ENSEIGNEMENT DES LANGUES ETRANGERES EN ALGERIE

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    Apprendre efficacement une langue étrangère

    Administrateur
    Administrateur
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    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

    Apprendre efficacement une langue étrangère Empty Apprendre efficacement une langue étrangère

    Message par Administrateur Sam 22 Oct - 18:10


    Apprendre efficacement une langue étrangère
    Auteur : Gérard Poirot (Île de la Réunion)
    (Ses autres sites)

    Par définition, une langue étrangère est une langue qui n'est pas la langue maternelle d'une personne. Elle pourra apprendre cette langue à tous moments de son existence en fournissant plus ou moins d'efforts mettant en jeu toutes sortes de paramètres : mémoire, intelligence, âge, stratégies d'apprentissage, etc.

    On trouve de plus en plus de méthodes pour apprendre une langue étrangère :
    - dictionnaires
    - grammaires
    - méthodes audio
    - films
    - voyages linguistiques.
    - etc.

    Les gens les plus chanceux sont ceux dont les parents sont bilingues ou ceux qui vivent dans des pays où le plurilinguisme est la règle.

    L' apprentissage d'une langue devient nécessaire de nos jours si on veut multiplier ses chances de trouver un travail ou si on veut voyager, par exemple.

    Pour ici, nous envisageons le cas de ceux qui veulent apprendre une langue qui leur est totalement étrangère, du moins au début

    L’apprentissage d’une langue étrangère est conditionné par toutes sortes de paramètres :

    Voyons-les par ordre alphabétique.

    Affectivité
    On notera l'importance de la dimension socio-affective dans l’apprentissage. Son rôle est, semble-t-il, central car, pour faire passer un message (utiliser les outils et les stratégies pertinents), il faut s'y impliquer.

    Âge
    A quel âge obtient-on le rendement maximal dans le processus d’apprentissage ? Jusqu'à 30 ans environ, on peut faire preuve de capacités de mémorisation exceptionnelles. Il est plus facile de se concentrer et l'apprentissage est plus rapide. Cependant, avec l'âge, rien n'est insurmontable. Il faut simplement un peu plus de temps pour parvenir à un résultat comparable. Mobiliser ses ressources cérébrales exige davantage d'effort et en vieillissant, il est plus difficile d'effectuer plusieurs activités simultanément.
    En revanche, l'âge constitue un atout lorsqu'il s'agit de récupérer un savoir ou de le compléter car on dispose d'un stock de souvenirs, d'expériences et de connaissances qui permettent d'être plus performant dans les domaines familiers.
    Il ne faut pas oublier aussi que l’exercice physique améliore l’apprentissage chez les sujets âgés.
    On a longtemps cru que la perte progressive des neurones expliquait, à elle seule, les difficultés mnésiques des personnes âgées. A présent, on sait que notre capital de neurones est tellement important et sous employé que nous pouvons aller au terme de notre existence avec des potentialités préservées. Cela explique sans doute la qualité des performances mnésiques de certains sujets parfois très âgés.
    La mémoire a besoin d'être fréquemment sollicitée pour bien fonctionner : sa gymnastique doit se poursuivre le plus tard possible.
    Trois caractéristiques sont retenues comme associées au vieillissement normal : la baisse des capacités attentionnelles, de la récupération active et de la vitesse de traitement de l'information qu’on peut compenser par un entraînement quotidien.

    Auditifs et visuels
    Les auditifs sont favorisés par rapports aux visuels. Les gens bavards, extravertis apprennent plus vite une langue étrangère.
    Si on a une mémoire plutôt auditive, on essaiera de réviser, en lisant à voix haute, les cours ou les fiches. On peut aussi articuler mentalement. Ne pas oublier d’enchaîner les idées. Partons également du plan le plus large pour aller vers les parties et les sous-parties. N’hésitons pas, pour finir, à tout reprendre, en traduisant l’ensemble dans son propre vocabulaire. Suivant votre type de mémoire, il y a différentes manières de travailler. Rien n’empêche cependant d’entraîner sa mémoire visuelle. Ceux qui ont une mémoire visuelle liront beaucoup, écriront, visualiseront les phrases qu'ils entendent. Rien ne les empêche aussi de développer leur mémoire auditive.

    Compréhension
    La mémoire a besoin de comprendre. Notre mémoire ne retient que ce qu’elle comprend. Inutile d'appendre des phrases par coeur si on ne comprend pas tous les mots, leur enchaînement et leur fonction dans la phrase.

    Court terme
    La mémoire à court terme enregistre temporairement les événements qui s'enchaînent dans nos vies. Encore une fois ici, la mémoire à court terme est ce qui va permettre le stade de rétention suivant, la mémoire à long terme.

    Encodage
    Cette étape est très importante et très complexe. Elle fait intervenir ce que l'on appelle les processus suivants : traitement et élaboration de l'information pour en fabriquer un véritable souvenir. Ces processus sont parfois conscients, parfois inconscients. L'encodage vise à donner un sens et un poids à l'information en la traitant si possible sous tous ses aspects.
    Un autre traitement consiste à établir des associations d'idées, d'images, entre différentes informations et qui permettront grâce à ces "liens mentaux" de retrouver une information. C'est le cas des moyens mnémotechniques, d'une mélodie associée à des souvenirs de vacances... Les données font donc l'objet d'une structuration, d'une organisation mnésique. Cette organisation dépend des procédures mentales propres à chaque individu.
    Le processus d'encodage fait également référence non seulement à l'information ciblée, mais également sur son contexte environnemental, cognitif et émotionnel. Sur le plan verbal, l'encodage existe sous trois dimensions soit, orthographique (lettres composant le mot), phonologique (son représentant le mot) et sémantique (signification du mot).
    Et donc, la restitution (ou récupération) des souvenirs, volontaires ou non, fait appel à des mécanismes actifs qui vont utiliser les indices de l'encodage. L'information est alors copiée temporairement de la mémoire à long terme dans la mémoire de travail pour être utilisée. Plus un souvenir sera codé, élaboré, organisé, structuré, plus il sera facile à retrouver.

    Filet sémantique
    Pour mémoriser efficacement, il faut mettre de l'ordre dans les informations qui nous parviennent, les classer, puis établir des liens avec les connaissances que nous avons déjà acquises, celles qui nous sont familières. Il faut multiplier les traces mnésiques. Plus les connexions seront nombreuses, plus il y aura d'indices pour retrouver un mot, un nom ou une notion.

    Mémoire proprement dite
    - Définition
    Qu'est-ce que la mémoire ? C'est la fonction qui permet de capter, coder, conserver et restituer les stimulations et les informations que nous percevons. Elle met en jeu aussi bien les structures physiques que psychiques. Il n'existe pas une, mais des mémoires. En effet, en première analyse, on peut distinguer la mémoire sensorielle, la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.
    - La mémoire sensorielle
    Pour bien mémoriser, il faut une bonne perception, de l'attention et de la motivation.
    Cependant, elle est la plus éphémère, captant toute nouvelle information perçue pendant quelques centaines de millisecondes seulement.
    - La mémoire à court terme
    C'est aussi la mémoire immédiate, ou mémoire primaire. Elle est limitée en taille et en durée et est en étroite relation avec les capacités attentionnelles. Elle est définie par la faculté de garder en mémoire pendant un laps de temps très court (moins d'une minute environ) une information et de pouvoir la restituer pendant ce délai.
    - La mémoire à long terme
    Cette mémoire a une contenance et une durée de conservation de l'information qui sont illimitées.
    D'une capacité considérable, la mémoire à long terme est dépositaire de nos souvenirs, de nos apprentissages, en résumé, de notre histoire.
    Il est possible de schématiser cette mémoire à long terme comme la succession dans le temps de trios grands processus de base : l'encodage, le stockage et la restitution des informations.
    Elle est très impliquée dans le raisonnement puisque nous pouvons nous aider de plans d'action stockés en mémoire pour résoudre un nouveau problème.

