Niveau : 3°A.S (SN) Durée : 02Heures
Composition N°03 de français
Le cristal d’amour
Il était une fois, il y a bien longtemps, un ministre chinois qui avait une fille d’une grande beauté.
Comme toutes les jeunes filles de sa condition, elle ne voyait personne et vivait en recluse dans une haute tour du palais mandarinale. Elle se tenait le plus souvent près de sa fenêtre, à lire ou à broder, s’arrêtant parfois pour regarder la rivière qui coulait en bas, et elle rêvait en la suivant dans la plaine.
De temps en temps, elle voyait glisser sur l’eau calme la petite barque d’un pêcheur. L’homme était pauvre et chantait souvent. De loin, elle ne voyait pas son visage, distinguait à peine ses mouvements, mais elle entendait sa voix qui s’élevait jusqu’à elle. La voix était belle et la chanson était triste.
On ignore quels sentiments ou quels rêves la chanson et la voix faisaient éclore dans le cœur de la jeune fille. Seulement, un jour que le pêcheur ne venait pas sur la rivière, elle se surprit à l’attendre jusqu’au soir.
Vainement, pendant les jours, elle l’attendait, elle devint malade. Les médecins ne découvraient pas la cause du mal, les parents s’inquiétaient, quand la jeune fille guérit soudain. La chanson était revenue.
Instruit par une servante, le haut mandarin fit appeler le pêcheur et le mis en présence de sa fille. Dès le premier regard, quelque chose était finie en elle. Elle n’aima plus entendre sa voix. Mais le pauvre pêcheur, lui, reçut de cette apparition le coup fatal (il fut atteint du mal Twong tu).Consumé par un amour sans espoir, il dépérit en silence et s’éteignit en emportant son secret.
Bien des années après, sa famille exhuma ses restes pour les transporter à la sépui-définitive. Elle trouva dans le cercueil une pierre translucide. En guise d’ornement, Elle la fixa à l’avant de la barque.
Un jour, le mandarin passa, et admira la pierre ; il l’acheta, la remit à un tourneur pour en tirer une belle tasse à thé.
Chaque fois qu’on y versait du thé, on voyait l’image d’un pêcheur dans sa barque faire lentement le tour de la tasse. La fille du mandarin apprit le prodige, voulut voir elle-même. Elle verse un peu de thé, l’image du pêcheur apparaît. Elle se souvient et pleure. Une larme tomba sur la tasse et celle-ci fondit en eau.
Pham Duy Khiem
Légendes des terres sereines.
Ed Mercure de France.
Questions
I/ Compréhension : (08 pts)
1- La fille du ministre Chinois était passionnée par : la lecture – la pêche – la broderie – la musique – le théâtre.
*Choisissez les deux (02) bonnes réponses. (01 pt)
2- La fille est tombée malade parce que :
- Le pêcheur n’a plus donné signe de vie.
- Le pêcheur ne voulait plus chanter.
- Le pêcheur était atteint du mal « Twong tu ».
* Choisissez la bonne réponse. (01 pt)
3- Le père a – t –il su quelle était la cause de la maladie et celle de la guérison de sa fille ?
* Relevez la phrase qui justifie votre réponse. (01,5 pts)
4- Qu’est ce qui a déçu la fille lors de sa rencontre avec le pêcheur ? (01,5 pts)
5- Le pêcheur dépérit en silence et s’éteignit.
Les mots soulignés veulent dire que :
-Le pêcheur s’est fané.
-Le pêcheur est décédé.
-Le pêcheur a perdu sa vivacité.
* Choisissez la bonne réponse. (01 pt)
6- La fille a- t-elle des regrets ?
* Relevez l’expression qui justifie votre réponse. (02 pts)
II / Fonctionnement de la langue : ( 06 pts)
1- La fille du ministre ignorait que le pêcheur était laid………de loin, elle ne distinguait que ses mouvements.
*Complétez la phrase par l’articulateur logique qui convient : Mais, donc, parce que, pour. (01 pt)
2- Les médecins ne découvraient pas la cause du mal.
*Mettez cette phrase à la forme passive. ( 01,5 pts)
3- « L’homme était pauvre……..jusqu’à elle »
* Remplacez «L’homme » par « Les hommes » et faites les transformations nécessaires. (02,5 pts)
4- Le mandarin admira la pierre translucide et l’acheta.
* Nominalisez la phrase. ( 01 pt)
III/ Expression écrite. (06 pts)
Traitez un sujet au choix :
1- Résumez le texte au quart de sa longueur.
2- Vous avez été déçus dans la vie
Racontez.
