Le petit chaperon rouge
Version moderne
Charles Milou
Vous connaissez certainement l’histoire du Petit Chaperon rouge ?
Il faut dire qu’on l’a racontée tellement de fois, cette histoire, que tout le monde la connaît,
même le loup.
Donc, voilà notre Chaperon parti chez sa grand-mère. La petite fille s’attarde dans la forêt,
elle cueille des fleurs pour son aïeule, bien sûr : bon coeur mais tête légère !
Et justement, elle la lève, la tête, et qu’est-ce qu’elle voit ? Le loup, évidemment.
-Allons-y, dit le loup, posons nos questions : où vas-tu donc, gentil Chaperon ?
-Je vais chez ma mère-grand, qui est souffrante, pour lui porter une galette et un pot de
beurre.
Bien entendu, le loup préférerait en finir tout de suite, mais il y a les bûcherons.
Il espère bien qu’un jour quelqu’un les oubliera, ces satanés bûcherons…
Seulement, aujourd’hui, ils sont là ; bon, patientons.
-Et où habite-t-elle, ta bonne grand-mère ?
Bonne, pense le loup, parlons-en ! Elle est sèche comme un paquet de sarments et il faut se
mettre ça sous la dent !
-Là-bas, au bout du chemin, près du vieux chêne, vous connaissez ?
Vous pensez s’il connaît ; s’il ne l’a pas fait cent mille fois, ce chemin, il ne l’a pas fait une ;
Et le voilà parti, une fois de plus, ventre à terre. Il arrive, il frappe à la porte :
-Qui est là ? demande la grand-mère.
Le loup imite la voix de la petite fille : une voix de petite fille à son âge !
Enfin, il imite :
-C’est votre Petit Chaperon rouge qui vous apporte du beurre et une galette.
-Tire la chevillette, la bobinette cherra.
-Pas possible, pense le loup, elle y a cru !...Elle est de plus en plus sourde !
Il tire la chevillette et la bobinette tombe.
Il entre, se ramasse pour bondir…et reste littéralement cloué au sol : la grand-mère est
assise sur son lit et braque sur le malheureux deux pistolets qui lui viennent de feu son
époux, jadis chevau-léger du roi.
-Salut, la vieille, lance le loup, avec un faux air sans souci et pour gagner du temps.
-Sois poli, dit la grand-mère en armant ses deux pistolets.
Là, le fauve n’a plus un poil de sec et rectifie :
-Bonjour grand-mère
-Je ne suis pas grand-mère, dis : « bonjour madame »
-Bonjour madame…mais enfin, quoi, sommes-nous dans l’histoire ou pas ?
-Nous sommes où je veux
-Mais pourquoi ?
-Parce que c’est moi qui ai les pistolets…Allez, oust !sur le dos et les pattes en l’air !
-Sur le dos, gémit le loup en s’exécutant, et les pattes en l’air, à mon âge ! Ma parole, il n’y a
plus de grand-mère ! Et ça, c’est bien vrai et il n’y a plus de loup non plus. Alors !
Compréhension de lecture : Le Petit Chaperon rouge – Version moderne
vrai – faux
Chaperon rouge cueille des pâquerettes pour sa mère-grand.
Les chasseurs ont repéré le loup.
Chaperon rouge apporte du beurre et une galette.
Le loup aimerait qu’on oublie ces satanés bûcherons.
Grand-mère possède deux pistolets de collection.
Qui empêche le loup de manger la fillette de suite ?
Chaperon rouge apporte une galette à sa grand-mère. Qu’est-ce qu’une galette ?
Cite le nom de l’arbre qui est près de la maison de la grand-mère.
Le loup dit que la grand-mère est sèche. Une personne qui est sèche est
-restée trop longtemps au soleil
-assoiffée
-maigre
Que signifie : « Il faut se mettre ça sous la dent » ?
Pour recevoir le loup, la grand-mère
-est assise à côté du poêle
-est couchée dans son lit
-est assise sur son lit
Le loup affirme que la grand-mère est de plus en plus sourde.
Pourquoi ?
-Elle n’a rien entendu
-Elle n’a pas compris les paroles du loup
-Elle n’a pas reconnu la voix du loup
J’affirme que la grand-mère savait que c’était le loup qui frappait. Pourquoi ?
Le loup est impoli avec la grand-mère
-parce que les loups sont mal élevés
-parce que il veut faire croire qu’il est le plus fort
-parce qu’il n’a pas peur
« Il n’y a plus de grand-mère » dit le loup. Pourquoi ?
-Les grands-mères d’aujourd’hui sont très différentes de celles d’avant
-Toutes les grands-mères sont décédées
-Il n’y a plus de grand-mères à manger
Version moderne
Charles Milou
Vous connaissez certainement l’histoire du Petit Chaperon rouge ?