    Comment mémoriser
    - Analyse
    - Analyse
    Décomposer un mot et le répéter par exemple, découper une histoire en plus petits modules reliés logiquement entre eux, faire un plan, comparer avec ce qu’on connaît déjà, etc.
    - Association
    Associer son et image, associer deux mots ayant des sens approchés, associer avec un souvenir ancien, etc.
    - Concentration
    Se concentrer et catégoriser
    - Conceptualisation
    C'est aussi la mémoire des règles et des concepts qui permet la construction d'une représentation mentale du monde sans la perception immédiate. Ce contenu est donc abstrait et relationnel, et il est associé à la signification des symboles verbaux.
    - Contexte
    La mémoire est extrêmement corrélée aux autres fonctions cognitives, au comportement global de l'individu et à son environnement. Elle est parasitée par des troubles attentionnels. Les facteurs susceptibles d'influencer le fonctionnement mnésique sont multiples et variés : les possibilités perceptives, le degré de vigilance, d'éveil
    - Logique
    Grouper par unités significatives et apprendre par coeur
    - Méthodologie
    Pour retenir un fait, apprendre une langue, il faut agir avec un minimum de méthode et de logique. Il faut réfléchir, analyser, organiser, résumer, etc.
    - Oubli
    L'oubli est la condition indispensable de la mémoire. Pourquoi ? L'oubli intervient parce que notre cerveau est organisé pour éliminer tout ce qui pourrait l'encombrer inutilement ou lorsque l'information n'a pas subi le traitement approprié. Le processus d'organisation est essentiel dans le travail et le succès du rappel : les chances de retrouver un souvenir, dans l'immense bibliothèque qu'est la mémoire sémantique, dépendent de la qualité avec laquelle on a étiqueté ce souvenir. L’oubli n’est jamais total. Les souvenirs s’effacent peu à peu s’ils ne sont pas réactualisés mais ne disparaissent jamais complètement.

    Outils pour retenir
    Avec l’essor des nouvelles technologies, de plus en plus d’outils linguistiques sont disponibles, s’adaptant à chaque stratégie d’apprentissage. Chacun de ces outils permettent de travailler une compétence particulière : voir des films, écouter un CD-ROM, lire la presse étrangère, écrire le résumé d’un film, d’un article, jouer en ligne (structure de la langue et vocabulaire), s’enregistrer et s’écouter, etc

    Reconstruction
    En plus d'être associative, notre mémoire est aussi une reconstruction…
    Contrairement à l'image classique d'une vaste collection de données archivées, la plupart de nos souvenirs sont des reconstructions. En effet, les souvenirs n'étant pas stockés dans le cerveau comme des livres dans une bibliothèque, leur rappel exige à chaque fois une reconstruction à partir d'éléments épars.

    Réflexes
    La mémoire est aussi affaire de réflexes. Lorsque nous conduisons une auto, nous effectuons plusieurs tâches complexes simultanément et il est peu probable que ces différents types d'information soient pris en charge par un système de mémoire à court terme unique. Maîtriser une langue étrangère est aussi affaire de réflexes. Il faut parler sans avoir à chercher ses mots.

    Sens
    C’est pour cela que l’apprentissage d’une langue étrangère devrait absolument partir de ce qu’il y a de plus naturel : les sens en utilisant tout son être (vue, ouïe, mains, action, etc.

    Stockage
    Une information qui a subi les processus d'encodage peut être stockée de manière définitive. Néanmoins, il existe un certain degré d'effacement signifiant que le stockage dépend là aussi de processus actifs. Ainsi, l'information doit être consolidée pour devenir moins vulnérable à l'oubli. C'est cette consolidation qui différencie le souvenir des faits récents du souvenir des faits anciens. Le sommeil joue un grand rôle de consolidation. Un processus de reconstruction intervient ensuite. De nouvelles informations peuvent en rappeler de plus anciennes. Ces anciennes informations sont alors confrontées aux nouvelles, retravaillées, réactualisées. Les anciens souvenirs sont donc inconsciemment à nouveau mémorisés, en fonction des souvenirs plus récents.

    Apprendre efficacement une langue étrangère

    Apprendre une langue étrangère relève d'un travail extrêmement complexe. Toutes sortes de paramètres entrent en jeu aussi bien la méthode que l'environnement. Négliger certains de ces paramètres et l'étude devient moins efficace.

    I. Prendre soin de son mental

    A. Les côtés négatifs
    Anxiété
    Les expectatives pessimistes : l'anxiété, la peur de l'échec, un niveau élevé de stress nuisent à la concentration. Il faut alors s'entraîner à changer sa façon de voir les événements et à mieux résister aux pressions psychologiques.
    Par contre, une légère anxiété peut améliorer les performances de l’apprentissage.

    Dépression
    Le cerveau des gens déprimés est trop actif à performance égale lors d'une tâche de mémorisation et est plus sollicité par toutes de préoccupations négatives. Il peut diminuer les capacités d’apprentissage.

    Émotivité
    Des gens qui s’émeuvent pour des riens éprouvent des difficultés à apprendre. Ils ne peuvent se concentrer sur leur tâche.

    Pauvreté
    C’est une évidence que, si on en a les moyens, on peut apprendre plus facilement une langue étrangère grâce aux voyages et à l’acquisition d’outils de travail plus ou moins chers ainsi que la possibilité d’assister à des cours.

    Solitude
    La solitude est une entrave à la capacité de mémoriser. Par contre, la communication facilite l’apprentissage par l’émulation, la compétition, l’empathie, l’intérêt qu’on porte aux autres.

    Monotonie
    Exercices de grammaire barbants, formules à appliquer, contrôles et notes-sanction à l’école : rien de vivant ne permet vraiment de progresser dans la joie de l’étude d’une langue...
    Un cours de langue doit être vivant, intéressant, ludique, encourageant...

