La rumeur peut être le début d'une information, à la seule différence que l'information doit être de source précise, crédible et vérifiable.
Dans le respect des règles journalistiques, il faut vérifier et recouper ; cela suppose aller à la bonne source. De toute évidence, il ne faut pas rejeter la rumeur à priori. En revanche, il faut s'assurer de sa véracité afin d'affirmer la crédibilité du journal ou des média qui annoncent l'information en exclusivité.
Une source, ce n'est pas n'importe qui, « il y a des journalistes qui citent des sources sans savoir ce qu'est une source». Ils sont à l'affût du scoop. Il s'agit là, évidemment, d'une presse de « grand-place », de la rue, lieu de départ des rumeurs, de partage d'informations non vérifiées. « Prendre pour argent comptant la rumeur est extrêmement dangereux car elle n'est pas une information, c'est plutôt le contraire d'une information », affirme Less Camara, le patron d'une radio sénégalaise.
Si le journaliste se trompe, il doit avoir l'humilité de le reconnaître. C'est un minimum d'honnêteté. Effectivement, il faut qu'il rectifie l'information « par respect pour les lecteurs et s'excuser ». Cela ne fait que l'agrandir. Malgré la difficulté de son métier, il a le devoir de fournir des nouvelles authentiques à son public puisque son intention est d'abord d'informer et non pas de vendre.
A défaut de la bonne source, le journaliste est-il en droit de diffuser une rumeur à ses lecteurs, en attendant une réaction du concerné pour obtenir la bonne version ? En d'autres termes, doit-on prêcher le faux pour avoir le vrai? «C'est un exercice malhonnête, le journalisme ne s'accommode pas du faux », avertit Tidiane Kassé, directeur d'un quotidien. « C'est un exercice de vérité. Il faut s'appuyer sur une parcelle de vérité et non sur du faux. Sinon, on manipule ou on intoxique ». Il est vrai que procéder ainsi revient à emprunter une démarche de manipulation.
D'autant plus que le code de déontologie accorde beaucoup d'importance à l'âme du métier d'informer : rechercher et dire la vérité. Tout autre artifice est injustifiable. Donner l'information de manière honnête, ne pas fabuler ou construire l'information à des fins mercantiles. La méthode d'enquête et de recoupement est sans conteste la voie avérée pour une presse au sens ... professionnel du terme. D'après Malick Ciss, Quotidien Soleil
QUESTIONS I-Compréhension de l'écrit (12 points)
1. Quelle expression du texte définit « la rumeur » ?
2. Dans quel but les journaux cherchent-ils à annoncer une information en exclusivité ? Justifiez votre réponse par une expression relevée du texte.
3. Quels risques entraîne la diffusion d'une rumeur ? (Citez trois risques.)
4. ...être « à l'affût du scoop » signifie :- Le journaliste invente l'information.- Le journaliste guette l'information exclusive.- Le journaliste enquête sur l'information.- Le journaliste vérifie l'information exclusive. Recopiez la bonne réponse.
5. Relevez 3 mots appartenant au champ lexical de « la vérité »
6. «Il ne faut pas rejeter la rumeur à priori ». L'expression soulignée signifie :
a- de côté.b- après réflexion.c- en premier lieu.d- sans réflexion.Choisissez la réponse qui convient.
7. Quels sont les 2 critères qui régissent le métier de journaliste ?
8. «La méthode est sans conteste la voie avérée . . .»: remplacez l'expressionsoulignée par un autre mot
9. «Malgré la difficulté de son métier, il a le devoir de fournir des nouvelles authentiques ». Réécrivez cette phrase en remplaçant « Malgré » par « Bien que » et faites les transformations nécessaires.
10.Donnez un titre au texte.
11-d’après l’auteur quelles sont les qualités d’un bon journaliste ?
12-C’’est un exercice malhonnête... Aquoi renvoit le mot souligné dans le texte ?
