la saison passée, les Mars précédents et toutes leurs désillusions pour remettre ta toilette des grandes fêtes et sortir pavoiser en compagnie des autres dames.
Parfums troublants, somptueuses coiffures, silhouettes de rêve évaporées dans la chaleur moite des pistes de danse, la joie tourne comme un manège… Que tu es belle ce jour ! Est-ce pour oublier la laideur des 364 autres nuits de l’année ? Adorable et exquise créature, ta naïveté m’abasourdit ! Ils t’ont emprisonnée dans une «journée internationale», comme l’arbre, les zones humides ou le sida !
Et demain, je sais déjà que j’aurai envie de crier quand, sur le chemin de ma promenade matinale, je te rencontrerai dans tes haillons de tous les jours, pressant le pas pour aller nettoyer les bureaux de ces messieurs. Femmes de ménage, votre printemps ne dure qu’un jour.
Au fait, pourquoi n’y a-t-il pas d’hommes de ménage ?
Maâmar Farah
soirsat2@gmail.com
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/03/08/article.php?sid=96766&cid=37