    B. Les côtés positifs

    Attention
    Lors d'une activité de résolution de problème, nos capacités d’attention nous permettent de se focaliser, de se concentrer sur toutes les données du problème et de déterminer les plus pertinentes. Ceci permettra d'identifier clairement le but et la stratégie à adopter pour l'atteindre. L'attention permet d'écarter les interférences qui pourraient perturber le raisonnement.
    Apprendre une langue étrangère est donc étroitement lié à l’attention qu’on lui porte.
    L'attention ne doit pourtant pas se focaliser cependant sur la vitesse et le nombre de pages à parcourir. Écouter, lire, ne fait pas retenir. Il faut plus que cela.
    L’attention consiste à diriger son attention vers des aspects précis de la tâche à effectuer. Elle contrôle l'entrée des informations. C'est un processus de sélection quand il est orienté (attention sélective). Plus il est sélectif, plus il facilite le traitement ultérieur des informations. La focalisation sur un et un seul aspect de la tâche à la fois permet d'éviter le sentiment de confusion créé par un nombre trop élevé de données simultanées. Pour cela, la tâche globale doit d'abord être découpée en unités plus réduites. Les ruptures entre ces divers aspects d'une même tâche sont tout autant d'occasions naturelles de pauses, le temps d'une détente rapide et d'une activation plus physique. Ce temps de repos, même s'il est très court (quelques minutes), permet une récupération éclair de nos capacités à faire attention. L’attention facilite aussi l'assimilation, dans la mesure où un rappel rapide des points principaux à dégager de la phase précédente facilite l'enregistrement des informations essentielles dans la mémoire à long terme et la construction progressive de la connaissance à propos de la matière étudiée.
    Étant donné qu'il nous est impossible de traiter simultanément toute l'information qui se présente à nous, une analyse successive des informations est réalisée. Ce type d'attention sélective opère dès lors que nous avons un choix à effectuer pour la sélection d'une information répondant à nos attentes dans des circonstances données. Seule l'information sélectionnée est examinée. L'attention sélective permet donc de se focaliser sur un point en se coupant mentalement de l'environnement, sans devoir pour autant s'isoler physiquement.
    L'attention favorise l'ouverture de tous nos sens à la réalité externe ou interne. Elle nous assure une réception maximale de toutes les informations en provenance soit de notre environnement (messages et signaux visuels, auditifs, olfactifs et autres), soit de notre milieu interne (sentiments, émotions, état physiologique). Qu'il s'agisse de rester attentif lors d'un exposé, d'être vigilant lors d'une observation ou d'être réceptif lors d'une entrevue, la maîtrise de son attention est un préalable incontournable de tout apprentissage. L'attention et la concentration (voir ci-après) sont deux processus psychologiques qui consomment beaucoup d'énergie. Mais elles sont essentielles au bon apprentissage d’une langue étrangère.
    En résumé, il faut :
    - Ne pas manquer une information importante
    - Pouvoir porter rapidement son attention sur une tâche
    - Devenir plus résistant aux distractions
    - S’entraîner à maîtriser son attention de plus en plus longtemps
    - Le faire avec de moins en moins d’efforts
    - Maximiser l'utilisation de ses ressources intellectuelles. Rechercher donc l’efficacité dans cet important travail.
    L'attention est particulièrement mobilisée lorsque l'information à traiter est nouvelle, c'est-à-dire qu'elle n'a pas d'équivalent en mémoire.
    Pour certains, il n’est pas problématique d’écouter de la musique tout en travaillant. Évidemment, la fatigue, l’alcool, les drogues diminuent l’attention.
    Certaines caractéristiques des situations favorisent la mobilisation de l'attention : l'échange et la discussion, une lecture palpitante, un exposé vivant et plein d'exemples, l'utilisation de plusieurs supports auditifs et visuels rendent l'écoute plus facile et moins fatigante. Le problème du contrôle se présente surtout lors d'une lecture fastidieuse ou un cours difficile à suivre, abstrait et qui sollicite peu l'attention spontanée (voix monocorde, pas de support visuel). Quelques tactiques s'avèrent très utiles dans ces cas-là pour garder son esprit sur le sujet traité : prendre des notes ou organiser les idées sous forme de schémas, décrocher volontairement (regarder dehors, prendre conscience de sa position, de sa respiration, se relaxer) pour mieux raccrocher dans la minute qui suit, suivre l'exposé en suivant dans le manuel du cours, noter les pensées distrayantes sur une feuille de papier.
    Prendre le contrôle de son attention et de sa concentration commence donc par une réflexion sur son type de motivation et l'adoption des attitudes les plus propices à favoriser une motivation : adoption d'une perspective à long terme, recherche du sens et de l'utilité de la tâche pour soi (rappel de ses buts et objectifs personnels), amour du travail bien fait, attitudes positives, anticipation de réussite. Certaines techniques d'auto conditionnement positif peuvent être ici d'une grande aide dans le cas d'une motivation chancelante: le respect des temps prévus (éviter les dépassements), ne jamais aller jusqu'à l'écœurement, se donner un système de récompense et le respecter. Notre subconscient enregistre les expériences désagréables et offrira d'autant plus de résistance une prochaine fois que nous n'aurons pas respecté nos engagements vis-à-vis de nous-mêmes la fois précédente.

    Concentration
    Les attitudes négatives : le manque d'intérêt pour la tâche, un langage intérieur démobilisant, la lenteur à démarrer rendent la concentration difficile. Plus on se dégoûte de faire une tâche et plus elle semble traîner en longueur. Les symptômes en sont la lenteur à se plonger dans une tâche, la difficulté à résister aux sollicitations de l'environnement (bruits, sons, images, discussions), la difficulté à résister aux autres préoccupations personnelles (soucis, inquiétudes, rêveries, envies diverses), la difficulté à rester longtemps concentré (pendant un cours, une lecture ou un travail).
    Les problèmes personnels : les soucis financiers, les déséquilibres affectifs et les préoccupations matérielles sont parmi les sources de difficulté de concentration les plus fréquentes.
    Le problème est qu’il faut une très forte concentration pour apprendre une langue étrangère
    Il y a un niveau d'activation cérébrale optimal pour chaque activité. Un travail routinier, répétitif et fastidieux bénéficiera d'une ambiance stimulante et d'un niveau élevé d'activation cérébrale. Il nous faut en conséquence, adapter notre environnement de travail à la nature de la tâche : atmosphère tranquille, calme et relaxée.
    Plus la tâche est complexe, nouvelle, abstraite, rebutante et de faible qualité, plus grand est l'effort de concentration à fournir, et plus rapide la fatigue à venir.
    La durée de concentration efficace varie en effet selon la réserve d'énergie disponible et selon la difficulté de la tâche. On peut l'allonger avec de l'entraînement. Des pauses régulières (ex : 10 min. par heure de travail soutenu) sont souhaitables pour la récupération et l'assimilation. La capacité minimale souhaitable de concentration soutenue (sans pause) devrait être d'au moins 20 minutes.
    Il est donc particulièrement important d'accorder une grande attention au choix des moments de la journée, des lieux et des ambiances de travail (sonores, visuelles, éclairages, etc.)
    Les facteurs nuisibles à la concentration sont la fatigue physique et nerveuse. Il est peu recommandé d'étudier après la pratique intensive d'un sport, à la fin d'une journée chargée en activité intellectuelle ou à la suite d'une période d'étude prolongée.
    Un individu peut être déconcentré pour de nombreuses raisons: fatigue, stress, surmenage, consommation d'alcool, de drogues (cannabis, ecstasy) ou de certains médicaments (somnifères, tranquillisants, antidépresseurs).
    Souvent, les conditions mêmes dans lesquelles l'apprentissage a lieu (un bruit gênant, par exemple) empêchent une perception efficace. Il arrive aussi que les difficultés proviennent d'une mauvaise vision ou d'une audition défaillante. Lorsque l'information est mal saisie, son analyse requiert plus d'efforts et, surtout, elle risque d'être imparfaite, ce qui mettra en péril sa sauvegarde dans la mémoire à long terme.
    Le contrôle de son langage interne est aussi un facteur important de la mobilisation et de la focalisation de l'attention et du maintien de la concentration sur la tâche effectuée. Le langage interne est une sorte de discours intérieur avec nous-mêmes qui accompagne tout naturellement notre fonctionnement cérébral.
    On s’aperçoit qu’on a perdu toute concentration quand on décroche pendant une lecture et qu’on s’aperçoit qu'on vient de lire une page ou deux en pensant à autre chose, et qu'on n'a aucune idée de ce qu'on vient juste de lire, qu’on tombe en état d'hypnose durant un exposé magistral et qu’on écoute sans enregistrer la moindre information, qu'on est obsédé par une idée récurrente pendant une période d'étude, une pensée qui nous hante et nous empêche de nous concentrer dès qu'on se remet au travail.

