textes pour les 1er et3 AM
Assia Djebar , son vrai nom Fatima-Zohra IMALAYENE .Née à Cherchell le 4 août 1936. Père instituteur ancien élève de l'Ecole Normale de Bouzaréa Etudes en Algérie jusqu'à Propédeutique, fac d'Alger 1953-54. 1954 Khâgne à Paris, lycée Fénelon. Admise à l'ENS de Sèvres en 1955. Arrêt des études en 1956 après participation à la grève des étudiants algériens. Mariage en 1958. Journalisme à El Moudjahid à Tunis. D.E.S. en Histoire. 1959
assistante à l'Université de Rabat. 1962 Université d'Alger. Puis Centre Culturel Algérien à Paris et FAS. Actuellement enseignante dans une université américaine.
Prix de la critique internationale à Venise en 1979 pour "La Nouba des femmes du mont Chenoua" (Film). Prix Maurice Maeterlinck (Bruxelles), 1995. International Literary Neustadt Prize (USA), 1996. Prix international de Palmi (Italie), 1998. Elue à l'Académie française le 16 juin 2005.
Assia Djebar , son vrai nom Fatima-Zohra IMALAYENE .Née à Cherchell le 4 août 1936, d' une famille de petite bourgeoisie traditionnelle algérienne. Son père, Tahar Imalhayène est un instituteur (issu de l’École normale musulmane d’instituteurs de Bouzaréah)avec Mouloud Feraoun ,originaire de Gouraya. Sa mère, Bahia Sahraoui, appartient à la famille berbère des Berkani (issue de la tribu des ait Menasser du Dahra). Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïaville (Mitidja), étudie à l'école française puis dans une école coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida, en section classique (grec, latin, anglais) et obtient son baccalauréat en 1953, puis elle entre en hypokhâgne à Alger.
En 1954, elle entre en khâgne à Paris (lycée Fénelon). L'année suivante, elle entre à l'École normale supérieure de jeunes filles deSèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire. À partir de 1956, en raison de la guerre d'Algérie, Assia Djebar ne passe pas ses examens (grèves des étudiants algériens). En 1957, elle publie son premier roman, La Soif. L'année suivante, elle quitte l'école, épouse l'écrivain algérien Walid Garn puis quitte la France.
À partir de 1959, elle étudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. Le 1er juillet 1962, elle retourne en Algérie. Elle est professeur d'histoire à l'université d'Alger, jusqu'en 1965, où l'enseignement de l'histoire et de la philosophie passe en langue arabe.
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France (Paris), et séjourne régulièrement en Algérie. Elle épouse l'écrivain Walid Carn (pseudonyme d'Ould-Rouis Ahmed), avec lequel elle a écrit la pièce Rouge l'aube, puis se remarie avec Malek Alloula.
De 1995 à 2001, elle est directrice du Centre d'études françaises et francophones de Louisiane aux États-Unis. En 1999, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Depuis 2001, elle enseigne au département d'études françaises de l'université de New York. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Elle est Docteur honoris causa des universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal), d’Osnabrück (Allemagne).
Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues. Assia Djebar vit en France et aux États-Unis, où elle enseigne la littérature française.
http://www.limag.refer.org/Volumes/Djebar.htm
http://www.biographie.net
Taos, fille de Fadhma Aït Mansour Amrouche et sœur de Jean Amrouche, est la romancière algérienne moderne. Son premier roman,Jacinthe noire, est publié en 1947. Son œuvre littéraire, au style très vif, est largement inspirée de la culture orale dont elle est imprégnée, et de son expérience de femme. En signe de reconnaissance envers sa mère, qui lui a légué tant de chansons, contes et éléments du patrimoine oral, elle signe Marguerite-Taos le recueil Le Grain magique, en joignant à son prénom sous lequel sa mère avait reçu le baptême catholique.