II. Production écrite (8 points)Traitez un seul sujet au choix1. Faites le compte rendu critique du texte.
2. Quelle presse préférez-vous lire ? Pourquoi ? Dans un texte d'une
douzaine de lignes, expliquez les raisons de votre choix en choisissant 2 ou 3 arguments illustrés
Dans le respect des règles journalistiques, il faut vérifier et recouper ; cela suppose aller à la bonne source. De toute évidence, il ne faut pas rejeter la rumeur à priori. En revanche, il faut s'assurer de sa véracité afin d'affirmer la crédibilité du journal ou des média qui annoncent l'information en exclusivité.
Une source, ce n'est pas n'importe qui, « il y a des journalistes qui citent des sources sans savoir ce qu'est une source». Ils sont à l'affût du scoop. Il s'agit là, évidemment, d'une presse de « grand-place », de la rue, lieu de départ des rumeurs, de partage d'informations non vérifiées. « Prendre pour argent comptant la rumeur est extrêmement dangereux car elle n'est pas une information, c'est plutôt le contraire d'une information », affirme Less Camara, le patron d'une radio sénégalaise.
Si le journaliste se trompe, il doit avoir l'humilité de le reconnaître. C'est un minimum d'honnêteté. Effectivement, il faut qu'il rectifie l'information « par respect pour les lecteurs et s'excuser ». Cela ne fait que l'agrandir. Malgré la difficulté de son métier, il a le devoir de fournir des nouvelles authentiques à son public puisque son intention est d'abord d'informer et non pas de vendre.
A défaut de la bonne source, le journaliste est-il en droit de diffuser une rumeur à ses lecteurs, en attendant une réaction du concerné pour obtenir la bonne version ? En d'autres termes, doit-on prêcher le faux pour avoir le vrai? «C'est un exercice malhonnête, le journalisme ne s'accommode pas du faux », avertit Tidiane Kassé, directeur d'un quotidien. « C'est un exercice de vérité. Il faut s'appuyer sur une parcelle de vérité et non sur du faux. Sinon, on manipule ou on intoxique ». Il est vrai que procéder ainsi revient à emprunter une démarche de manipulation.
D'autant plus que le code de déontologie accorde beaucoup d'importance à l'âme du métier d'informer : rechercher et dire la vérité. Tout autre artifice est injustifiable. Donner l'information de manière honnête, ne pas fabuler ou construire l'information à des fins mercantiles. La méthode d'enquête et de recoupement est sans conteste la voie avérée pour une presse au sens ... professionnel du terme. D'après Malick Ciss, Quotidien Soleil
QUESTIONS I-Compréhension de l'écrit (12 points)
1. Quelle expression du texte définit « la rumeur » ?
2. Dans quel but les journaux cherchent-ils à annoncer une information en exclusivité ? Justifiez votre réponse par une expression relevée du texte.
3. Quels risques entraîne la diffusion d'une rumeur ? (Citez trois risques.)
4. ...être « à l'affût du scoop » signifie :- Le journaliste invente l'information.- Le journaliste guette l'information exclusive.- Le journaliste enquête sur l'information.- Le journaliste vérifie l'information exclusive. Recopiez la bonne réponse.
5. Relevez 3 mots appartenant au champ lexical de « la vérité »
6. «Il ne faut pas rejeter la rumeur à priori ». L'expression soulignée signifie :
a- de côté.b- après réflexion.c- en premier lieu.d- sans réflexion.Choisissez la réponse qui convient.
7. Quels sont les 2 critères qui régissent le métier de journaliste ?
8. «La méthode est sans conteste la voie avérée . . .»: remplacez l'expressionsoulignée par un autre mot
9. «Malgré la difficulté de son métier, il a le devoir de fournir des nouvelles authentiques ». Réécrivez cette phrase en remplaçant « Malgré » par « Bien que » et faites les transformations nécessaires.
10.Donnez un titre au texte.
11-d’après l’auteur quelles sont les qualités d’un bon journaliste ?
12-C’’est un exercice malhonnête... Aquoi renvoit le mot souligné dans le texte ?
II. Production écrite (8 points)Traitez un seul sujet au choix1. Faites le compte rendu critique du texte.
2. Quelle presse préférez-vous lire ? Pourquoi ? Dans un texte d'une
douzaine de lignes, expliquez les raisons de votre choix en choisissant 2 ou 3 arguments illustrés