    Consolidation
    La consolidation est un processus dynamique et graduel qui permet la réorganisation et la stabilité de l'information retenue. Par ce processus, la mémoire devient plus résistante à la dislocation. La reconnaissance permettra de nuancer entre une difficulté d'accès et la capacité d'emmagasiner en mémoire à long terme.

    Curiosité
    La curiosité incite à apprendre une langue étrangère. Associée au jeu et au plaisir, c’est un des meilleurs atouts pour s’en sortir avec succès.

    Effort
    Un effort constant, quotidien, bien dosé est nécessaire à l’apprentissage d’une langue étrangère.

    Émotion
    Le contexte émotionnel permet généralement un meilleur encodage de l'information. Cela contribue à consolider le souvenir.
    Beaucoup de gens se rappellent où ils étaient le 11 septembre 2001 ou le jour du décès de la princesse Diana.
    Un souvenir très vivant et détaillé, qui ressemble à une photo prise quand se produit un événement marquant et déclenché par une forte émotion (individuelle ou collective), persiste pendant très longtemps.
    Par ailleurs, le caractère émotionnel est important : nous ne pouvons retenir ce pour quoi nous ne voyons pas d'intérêt ou de sens. Plus on met d'indices émotionnels, mieux on mémorise.
    Mais attention, des émotions négatives, longues et répétées peuvent perturber le processus d’apprentissage.

    Enthousiasme
    Attention à ce que l’enthousiasme ne soit que passager. On est tout feu tout flamme au début de l’apprentissage d’une langue étrangère, puis au fur et à mesure que les difficultés d’apprentissage s’accumulent, on abandonne peu à peu.

    Inconscient
    Écouter une langue étrangère à la télé ou à la radio, associer des images même si on ne comprend pas fait partie de l’apprentissage inconscient. On est bercé par la musique de la langue. On reconnaît des mots ici et là. Bref, on apprend sans se rendre compte. Mais ne faire que cela ne permettra pas de faire de réels progrès. C’est juste un complément.

    Intérêt
    Ça rejoint un peu la motivation.
    Apprendre est plus facile lorsque le sujet vous passionne. La motivation est donc un facteur qui favorise la mémoire. Des jeunes qui ne réussissent pas toujours très bien dans les matières scolaires imposées ont souvent des mémoires phénoménales pour les statistiques de leur hobby favori.

    Motivation
    Il faut avoir quelque chose à dire, avoir les moyens de le dire, et surtout avoir motif à le dire.
    Alors, la motivation et le plaisir sont fondamentaux pour progresser dans les différents domaines cognitifs.
    Il faut donc être fortement motivé pour apprendre une langue. Il faut aimer le pays et les gens concernés, avoir des projets.
    La mémoire a besoin de motivation.
    La motivation, condition d'une bonne mémorisation, peut être spontanée. Nous prenons plaisir à apprendre. Dans d'autres circonstances, il faut mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre un objectif qui nous intéresse peu.
    L’intérêt éprouvé pour l'activité elle-même facilite un démarrage rapide et une excellente résistance aux distractions, en même temps qu'une approche en profondeur de la matière. Une motivation orientée exclusivement vers la réussite, c'est-à-dire sans intérêt réel pour la tâche elle-même est déjà moins favorable à la concentration, en ce sens que la pensée est plus tournée vers l'anticipation des résultats et leurs conséquences (bonnes notes, fierté, réussite professionnelle) que vers le traitement de la tâche elle-même. Ce type de motivation favorise tout de même l'autodiscipline et la persévérance face aux difficultés, ainsi qu'une approche stratégique de l'apprentissage. Il s'accompagne en général d'un fort sentiment de compétence à atteindre les objectifs fixés. L'absence de motivation ou une motivation de type extrinsèque engendre plutôt résistance, anxiété, et une approche superficielle de l'apprentissage orientée vers les examens et les exigences de l'enseignant.
    L’activité mentale de l'apprenant sera tributaire du degré de motivation qu'il mettra à effectuer les tâches proposées. Cela sera possible si l'apprentissage est vécu comme une façon de résoudre des problèmes et si le recours à la langue est systématiquement finalisé (écouter, parler, lire et écrire selon un but précis) pour éviter l'écueil d'une situation scolaire qui conduit souvent à s'intéresser à la description d'une langue plus qu'à sa valeur d'usage.

    Sympathie
    Ressentir de la sympathie facilite l'apprentissage. On entend par sympathie l'affinité qu'il peut exister entre deux personnes où ce qui affecte l'une affecte l'autre. Cette affinité fait aussi que l'on est attiré par les autres, que l'on se sent concerné par ce qui peut arriver à autrui.

    Vigilance
    Personne ne niera l'intérêt des exercices destinés à assurer la maîtrise des formes et de la syntaxe. Il faut néanmoins se défier des exercices de simple systématisation à occurrences très redondantes qui, entraînant une chute progressive de vigilance, tendent à devenir progressivement contre productifs. En tout état de cause, ils devront être clairement contextualisés si l'on veut stimuler l'association du choix de la forme avec la recherche d'un effet de sens.

    Volonté
    normal. Surtout au début des révisions. La mémorisation est un exercice, au même titre que la gymnastique, il faut un entraînement quotidien. C’est pourquoi il est important de travailler chaque jour. Ainsi la mémoire est échauffée. Quand on reprend le texte à apprendre, on se rend compte que les informations nous reviennent facilement. Au bout d’un certain temps, il nous suffira juste de lire les grands titres des chapitres pour se souvenir du reste. Par conséquent, révisons régulièrement.

    II. Prendre soin de son corps

    A. L’hygiène
    Sieste
    La sieste est signe de longévité et de puissance intellectuelle. La sieste protège aussi le cœur et les vaisseaux et diminue grandement la mortalité cardiovasculaire de 37% ! Une telle démonstration devrait nous inciter à réorganiser notre emploi du temps et notre mode de vie.
    En effet, contrairement à ce qu’on pense, la sieste n’est pas affaire de paresseux mais au contraire s’adresse aux gens très actifs. Elle recharge les batteries et redonne une nouvelle énergie au travail commencé dans la matinée. Une petite sieste de ½ heure équivaut à 2 heures de sommeil profond. Pour ceux qui apprennent les langues étrangères, elle consolide les acquisitions et permet à nouveau de bien se concentrer.

    Sommeil
    Le sommeil a un effet particulièrement bénéfique sur la rétention des informations acquises la veille. Contrairement à ce que l'on a pu croire encore récemment, on n'apprend pas en dormant (magnétophone allumé pendant qu’on dort), mais on retient mieux grâce à un sommeil suffisant (8 heures au minimum pour un adolescent et un jeune adulte), régulier et de qualité.
    Le sommeil contribue à consolider les souvenirs, à mettre de l'ordre dans tous les savoirs acquis avant l'heure du coucher et à intégrer ces informations aux zones neuronales existantes.
    Le sommeil est réparateur. Même sous la forme d'une courte sieste, il aide au traitement de l'information et à l'apprentissage. Globalement, ces études suggèrent que le cerveau utilise une nuit de sommeil pour consolider la mémoire des habitudes, des actions, et des acquis du jour.
    Bien dormir est donc primordial.