Parallèlement à sa carrière littéraire, elle interprète de très nombreux chants amazigh, qu'elle tient de sa mère. Ces textes sont par ailleurs traduits par son frère Jean. Douée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des Arts Nègres de Dakar en 1966. Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d'Alger en1969. Elle s'y rend tout de même pour chanter devant les étudiants d'Alger.
Taos Amrouche a participé à la fondation de l'Académie berbère de Paris en 1966. Elle fut l'épouse du peintre francais André Bourdil, Prix Abd-el-Tif 1942.
Œuvres littéraires[modifier]
• Jacinthe noire, roman, 1947.
• Le Grain magique, recueil de contes et de poèmes, 1966.
• Rue des tambourins, roman, 1969.
• L'Amant imaginaire, roman autobiographique, 1975.
• Solitude ma mère, roman posthume, 1995.
Texte
Mohamed Bengasmia, champion du monde.
Mohamed Bengasmia est né en 1970 à Boufarik. Il représente l'un des boxeurs
professionnels les plus célèbres, à l'échelle mondial. Cet athlète débute sa carrière, en 1984 en
tant qu'amateur au sien du WEB. En 1990, il se rend à Marseille ou il s'intègre auWBA dirigé
par un entraîneur français pour entamer pour la première fois son parcours professionnel.
Bengasmia a disputé 42 combats dont 33 victoires, 08 nul et 01 défaite.
Alors, ce boxeur remporte plusieurs fois le titre du champion du monde, au poids
lourd.
D'après * La boxe professionnelle.*
Mokhtar Jannet, né le 13 avril 1930 à Gafsa, est un écrivain tunisien.
Diplômé de l'Université Zitouna, il exerce la fonction d'instituteur avant d'être détaché auprès de la Ligue arabe. Figurant parmi les pionniers du genre narratif tunisien, il est l'un des écrivains les plus féconds de la mouvance dite réaliste.
Trilogie (La voie de la maturité, Le retour et Les fils du doute), éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1972
Les fenêtres du temps (roman), éd. Société tunisienne de diffusion, Tunis, 1973
Spectacle à travers un trou, éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1982
Les toits à linges, éd. Maison arabe du livre, Tunis, 1982
Des gueux chez les Arabes en deux volumes (L'invasion et L'agression)
La lanterne de Bab Menara, éd. Cérès Productions, Tunis, 1993
Décennies tunisiennes : 120 années d'histoires (1853-1973)
L'ère de la paix, Tunis, 2007
Biographie de Ali Squalli Houssaini
Voir son actualité
Ali Skalli Houssaini, né à Fès en 1932, est l'auteur des paroles de l'Hymne chérifien, l'hymne national du Maroc. Auteur de nombreux ouvrages, il reçut notamment en 1992 le prix international du roi Fayçal d'Arabie saoudite en littérature enfantine.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Squalli_Houssaini
texte
Mohamed Choukri est né en 1935 à Ayt Chiker, un petit village berbérophone du Rif près de Nador au Maroc. Élevé dans une famille extremment pauvre, il s'enfuit à l'âge de onze ans et devient un enfant des rues, à Tanger, où il vit dans les quartiers les plus pauvres de la ville, côtoyant la misère, la violence, la prostitution et la drogue. À l'âge de vingt ans, il fut arrêté et emprisonné par les espagnols qui occupaient le nord du Maroc. Durant son séjour en prison, il côtoya un partisan de l'indépendance qui lui apprit à lire et à écrire, avec succès puisqu'il deviendra instituteur.
Dans les années 1960, dans le Tanger cosmopolite, il fera la rencontre de Paul Bowles, Jean Genet et Tennessee Williams. Il commence à être publié dès 1966 (dans Al-adab (La littérature), mensuel de Beyrouth, la nouvelle Al-Unf ʿala al-shati, c'est-à-direViolence sur la plage). Son succès international viendra avec la traduction en anglais par Paul Bowles de Al-khoubz Al-Hafi (Le Pain nu, For Bread alone, Peter Owen editions) en 1973. Le livre sera traduit en français par Tahar Ben Jelloun en 1980 (éditions Maspero), publié en arabe en 1982 et interdit au Maroc de 1983 à 2000.