Bon courage et bonne chance pour le BAC
Composition N°03 de français
Le cristal d’amour
Il était une fois, il y a bien longtemps, un ministre chinois qui avait une fille d’une grande beauté.
Comme toutes les jeunes filles de sa condition, elle ne voyait personne et vivait en recluse dans une haute tour du palais mandarinale. Elle se tenait le plus souvent près de sa fenêtre, à lire ou à broder, s’arrêtant parfois pour regarder la rivière qui coulait en bas, et elle rêvait en la suivant dans la plaine.
De temps en temps, elle voyait glisser sur l’eau calme la petite barque d’un pêcheur. L’homme était pauvre et chantait souvent. De loin, elle ne voyait pas son visage, distinguait à peine ses mouvements, mais elle entendait sa voix qui s’élevait jusqu’à elle. La voix était belle et la chanson était triste.
On ignore quels sentiments ou quels rêves la chanson et la voix faisaient éclore dans le cœur de la jeune fille. Seulement, un jour que le pêcheur ne venait pas sur la rivière, elle se surprit à l’attendre jusqu’au soir.
Vainement, pendant les jours, elle l’attendait, elle devint malade. Les médecins ne découvraient pas la cause du mal, les parents s’inquiétaient, quand la jeune fille guérit soudain. La chanson était revenue.
Instruit par une servante, le haut mandarin fit appeler le pêcheur et le mis en présence de sa fille. Dès le premier regard, quelque chose était finie en elle. Elle n’aima plus entendre sa voix. Mais le pauvre pêcheur, lui, reçut de cette apparition le coup fatal (il fut atteint du mal Twong tu).Consumé par un amour sans espoir, il dépérit en silence et s’éteignit en emportant son secret.
Bien des années après, sa famille exhuma ses restes pour les transporter à la sépui-définitive. Elle trouva dans le cercueil une pierre translucide. En guise d’ornement, Elle la fixa à l’avant de la barque.
Un jour, le mandarin passa, et admira la pierre ; il l’acheta, la remit à un tourneur pour en tirer une belle tasse à thé.
Chaque fois qu’on y versait du thé, on voyait l’image d’un pêcheur dans sa barque faire lentement le tour de la tasse. La fille du mandarin apprit le prodige, voulut voir elle-même. Elle verse un peu de thé, l’image du pêcheur apparaît. Elle se souvient et pleure. Une larme tomba sur la tasse et celle-ci fondit en eau.
Pham Duy Khiem
Légendes des terres sereines.
Ed Mercure de France.
Questions
I/ Compréhension : (08 pts)
1- La fille du ministre Chinois était passionnée par : la lecture – la pêche – la broderie – la musique – le théâtre.
*Choisissez les deux (02) bonnes réponses. (01 pt)
2- La fille est tombée malade parce que :
- Le pêcheur n’a plus donné signe de vie.
- Le pêcheur ne voulait plus chanter.
- Le pêcheur était atteint du mal « Twong tu ».
* Choisissez la bonne réponse. (01 pt)
3- Le père a – t –il su quelle était la cause de la maladie et celle de la guérison de sa fille ?
* Relevez la phrase qui justifie votre réponse. (01,5 pts)
4- Qu’est ce qui a déçu la fille lors de sa rencontre avec le pêcheur ? (01,5 pts)
5- Le pêcheur dépérit en silence et s’éteignit.
Les mots soulignés veulent dire que :
-Le pêcheur s’est fané.
-Le pêcheur est décédé.
-Le pêcheur a perdu sa vivacité.
* Choisissez la bonne réponse. (01 pt)
6- La fille a- t-elle des regrets ?
* Relevez l’expression qui justifie votre réponse. (02 pts)
II / Fonctionnement de la langue : ( 06 pts)
1- La fille du ministre ignorait que le pêcheur était laid………de loin, elle ne distinguait que ses mouvements.
*Complétez la phrase par l’articulateur logique qui convient : Mais, donc, parce que, pour. (01 pt)
2- Les médecins ne découvraient pas la cause du mal.
*Mettez cette phrase à la forme passive. ( 01,5 pts)
3- « L’homme était pauvre……..jusqu’à elle »
* Remplacez «L’homme » par « Les hommes » et faites les transformations nécessaires. (02,5 pts)
4- Le mandarin admira la pierre translucide et l’acheta.
* Nominalisez la phrase. ( 01 pt)
III/ Expression écrite. (06 pts)
Traitez un sujet au choix :
1- Résumez le texte au quart de sa longueur.
2- Vous avez été déçus dans la vie
Racontez.
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