    Sport
    Nous avons acquis des habitudes de vie et d'hygiène personnelle déséquilibrées : activités physiques insuffisantes, nutrition inadaptée, loisirs et distractions insuffisantes. Il est sage de prévoir dans son horaire journalier et hebdomadaire des temps de détente, d'activité physique et de loisir et de se donner des récompenses pour une période de travail bien remplie.
    Marcher rapidement (il n’est pas nécessaire de courir) active la circulation, irrigue le cerveau et fait fonctionner nos neurones efficacement. Une bonne marche de une heure ou deux nous aide à bien dormir.

    B. L’alimentation
    Café
    Nos neurones aiment le café. Le café serait donc bon pour le cerveau. Les performances cognitives seraient améliorées par la caféine contenue dans le café. Ceux qui montrent le plus petit déclin cognitif sont les consommateurs de trois tasses de café par jour. Les raisons de cet effet positif du café pourraient venir du magnésium et des polyphénols (aux propriétés antioxydantes) qu'il contient. Mais également du fait que la caféine stimule la sécrétion d'acétylcholine qui agit sur l'hippocampe et donc sur les fonctions de mémoire.

    Drogues
    Le tabac et plus encore, l'alcool nuisent à la mémoire. Ce dernier, à l'origine d'amnésies lacunaires, exerce une action négative sur les neurotransmetteurs et dans les cas d'alcoolisme chronique peut provoquer des lésions cérébrales irréversibles. Le recours aux somnifères hypnotiques ne favorise pas une bonne mémoire, parce qu'ils altèrent l'une des phases importantes du sommeil : la phase paradoxale, au cours de laquelle le processus de mémorisation est très actif.

    Légumes
    Le cerveau aime les légumes. Le fait de manger des légumes pourrait ralentir le déclin mental souvent lié au vieillissement. Les légumes verts, tels que les épinards, le choux frisé et les feuilles de choux sont très riches en vitamine E, antioxydant combattant les toxines. Les personnes qui mangent plus de deux rations de légumes par jour ont 40% de déclin en moins que ceux qui en mangent peu ou pas.

    Médicaments
    Certains médicaments peuvent avoir une action défavorable sur la mémoire : sédatifs, hypnotiques, antinauséeux, antivertigineux du fait de leur action neuroleptique, antidépresseurs, antihypertenseurs.
    S'ils activent certaines fonctions, ils nuisent en même temps au sommeil si important dans la qualité de la mémoire.
    Aucune substance chimique ne peut être considérée comme spécifique de la mémoire.

    Obésité
    Obésité et mémoire ne font pas bon ménage. L'excès de poids engendre une détérioration des capacités cognitives. Le tissu neuronal pourrait en effet subir l'action de substances sécrétées par les cellules adipeuses ainsi que de problèmes vasculaires liés à l'obésité.
    Cependant, le cerveau consomme beaucoup d’énergie. Il a besoin d’une alimentation équilibrée, en vitamines, en calories et en oligo-éléments.
    Une alimentation adaptée est indispensable pour assurer un fonctionnement correct de notre cerveau. Celui-ci a d'abord besoin de glucose, son carburant de base. Cette énergie lui est apportée par les céréales (surtout le pain), les pâtes, le riz, les légumineuses, les pommes de terre. A elle seule, notre matière grise utilise 20% de l'énergie alimentaire consommée. Pendant le sommeil, ces dépenses augmentent. Le repas du soir ne doit donc pas être trop léger et doit contenir des sucres lents.

    Pommes
    Les pommes sont bénéfiques pour la mémoire. Manger des pommes et boire du jus de pomme permettent d'améliorer les problèmes de mémoire survenant avec l’âge. Cette consommation protège du vieillissement des cellules qui contribuent à la perte de la mémoire. Plusieurs pommes par jour ou du jus de pomme contribuent à améliorer sa mémoire.

    Thé vert
    Du thé vert est bénéfique pour conserver une bonne mémoire. Un antioxydant contenu dans le thé vert peut protéger le cerveau de la destruction de la mémoire causée par la maladie d’Alzheimer.

    Vitamines
    D'autres substances sont également indispensables pour le métabolisme cérébral : des vitamines (notamment B 1 et B 3) et de bonnes graisses (oméga 3). Ces dernières substances sont bénéfiques pour les neurones et leurs connexions. Elles se retrouvent en quantité suffisante dans les huiles de colza et de noix, ainsi que dans la chair des poissons gras.

    III. Exercices d’apprentissage

    A . La situation
    Activité
    L’apprentissage des langues doit surtout rester un processus actif : associer, classer, répéter, traduire, se corriger, répondre à des questions, mémoriser, se mettre en situation... autant d’exercices qui permettent de retenir. Écouter passivement, en rêvant n’apportent guère de progrès.

    S’amuser
    Il faut savoir joindre l’utile à l’agréable grâce à des exercices d'entraînement ludiques. L'entraînement n'est efficace que s'il n'est pas routinier : il faut donc diversifier les exercices et les rendre attrayants.

    Découvrir
    Apprendre une langue étrangère, c’est partir à la recherche de l’autre, de sa façon de penser, de ses coutumes, de son folklore. On n’apprend pas des phrases insipides mais une langue avec tout un contexte historique, géographique et culturel (dialogues vivants, récits, descriptions, etc.

    Dialoguer
    Apprendre une langue, c’est aussi dialoguer, anticiper la pensée de l’autre. C’est faire des efforts pour se faire comprendre. C’est être surpris, c’est surprendre. On questionne, on répond, on cherche ses mots, on se fait aider, corriger.

    Diversifier
    Il est très important de diversifier les exercices d’apprentissage. La monotonie, l’ennui sont de grands ennemis pour ceux qui veulent apprendre une langue. Chaque jour ou presque devrait être l’invention d’un nouveau jeu, d’une nouvelle stratégie.

    Effort
    L’apprentissage d’une langue exige beaucoup d’efforts en continu. Nombre de gens sont enthousiasmés à l’idée d’apprendre une langue. Ils vont pouvoir gagner la confiance des natifs, les étonner. Au début, c’est tout feu tout flamme. On apprend des heures durant puis peu à peu on se décourage car on s’aperçoit qu’on ne progresse pas rapidement, qu’on stagne. On saute un jour, puis deux et enfin, on abandonne. Il faut savoir qu’apprendre une langue étrangère exige de gros efforts en continu sur une très longue période. Mieux vaut apprendre une heure à une demi-heure par jour qu’une demi-journée puis ne rien faire une semaine durant.
    A chaque jour suffit sa peine.

    Entraînement
    Le cerveau est comme un muscle. Il faut l’entraîner chaque jour.
    Chaque jour, à tout âge, il faut cultiver sa mémoire, l’enrichir de nouvelles connaissances.
    Plus on commence tôt ces exercices, plus on garde une bonne mémoire.
    Quel que soit l'âge ou la profession, il est indispensable de rester en bonne forme physique et mentale. S'il est relativement facile de pratiquer de l'exercice physique, exercer ses neurones est plus difficile et les résultats ne sont pas tout de suite perceptibles. Pourtant, les bénéfices potentiels valent le coût de faire des efforts. En effet, la recherche scientifique met en avant qu'il faut faire fonctionner ses neurones pour les maintenir en activité le plus longtemps possible.