Ses principales œuvres seront la trilogie autobiographique commencée avec Le Pain nu, suivi de Zaman Al-Akhtaâ aw Al-Shouttar (Le Temps des erreurs ou la Sagesse de la rue, 1992) puis Visages. Il écrira aussi une série de nouvelles dans les années 1960-1970 (Majnoun Al-Ward, Le Fou des roses, 1980 ; Al-Khaima, La Tente, 1985), ainsi que des recueils de mémoires concernant ses rencontres avec les écrivains Paul Bowles, Jean Genet et Tennessee Williams (Jean Genet et Tennessee Williams à Tanger, 1992,Jean Genet à Tanger, 1993, Jean Genet, suite et fin, 1996, Paul Bowles, le reclus de Tanger, 1997).
Le 15 novembre 2003, à l'hôpital militaire de Rabat, Mohamed Choukri succombe à un cancer. Il est inhumé au cimetière Marshan àTanger le 17 novembre en présence du ministre de la culture, de hauts fonctionnaires, de personnalités du monde de la culture et du porte-parole du palais royal. Avant de mourir, il créa la fondation Mohamed Choukri (président, Mohamed Achaâri), possédant ses droits d'auteur, ses manuscrits et travaux personnels. Il fit bénéficier d'une pension à vie sa domestique, Fathia, qui passa près de 22 ans à travailler pour lui.
Biographie de Ali Squalli Houssaini
Voir son actualité
Ali Skalli Houssaini, né à Fès en 1932, est l'auteur des paroles de l'Hymne chérifien, l'hymne national du Maroc. Auteur de nombreux ouvrages, il reçut notamment en 1992 le prix international du roi Fayçal d'Arabie saoudite en littérature enfantine.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Squalli_Houssaini
texte
Mohammed Berrada (محمد برادة) est un romancier marocain arabophone et enseignant à l’université de Rabat. Il est considéré comme le chef de file du roman moderne marocain. Il est marié à Leïla Chahid.
Il est né à Rabat en 1938. Romancier, critique littéraire, traducteur, il a été de 1976 à 1983 président de l’Union des écrivains marocains. Il enseigne la littérature arabe à la faculté des lettres de l’université Mohammed-V à Rabat. Il est membre du Conseil scientifique de la revue maghrébine du livre Prologue.
Mohammed Berrada a appartenu au courant littéraire qui a expérimenté de nouvelles techniques d’écriture (attajrib (expérimentation)). Le texte néglige l’intrigue romanesque et s’écrit par tableaux, scènes, réflexions, portraits... Dans le domaine de la langue c’est le recours aux dialectes, notamment le fassi, aux jeu de mots et allusion ludiques. (source :http://www.bibliomonde.com/auteur/mohammed-berrada-78.html )
Comme un été qui ne reviendra plus : Le souvenir de l’été 1956, quand l’auteur était étudiant au Caire.
Le théâtre au Maroc : tradition, expérimentation et perspectives.
Lumière fuyante : La relation d’un peintre avec deux femmes de génération différentes, la mère et la fille.
Le Jeu de l’oubli : Le récit d’un intellectuel sur sa vie, de l’enfance à l’âge adulte dans le Maroc du milieu du XXe siècle.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Berrada
Biographie de Leïla Chahid
Leïla Chahid ou Shahid (en arabe ليلى شهيد) , née le 13 juillet 1949 à Beyrouth (Liban), était de 1994 à novembre 2005 déléguée générale de l'Autorité palestinienne en France ; depuis, elle occupe ce poste auprès de l'Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.