Il faut dire qu’on l’a racontée tellement de fois, cette histoire, que tout le monde la connaît,
même le loup.
Donc, voilà notre Chaperon parti chez sa grand-mère. La petite fille s’attarde dans la forêt,
elle cueille des fleurs pour son aïeule, bien sûr : bon coeur mais tête légère !
Et justement, elle la lève, la tête, et qu’est-ce qu’elle voit ? Le loup, évidemment.
-Allons-y, dit le loup, posons nos questions : où vas-tu donc, gentil Chaperon ?
-Je vais chez ma mère-grand, qui est souffrante, pour lui porter une galette et un pot de
beurre.
Bien entendu, le loup préférerait en finir tout de suite, mais il y a les bûcherons.
Il espère bien qu’un jour quelqu’un les oubliera, ces satanés bûcherons…
Seulement, aujourd’hui, ils sont là ; bon, patientons.
-Et où habite-t-elle, ta bonne grand-mère ?
Bonne, pense le loup, parlons-en ! Elle est sèche comme un paquet de sarments et il faut se
mettre ça sous la dent !
-Là-bas, au bout du chemin, près du vieux chêne, vous connaissez ?
Vous pensez s’il connaît ; s’il ne l’a pas fait cent mille fois, ce chemin, il ne l’a pas fait une ;
Et le voilà parti, une fois de plus, ventre à terre. Il arrive, il frappe à la porte :
-Qui est là ? demande la grand-mère.
Le loup imite la voix de la petite fille : une voix de petite fille à son âge !
Enfin, il imite :
-C’est votre Petit Chaperon rouge qui vous apporte du beurre et une galette.
-Tire la chevillette, la bobinette cherra.
-Pas possible, pense le loup, elle y a cru !...Elle est de plus en plus sourde !
Il tire la chevillette et la bobinette tombe.
Il entre, se ramasse pour bondir…et reste littéralement cloué au sol : la grand-mère est
assise sur son lit et braque sur le malheureux deux pistolets qui lui viennent de feu son
époux, jadis chevau-léger du roi.
-Salut, la vieille, lance le loup, avec un faux air sans souci et pour gagner du temps.
-Sois poli, dit la grand-mère en armant ses deux pistolets.
Là, le fauve n’a plus un poil de sec et rectifie :
-Bonjour grand-mère
-Je ne suis pas grand-mère, dis : « bonjour madame »
-Bonjour madame…mais enfin, quoi, sommes-nous dans l’histoire ou pas ?
-Nous sommes où je veux
-Mais pourquoi ?
-Parce que c’est moi qui ai les pistolets…Allez, oust !sur le dos et les pattes en l’air !
-Sur le dos, gémit le loup en s’exécutant, et les pattes en l’air, à mon âge ! Ma parole, il n’y a
plus de grand-mère ! Et ça, c’est bien vrai et il n’y a plus de loup non plus. Alors !
Compréhension de lecture : Le Petit Chaperon rouge – Version moderne
vrai – faux
Chaperon rouge cueille des pâquerettes pour sa mère-grand.
Les chasseurs ont repéré le loup.
Chaperon rouge apporte du beurre et une galette.
Le loup aimerait qu’on oublie ces satanés bûcherons.
Grand-mère possède deux pistolets de collection.
Qui empêche le loup de manger la fillette de suite ?
Chaperon rouge apporte une galette à sa grand-mère. Qu’est-ce qu’une galette ?
Cite le nom de l’arbre qui est près de la maison de la grand-mère.
Le loup dit que la grand-mère est sèche. Une personne qui est sèche est
-restée trop longtemps au soleil
-assoiffée
-maigre
Que signifie : « Il faut se mettre ça sous la dent » ?
Pour recevoir le loup, la grand-mère
-est assise à côté du poêle
-est couchée dans son lit
-est assise sur son lit
Le loup affirme que la grand-mère est de plus en plus sourde.
Pourquoi ?
-Elle n’a rien entendu
-Elle n’a pas compris les paroles du loup
-Elle n’a pas reconnu la voix du loup
J’affirme que la grand-mère savait que c’était le loup qui frappait. Pourquoi ?
Le loup est impoli avec la grand-mère
-parce que les loups sont mal élevés
-parce que il veut faire croire qu’il est le plus fort
-parce qu’il n’a pas peur
« Il n’y a plus de grand-mère » dit le loup. Pourquoi ?
-Les grands-mères d’aujourd’hui sont très différentes de celles d’avant
-Toutes les grands-mères sont décédées
-Il n’y a plus de grand-mères à manger