    Environnement
    Le lieu, l’éclairage, l’odeur, les bruits, bref tout le contexte présent lors de la mémorisation s’enregistre avec les données à mémoriser. A contrario, si on a des pensées parasites, on apprend mal.
    Les souvenirs sont organisés en fonction de leurs relations temporelles et contextuelles avec d'autres événements.
    Par conséquent, si l'on a un trou de mémoire, on peut s'aider en se remémorant le lieu de l'apprentissage ou encore l'endroit dans le livre où était l'information. Plus, un fait sera vu dans des contextes différents, mieux il sera retenu.
    Pour apprendre une langue étrangère, il faut soigneusement choisir le cadre dans lequel on travaille. Un fauteuil confortable, un endroit calme et agréable. Personnellement, j’apprends rapidement quand je suis dans la nature loin de tout bruit parasite, en me promenant avec les écouteurs à l’oreille ou disposant d’un carnet qui me sert à répéter les phrases ou assis à la table d’un kiosque en train d’écrire tranquillement en examinant, entre chaque exercice, ce qui se passe autour de moi : je repose mon esprit avant de reprendre l’activité.

    Expérimenter
    L’étape ultime de l’apprentissage implique l’émission d’un comportement dans un nouvel opérant différent de celui apparu dans la situation d’apprentissage de départ.
    Les stratégies en sont les suivantes: repérer (identifier le nouveau), comparer (rapprocher du connu), élaborer des hypothèses sur le sens ou le fonctionnement, essayer ces hypothèses, les valider ou les invalider et les mémoriser. D'où on le voit, une grande parenté avec la démarche expérimentale. La conséquence didactique en est qu'il convient d'enrichir le milieu langagier de façon raisonnée afin de multiplier les possibilités d'exposition à la langue si l'on veut créer une situation-problème véritable. En effet les données langagières proposées dans les documents de classe sont souvent pauvres parce qu'abusivement et nécessairement didactisées et épurées.
    Apprendre une langue étrangère, c’est expérimenter, découvrir à travers son propre corps, dans toutes les situations possibles.

    Immersion
    Les langues s'apprennent mieux en situation d'immersion totale. Il est conseillé, si c’est possible, de passer une année ou deux dans un pays parlant la langue souhaitée afin de mieux saisir les différences d'expressions orales et écrites. De plus, en se débrouillant seul, on apprend plus facilement à comprendre la langue, les coutumes et la culture d'un pays.

    Internet
    Grâce à l'internet, on se retrouve chaque soir ou presque à répondre à des messages d'amis, provenant du monde entier... Une excellente occasion de pratiquer une langue étrangère.

    Organisation
    En développant une organisation personnelle de son travail (temps, espace, outils), on peut favoriser la mise en route immédiate et minimiser les dépenses d'énergie relatives à l'effort de concentration.

    Pays de la langue cible
    Pratiquer dans le pays est évidemment la meilleure solution car on peut se faire corriger. Pour les timides, c’est très difficile au début car ils ont peur qu’on se moque des fautes qu’ils pourraient commettre. Ceux qui sont hardis, bavards, extravertis, de bonne humeur, apprennent plus facilement.

    Pratiquer
    De la mise en pratique par des activités de transfert dans des situations nouvelles permettant de stocker ces nouvelles représentations intermédiaires.
    Si possible, aller souvent dans le pays.
    Il faut s’immerger dans la langue et pratiquer, pratiquer, pratiquer. Apprendre par coeur des règles de grammaire, c’est bien, mais rien ne vaut la pratique. Plus on écoute, on lit, on pratique, plus vite on comprend les phrases et mots. On apprend alors d’une façon relativement facile.

    Stratégie
    Les tâches seront d'autant plus pertinentes en matière de développement des stratégies qu'elles seront orientées ou finalisées et imposeront de ce fait à l'apprenant de mettre en place un plan d'action efficace.
    Chaque stratégie est efficace que si elle est adaptée à sa personnalité propre.
    Si on a une mémoire auditive, on préférera les ressources audio et vidéo.
    Si on a une mémoire visuelle, on optera pour les DVD et les ressources écrites (presse, littérature).

    Temps
    La quantité de choses apprises est proportionnelle au temps qui y est consacré. En théorie, si on apprend une langue durant deux heures par jour, on pourra l’acquérir en deux fois moins de temps que si ont travaille une heure par jour. Il y a pourtant quelques exceptions dont la première est la suivante : lorsque les périodes d'apprentissage sont trop rapprochées, on est moins efficace que si elles sont bien espacées.
    Cependant n'importe quelle personne à l'esprit un peu critique se rend compte que la maîtrise d'une langue étrangère ne peut s'obtenir qu'avec de nombreuses heures d'imprégnation et de pratique.
    Ce sont des milliers d’heures de travail qu’il faut envisager réparties sur plusieurs années de travail. Tout dépend l’emploi qu’on veut faire de cette langue.

    Voyage
    Des voyages linguistiques permettent d’apprendre rapidement la langue. Encore faut-il en avoir les moyens.

    B. Exercices proprement dits

    Apprentissage
    L’ apprentissage passif, semi-passif, actif.
    Passif : j’écoute seulement.
    Semi-passif : je répète, je copie, je lis.
    Actif : je traduis, j’invente, je corrige, je révise, je me teste.
    On alternera ces trois méthodes.

    Associer
    Les informations isolées se mémorisent moins bien que les informations associées à des connaissances existantes.
    Plus il y a d'associations entre nouveautés et ce qui est déjà connu, meilleur est l'apprentissage.
    Le processus d'encodage fait également référence non seulement à l'information ciblée, mais également sur son contexte environnemental, cognitif et émotionnel. De plus l'association d'idées ou d'images par des moyens mnémotechniques contribue à créer des liens qui facilitent l'encodage.
    Et ce lien sera d'autant plus efficace qu'il a une signification pour nous. Donc prendre le temps de trouver ce lien peut être payant en fin de compte.
    Plus il y a d'associations reliant les éléments nouveaux à ce qui est déjà connu, meilleur est l'apprentissage. La stratégie qui consiste à comprendre le sens et à le relier à ce qui est déjà connu est beaucoup plus efficace que le simple rabâchage. La capacité de comprendre et d'organiser l'information dépend de la compétence de chacun. La compétence vient renforcer la mémoire.
    Les types d’association sont infinis. C’est une question d’imagination.
    Voici des exemples :
    - Associer l’image/la carte postale/l’affiche/le nom à l’élément indiqué (son, objet, image, carte)
    - Pour retenir un mot, l’employer dans des contextes différents.
    - Jeu des questions-réponses.
    - Etc.
    La langue est un filet sémantique avec une infinité de noeuds qui sont les mots. Plus un mot est riche de sens, plus il a de connexions avec d’autres mots, plus il a d’emplois dans des phrases diverses et plus il est long à maîtriser. Maîtriser l’apprentissage d’un mot est savoir tous ses sens. Le mot « lapin » est pauvre de sens puisqu’on l’associe immédiatement à l’animal tandis que le mot « faire » est très riche de sens et peut s’employer dans toutes sortes de situations. C’est pourquoi, dans l’apprentissage d’une langue, il est non seulement essentiel d’apprendre les mots mais aussi les expressions et des phrases qui utilisent ces mots.