Leïla Chahid appartient à la grande famille palestinienne al-Husseini, elle est une petite-nièce du mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, une cousine de Yasser Arafat, de Moussa Arafat et de Fayçal Husseini. À l'époque où la Palestine était sous mandat, les dirigeants du mouvement nationaliste palestinien étaient déportés par les britanniques vers des camps militaires et leurs familles dans des pays sous le mandat français. C'est ainsi que sa mère, Sirine Husseini Shahid, a été déporté au Liban où elle a rencontré le père de Leila, professeur de médecine, qui effectuait ses études au Liban. Leïla Shahid a fait des études d'anthropologie et de sociologie à l'Université américaine de Beyrouth, un des foyers historiques de la contestation politique palestienne. En 1978, elle se marie avec l'écrivain marocain Mohammed Berrada et s'installe avec lui au Maroc. En 1987, elle commence à écrire dans la Revue d'études palestiniennes.
Leïla Shahid a été, pendant trois ans, le chef du bureau d’information de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à La Haye, poste où elle avait cumulé la représentation de son organisation aux Pays-Bas et au Danemark. Auparavant, elle avait représenté l’OLP en Irlande.
Entre 1993 et 2005, elle est la déléguée de l'OLP (puis du Fatah) en France (où elle succède à Ibrahim Souss). En novembre 2005, elle est remplacée à ce poste par Hind Khoury, et nommée à Bruxelles, par la nouvelle autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas, qui a succédé à Yasser Arafat, mort l'année précédente.
Elle fait de fréquentes apparitions dans les médias français et belges pour donner le point de vue palestinien dans le conflit israélo-arabe. Elle visite pour la première fois les territoires palestiniens en 1994 après la signature des accords d'Oslo en 1993.
Taos, fille de Fadhma Aït Mansour Amrouche et sœur de Jean Amrouche, est la romancière algérienne moderne. Son premier roman,Jacinthe noire, est publié en 1947. Son œuvre littéraire, au style très vif, est largement inspirée de la culture orale dont elle est imprégnée, et de son expérience de femme. En signe de reconnaissance envers sa mère, qui lui a légué tant de chansons, contes et éléments du patrimoine oral, elle signe Marguerite-Taos le recueil Le Grain magique, en joignant à son prénom sous lequel sa mère avait reçu le baptême catholique.
Parallèlement à sa carrière littéraire, elle interprète de très nombreux chants amazigh, qu'elle tient de sa mère. Ces textes sont par ailleurs traduits par son frère Jean. Douée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des Arts Nègres de Dakar en 1966. Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d'Alger en1969. Elle s'y rend tout de même pour chanter devant les étudiants d'Alger.
Taos Amrouche a participé à la fondation de l'Académie berbère de Paris en 1966. Elle fut l'épouse du peintre francais André Bourdil, Prix Abd-el-Tif 1942.
Œuvres littéraires[modifier]
• Jacinthe noire, roman, 1947.
• Le Grain magique, recueil de contes et de poèmes, 1966.
• Rue des tambourins, roman, 1969.
• L'Amant imaginaire, roman autobiographique, 1975.
• Solitude ma mère, roman posthume, 1995.
Texte : Un enfant heureux
Je suis né à Tizi-Hibel, village de grande Kabylie. Ma mère avait perdu tous les garçons qu’elle avait eus avant moi. Elle ne put garder que moi….
Ma grand-mère décida de m’appeler « Fouroulou » mon père et mon oncle étaient parmi les pauvres du quartier. Mais ils n’avaient que les filles ; j’étais donc plus heureux à la maison que la plupart de mes camarades au milieu de leurs frères.
Ma mère, mes sœurs et mes tantes m’admiraient. Mon père me permettait tout. Mon oncle m’aimait comme son fils, je représentais pour eux l’avenir de la famille.
Mouloud Feraoun « Le fils du pauvre »
Texte : Première rentrée
Je me souviens de mon entrée à l’école. Un matin, mon père arriva de la Djemaa.Ma mère venait de rentrer à la maison ; elle allait préparer mon petit déjeuner.
Ce matin- là, j’étais seul face à la casserole, les yeux pleins de sommeil .Mon père parla : « Vite, vite dit-il à ma mère, lave-le entièrement ».
Et cinq minutes plus après, j’arrivais dans la vaste cour de l’école.
D’après Mouloud Feraoun« Le fils du pauvre »
Assia Djebar , son vrai nom Fatima-Zohra IMALAYENE .Née à Cherchell le 4 août 1936. Père instituteur ancien élève de l'Ecole Normale de Bouzaréa Etudes en Algérie jusqu'à Propédeutique, fac d'Alger 1953-54. 1954 Khâgne à Paris, lycée Fénelon. Admise à l'ENS de Sèvres en 1955. Arrêt des études en 1956 après participation à la grève des étudiants algériens. Mariage en 1958. Journalisme à El Moudjahid à Tunis. D.E.S. en Histoire. 1959
assistante à l'Université de Rabat. 1962 Université d'Alger. Puis Centre Culturel Algérien à Paris et FAS. Actuellement enseignante dans une université américaine.
Prix de la critique internationale à Venise en 1979 pour "La Nouba des femmes du mont Chenoua" (Film). Prix Maurice Maeterlinck (Bruxelles), 1995. International Literary Neustadt Prize (USA), 1996. Prix international de Palmi (Italie), 1998. Elue à l'Académie française le 16 juin 2005.
Assia Djebar , son vrai nom Fatima-Zohra IMALAYENE .Née à Cherchell le 4 août 1936, d' une famille de petite bourgeoisie traditionnelle algérienne. Son père, Tahar Imalhayène est un instituteur (issu de l’École normale musulmane d’instituteurs de Bouzaréah)avec Mouloud Feraoun ,originaire de Gouraya. Sa mère, Bahia Sahraoui, appartient à la famille berbère des Berkani (issue de la tribu des ait Menasser du Dahra). Assia Djebar passe son enfance à Mouzaïaville (Mitidja), étudie à l'école française puis dans une école coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida, en section classique (grec, latin, anglais) et obtient son baccalauréat en 1953, puis elle entre en hypokhâgne à Alger.
En 1954, elle entre en khâgne à Paris (lycée Fénelon). L'année suivante, elle entre à l'École normale supérieure de jeunes filles deSèvres, où elle choisit l'étude de l'Histoire. À partir de 1956, en raison de la guerre d'Algérie, Assia Djebar ne passe pas ses examens (grèves des étudiants algériens). En 1957, elle publie son premier roman, La Soif. L'année suivante, elle quitte l'école, épouse l'écrivain algérien Walid Garn puis quitte la France.
À partir de 1959, elle étudie et enseigne l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à la Faculté des lettres de Rabat. Le 1er juillet 1962, elle retourne en Algérie. Elle est professeur d'histoire à l'université d'Alger, jusqu'en 1965, où l'enseignement de l'histoire et de la philosophie passe en langue arabe.
De 1966 à 1975, elle réside le plus souvent en France (Paris), et séjourne régulièrement en Algérie. Elle épouse l'écrivain Walid Carn (pseudonyme d'Ould-Rouis Ahmed), avec lequel elle a écrit la pièce Rouge l'aube, puis se remarie avec Malek Alloula.
De 1995 à 2001, elle est directrice du Centre d'études françaises et francophones de Louisiane aux États-Unis. En 1999, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Depuis 2001, elle enseigne au département d'études françaises de l'université de New York. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Elle est Docteur honoris causa des universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal), d’Osnabrück (Allemagne).