    Catégoriser
    La catégorisation nécessite une maturation d'une bonne mémoire de travail. Il ne suffit pas de répéter, il aussi organiser son travail. Si l’adulte a une moins bonne mémoire que l’enfant, il se rattrape par son esprit logique.
    L’enfant va apprendre de façon décousue. L’adulte va construire des liens logiques, faire un plan, réfléchir à d’autres situations proches, construire une « grammaire des faits ». Il va théoriser pour mieux retenir.

    Chercher
    Apprendre une langue étrangère, c’est aussi chercher, se poser des questions, rechercher un complément d’informations, chercher une explication à une expression obscure, en trouver l’étymologie puis l’expérimenter.

    Corpus
    Le corpus doit être significatif. S’il est trop restreint, on ne va pas loin dans l’apprentissage. Le thème choisi devrait (presque) varier à l’infini. Pour retenir un mot, une expression, ils doivent être réemployés dans le maximum de contextes possibles. Mieux vaut étudier plus ou moins superficiellement un contexte riche qu’apprendre par coeur un contexte restreint.

    Dictaphone
    C’est un outil génial s’il est de bonne qualité et comportant de nombreuses fonctions. Exemple : le Sony IC Recorder ICD-MX20 que j'utilise constamment
    On enregistrera un natif de la langue.
    Ce magnétophone permet d’écouter une phrase à l’infini par la simple pression d’une touche. On peut inclure un blanc pour répéter la phrase. On peut enregistrer une phrase en français, inclure un blanc pour chercher rapidement la traduction, puis écouter la bonne traduction pour vérifier.
    On peut faire de même avec une liste de mots.
    Le dictaphone est petit, discret. La meilleure façon d’apprendre est d’aller se promener et de travailler discrètement avec.
    Sortir permet aussi de changer de cadre (rester à la maison peut devenir fastidieux) et donc de renouveler l’intérêt pour la langue. Double bénéfice, on fait du sport en même temps.

    Diversification
    La conséquence didactique en est qu'il conviendra de diversifier à l'extrême les tâches de réemploi dans des contextes encore une fois différenciés.

    Écouter
    Écouter une langue étrangère fait partie de l’apprentissage. C’est la méthode la plus passive, celle qui demande le moins d’efforts... au premier abord. En fait, si le sujet n’est pas passionnant, on a vite fait de ne plus prêter attention et de laisser divaguer son esprit. On peut écouter, mais de façon brève et en vue de l’exploitation de ce discours.
    S’installer dans un fauteuil, écouter le locuteur étranger n’est pas très efficace. Apprendre une langue étrangère nécessite une forte participation de l’apprenant.

    Écrire
    Il semble aussi que la trace écrite d’une leçon puisse constituer un atout supplémentaire pour l'apprentissage si elle est l'objet d'une reconstitution fondée sur la mémoire et autorisant (parce que différée) une variété de reformulations intéressantes.
    Apprendre une langue en écrivant fait appel à un autre sens en plus de l’ouïe et de la vue. On peut écrire un texte de différentes façons :
    - Le copier purement et simplement.
    - Lire une phrase, l’apprendre par coeur et la recopier de tête.
    - Traduire des textes et les vérifier.
    - Copier plusieurs fois une phrase pour qu’elle se grave dans la mémoire.
    - Faire des exercices proposés par un manuel. Consulter la correction en fin d’ouvrage.

    Enrichir
    Il est nécessaire d’enrichir le milieu langagier et l'exposition à la langue (milieu souvent trop pauvre parce qu'abusivement didactisé et épuré) pour susciter déséquilibres et renversements d'hypothèses.
    On pourra tirer parti de toutes les circonstances pour enrichir les apports en introduisant des formes susceptibles d'interpeller la réflexion.

    Évaluer
    S’évaluer est un excellent pour voir où on en est, pour progresser et pour s’encourager.
    Par exemple, on peut utiliser un tableau Excel.
    On écrit une liste de mots en colonne. On ajoute une deuxième colonne pour la traduction. On cache cette colonne. On essaie de traduire les mots de la première colonne dans une troisième colonne. On découvre la deuxième colonne pour corriger. A chaque bonne réponse, on met 1 dans la quatrième colonne.
    On fait le total.
    On apprend à nouveau les mots non sus.
    On attend le lendemain et on évalue à nouveau le nombre de mots appris. On ajoute de nouveaux mots et on recommence. Chaque résultat quotidien peut apparaître sur une courbe. En général, la courbe est toujours montante. Elle apporte beaucoup d’encouragement à poursuivre l’étude. On peut de ce fait quantifier ses acquisitions.
    On peut faire de même avec des expressions et des phrases : de la langue-source vers la langue-cible et inversement.
    Cette façon de procéder permet aussi de réviser.
    Attention de ne pas mettre trop de mots ou phrases à chaque fois.

    Exercices structuraux
    Compléter
    Quelques exercices entre autres :
    - compléter une phrase par un mot choisi dans une liste
    - compléter par l’élément opposé
    - compléter une phrase par expansion (adjectifs, compléments de circonstances, relatives, subordonnées...)
    - compléter un discours.
    - terminer une description.
    - compléter le vocabulaire d’un thème choisi.
    Écrire
    - Copier un texte de la langue-cible.
    - Écrire des notes et messages simples et courts.
    - Écrire une lettre personnelle très simple.
    - Traduire et corriger ensuite.
    - Écrire une petite carte postale envoyée à des amis.
    - Écrire des mails à des amis étrangers.
    Lire
    - Lire des petits textes simples en essayant de comprendre.
    - Lire une liste de mots en essayant de traduire.
    - Lire en faisant des révisions.
    Répéter
    - Écouter puis répéter une série de phrases
    Substituer
    - La substitution simple.
    On remplace juste un élément de la phrase. Elle peut ou non entraîner la modification des autres éléments.
    - La substitution complexe.
    On remplace plusieurs éléments de la phrase.
    - La substitution par expansion ou réduction.
    On agrandit ou on réduit la phrase.
    Transformer
    On écoute une série de phrases puis on opère un changement grammatical à partir d’une consigne. L’opération de transformation porte sur le même point grammatical.
    Combiner
    Deux phrases simples sont réunies en une seule.
    Contredire
    Écouter une phrase et donner sa propre opinion.
    Injonction
    Écouter une phrase et la transformer au mode impératif.
    Questionner
    Écouter une phrase. Poser une question relative à cette phrase.
    Compléter
    Écouter un début de phrase et la terminer de différentes façons.
    Films
    Regarder des films sous-titrés : Écouter la langue-cible et lire les sous-titres dans la langue-source. Inverser ensuite.
    Mots grammaticaux
    Les utiliser dans différents contextes pour ancrer leur sens.
    Regrouper
    Regrouper les mots qui relèvent du même champ sémantique ou lexical.
    Exercices à trous
    Rédactions libres

    Inventaire
    Concernant le vocabulaire, on peut les regrouper selon quatre critères morphologique, syntaxique, sémantique ou thématique, ce dernier ayant la priorité si l’on ne veut pas faire du texte un simple prétexte à un travail décousu sur le vocabulaire.

    Jeux
    Ils offrent des exercices originaux et amusants mais efficaces et avec des degrés de difficultés différents. Par exemple :
    - Chasser l’intrus (identifier l’élément-intrus ou les éléments en plus).
    - Mettre des étiquettes aux images.
    - Associer deux mots synonymes parmi une liste proposée.
    - Associer deux mots de sens contraires.
    - Associer une image à des questions.
    - Trouver des mots commençant par la même lettre
    - Etc.
    L’important est de garder l’intérêt maximum de la langue qu’on étudie.