Les œuvres d'Assia Djebar ont été traduites en 21 langues. Assia Djebar vit en France et aux États-Unis, où elle enseigne la littérature française.
http://www.limag.refer.org/Volumes/Djebar.htm
http://www.biographie.net
Taos, fille de Fadhma Aït Mansour Amrouche et sœur de Jean Amrouche, est la romancière algérienne moderne. Son premier roman,Jacinthe noire, est publié en 1947. Son œuvre littéraire, au style très vif, est largement inspirée de la culture orale dont elle est imprégnée, et de son expérience de femme. En signe de reconnaissance envers sa mère, qui lui a légué tant de chansons, contes et éléments du patrimoine oral, elle signe Marguerite-Taos le recueil Le Grain magique, en joignant à son prénom sous lequel sa mère avait reçu le baptême catholique.
Parallèlement à sa carrière littéraire, elle interprète de très nombreux chants amazigh, qu'elle tient de sa mère. Ces textes sont par ailleurs traduits par son frère Jean. Douée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des Arts Nègres de Dakar en 1966. Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d'Alger en1969. Elle s'y rend tout de même pour chanter devant les étudiants d'Alger.
Taos Amrouche a participé à la fondation de l'Académie berbère de Paris en 1966. Elle fut l'épouse du peintre francais André Bourdil, Prix Abd-el-Tif 1942.
Œuvres littéraires[modifier]
• Jacinthe noire, roman, 1947.
• Le Grain magique, recueil de contes et de poèmes, 1966.
• Rue des tambourins, roman, 1969.
• L'Amant imaginaire, roman autobiographique, 1975.
• Solitude ma mère, roman posthume, 1995.
Texte
Mohamed Bengasmia, champion du monde.
Mohamed Bengasmia est né en 1970 à Boufarik. Il représente l'un des boxeurs
professionnels les plus célèbres, à l'échelle mondial. Cet athlète débute sa carrière, en 1984 en
tant qu'amateur au sien du WEB. En 1990, il se rend à Marseille ou il s'intègre auWBA dirigé
par un entraîneur français pour entamer pour la première fois son parcours professionnel.
Bengasmia a disputé 42 combats dont 33 victoires, 08 nul et 01 défaite.
Alors, ce boxeur remporte plusieurs fois le titre du champion du monde, au poids
lourd.
D'après * La boxe professionnelle.*
Mokhtar Jannet, né le 13 avril 1930 à Gafsa, est un écrivain tunisien.
Diplômé de l'Université Zitouna, il exerce la fonction d'instituteur avant d'être détaché auprès de la Ligue arabe. Figurant parmi les pionniers du genre narratif tunisien, il est l'un des écrivains les plus féconds de la mouvance dite réaliste.
Trilogie (La voie de la maturité, Le retour et Les fils du doute), éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1972
Les fenêtres du temps (roman), éd. Société tunisienne de diffusion, Tunis, 1973
Spectacle à travers un trou, éd. Maison tunisienne de l'édition, Tunis, 1982
Les toits à linges, éd. Maison arabe du livre, Tunis, 1982
Des gueux chez les Arabes en deux volumes (L'invasion et L'agression)
La lanterne de Bab Menara, éd. Cérès Productions, Tunis, 1993
Décennies tunisiennes : 120 années d'histoires (1853-1973)
L'ère de la paix, Tunis, 2007
Biographie de Ali Squalli Houssaini
Voir son actualité
Ali Skalli Houssaini, né à Fès en 1932, est l'auteur des paroles de l'Hymne chérifien, l'hymne national du Maroc. Auteur de nombreux ouvrages, il reçut notamment en 1992 le prix international du roi Fayçal d'Arabie saoudite en littérature enfantine.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Squalli_Houssaini
texte
Mohamed Choukri est né en 1935 à Ayt Chiker, un petit village berbérophone du Rif près de Nador au Maroc. Élevé dans une famille extremment pauvre, il s'enfuit à l'âge de onze ans et devient un enfant des rues, à Tanger, où il vit dans les quartiers les plus pauvres de la ville, côtoyant la misère, la violence, la prostitution et la drogue. À l'âge de vingt ans, il fut arrêté et emprisonné par les espagnols qui occupaient le nord du Maroc. Durant son séjour en prison, il côtoya un partisan de l'indépendance qui lui apprit à lire et à écrire, avec succès puisqu'il deviendra instituteur.