    Lecture
    L'une des meilleures méthodes pour exercer sa mémoire des mots et des structures grammaticales de la langue étudiée est la lecture. En effet, elle met en jeu, en permanence, l'attention, la perception visuelle, la reconnaissance, la construction d'images mentales, l'organisation des informations etc... toutes opérations qui façonnent notre apprentissage.

    Logique
    Il est bon d’apprendre logiquement la langue pour accélérer la rétention des éléments à mémoriser, découvrir l’origine des mots par exemple, dégager des règles grammaticales, travailler par thèmes, comparer, associer...

    Méthodologie
    Il existe de nombreuses méthodes pour l’apprentissage des langues : méthodes Thomatis, suggestopédie, écoute de Haendel pour apprendre à percevoir les hautes fréquences, Assimil, Auralog, etc.
    Chacune a ses qualités et ses défauts. Choisir celle qui convient le mieux.
    Mais les meilleures méthodes sont celles qui associent écoute, films, explications claires, et de nombreux exercices de consolidation.
    Il faut bien sûr apprendre du plus simple au plus compliqué
    On apprend aussi en lisant, en écoutant, en parlant, en écrivant.
    De nombreuses révisions sont indispensables et ne pas hésiter d’employer mots et structures dans de nouveaux contextes.

    Mnémotechnie
    La mnémotechnie peut être aussi un moyen d’apprentissage. Je pense qu’elle est surtout utile à l’apprentissage de nouveaux mots. Mais peu à peu, on oubliera ce qui nous a fait retenir le mot. Automatiquement, sans avoir à réfléchir, le sens de chaque mot devra apparaître immédiatement. Parler, écouter une langue est affaire de réflexes. On doit pouvoir parler sans chercher ses mots, sans passer par une traduction dans sa tête, sans perdre de temps. Plus le mot a été vu dans des contextes différents, mieux il sera maîtrisé et plus vite il sera employé.

    Musique
    Les capacités cognitives des enfants peuvent être améliorées par la musique ! On peut écouter une musique en toile de fond pendant l’étude d’une langue. La grande musique est l’idéale à condition de ne pas la mettre trop fort.

    Notes
    Le renforcement des acquisitions peut se faire en prenant des notes au cours de l’étude. Il est bon d’avoir un petit carnet et de noter des phrases intéressantes, des règles de grammaire, des mots nouveaux, etc. On le consultera de temps en temps.

    Objectifs
    Avant toute chose, il faut donc définir le parcours d’apprentissage. Pour cela, on réfléchira à des objectifs, à des motivations, à la stratégie d'apprentissage qui nous conviendra le mieux et aux outils linguistiques qu’on souhaitera utiliser.
    La mémoire a besoin qu’on lui fixe des objectifs clairs et réalistes.
    Il n’est pas bon de s’aventurer en terrain inconnu. Mieux vaut baliser son chemin et donc avoir toujours à l’esprit le plan de ce qu’on apprend.
    On doit toujours savoir pourquoi on travaille, dans quel but et savoir ce qu'on peut en retirer.

    Par coeur
    Dans l’apprentissage d’une langue étrangère, il est bon de pratiquer le par-coeur sans le faire systématiquement :
    Apprendre par coeur :
    - une petite conversation
    - une chanson
    - une courte description

    Pause
    Attention, au-delà de 50 minutes de travail de mémorisation, il y a un risque de surcharge. On risque de ne plus rien enregistrer. Il est temps de faire une pause (10 minutes) vraiment relaxante pour nos neurones. Marcher un peu, faire une activité manuelle simple...

    Pré-acquis
    De plus, non seulement la mémoire dépend de l'apprentissage, mais l'apprentissage dépend aussi de la mémoire. En effet, les connaissances mémorisées constituent une trame sur laquelle viennent se greffer les nouvelles connaissances. Plus notre bagage de connaissances est grand, plus on pourra y greffer de nouvelles informations facilement.

    QCM
    Les questionnaires à choix multiples sont utiles dans l’apprentissage d’une langue étrangère. On est obligé de réfléchir pour donner la bonne réponse.

    Répéter
    L’effort conscient de répétition ou d’intégration de l’information améliore les capacités mnésiques.
    La répétition facilite en effet la mémorisation. Chaque rappel d'une information consolide sa trace mnésique. Cette méthode permet aussi la mise en place de certains automatismes gérés par la mémoire procédurale. Ainsi rabâcher une liste de mots est-il un préalable à la réalisation d’une petite conversation.
    La répétition d'une information a toutefois ses limites. Elle ne doit pas être trop intensive. Il est préférable d'étaler l'exercice sur plusieurs séances pour éviter une saturation de la mémoire de travail. C'est par ailleurs un procédé lourd et ennuyeux qui n'est pas applicable en toutes circonstances.
    Ne pas oublier que plus le mot est ancien et plus de fois il a été vu, mieux il sera retenu.

    Réutiliser
    Chaque structure étudiée devra être réutilisée dans de nombreux contextes différents.

    Traduire
    Décriée parfois, je pense que la traduction (versions, thèmes) reste indispensable pour l’étude d’une langue. Elle permet de s’auto-évaluer, de voir où on en est dans l’apprentissage. Elle permet aussi de voir ses points faibles et de ce fait de renforcer les acquisitions.

    Transfert
    Le transfert consiste à se mettre à la place de, à vivre une situation factice. C’est en somme un jeu de rôle. Très intéressant quand on se trouve à plusieurs pour vivre une scène.

    Varier
    L'être humain, dans bien des cas, aime les habitudes et les situations familières. Or, le cerveau ne doit pas tomber dans la routine. Il a besoin de travailler dans des domaines variés pour rester performant. Cela est se vérifie dans l’étude d’une langue. Rien de pire que l’ennui. Il faut varier à l’infini les exercices et les stratégies d’apprentissages, renouveler l’intérêt.
    Chacun d'entre nous a ses préférences, c'est-à-dire des activités pour lesquelles il se sent plus à l'aise ou dans lesquelles il fait preuve de plus d'efficacité. Cela atteste bien que l'idée de performance absolue est peu significative. Mais surtout, il faut savoir que le fait de travailler sur un matériel varié (mots, nombres, images, objets...) dans des activités très différentes est le plus sûr moyen de maintenir notre activité cérébrale au meilleur niveau.
    Il est nécessaire donc de varier les activités sollicitant la logique, le raisonnement, le vocabulaire, les connaissances, etc.

    Vocabulaire
    Il faut d’abord apprendre les mots les plus fréquents bien évidemment.
    Ensuite, procéder à une progression lexicale, ce qui n’est pas toujours facile.
    Pour ceux qui disposent d’un ordinateur, on lui demande d’établir un tableau de fréquences d’utilisation des mots dans un corpus donné et on peut baser partiellement son étude sur cette fréquence.
    Plus facile à dire qu’à faire.


    En résumé
    Pour l'étude d'une langue étrangère, il existe plusieurs façons de procéder :
    - L'apprentissage passif : On écoute, on regarde ou on lit seulement.
    - L'apprentissage semi-passif : on répète, on copie.
    - L'apprentissage actif : on analyse, on traduit, on shttp://langues-africaines.com/APPRENTISSAGE/index.htm

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