Dans les années 1960, dans le Tanger cosmopolite, il fera la rencontre de Paul Bowles, Jean Genet et Tennessee Williams. Il commence à être publié dès 1966 (dans Al-adab (La littérature), mensuel de Beyrouth, la nouvelle Al-Unf ʿala al-shati, c'est-à-direViolence sur la plage). Son succès international viendra avec la traduction en anglais par Paul Bowles de Al-khoubz Al-Hafi (Le Pain nu, For Bread alone, Peter Owen editions) en 1973. Le livre sera traduit en français par Tahar Ben Jelloun en 1980 (éditions Maspero), publié en arabe en 1982 et interdit au Maroc de 1983 à 2000.
Ses principales œuvres seront la trilogie autobiographique commencée avec Le Pain nu, suivi de Zaman Al-Akhtaâ aw Al-Shouttar (Le Temps des erreurs ou la Sagesse de la rue, 1992) puis Visages. Il écrira aussi une série de nouvelles dans les années 1960-1970 (Majnoun Al-Ward, Le Fou des roses, 1980 ; Al-Khaima, La Tente, 1985), ainsi que des recueils de mémoires concernant ses rencontres avec les écrivains Paul Bowles, Jean Genet et Tennessee Williams (Jean Genet et Tennessee Williams à Tanger, 1992,Jean Genet à Tanger, 1993, Jean Genet, suite et fin, 1996, Paul Bowles, le reclus de Tanger, 1997).
Le 15 novembre 2003, à l'hôpital militaire de Rabat, Mohamed Choukri succombe à un cancer. Il est inhumé au cimetière Marshan àTanger le 17 novembre en présence du ministre de la culture, de hauts fonctionnaires, de personnalités du monde de la culture et du porte-parole du palais royal. Avant de mourir, il créa la fondation Mohamed Choukri (président, Mohamed Achaâri), possédant ses droits d'auteur, ses manuscrits et travaux personnels. Il fit bénéficier d'une pension à vie sa domestique, Fathia, qui passa près de 22 ans à travailler pour lui.
Biographie de Ali Squalli Houssaini
Voir son actualité
Ali Skalli Houssaini, né à Fès en 1932, est l'auteur des paroles de l'Hymne chérifien, l'hymne national du Maroc. Auteur de nombreux ouvrages, il reçut notamment en 1992 le prix international du roi Fayçal d'Arabie saoudite en littérature enfantine.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Squalli_Houssaini
texte
Mohammed Berrada (محمد برادة) est un romancier marocain arabophone et enseignant à l’université de Rabat. Il est considéré comme le chef de file du roman moderne marocain. Il est marié à Leïla Chahid.
Il est né à Rabat en 1938. Romancier, critique littéraire, traducteur, il a été de 1976 à 1983 président de l’Union des écrivains marocains. Il enseigne la littérature arabe à la faculté des lettres de l’université Mohammed-V à Rabat. Il est membre du Conseil scientifique de la revue maghrébine du livre Prologue.
Mohammed Berrada a appartenu au courant littéraire qui a expérimenté de nouvelles techniques d’écriture (attajrib (expérimentation)). Le texte néglige l’intrigue romanesque et s’écrit par tableaux, scènes, réflexions, portraits... Dans le domaine de la langue c’est le recours aux dialectes, notamment le fassi, aux jeu de mots et allusion ludiques. (source :http://www.bibliomonde.com/auteur/mohammed-berrada-78.html )
Comme un été qui ne reviendra plus : Le souvenir de l’été 1956, quand l’auteur était étudiant au Caire.
Le théâtre au Maroc : tradition, expérimentation et perspectives.
Lumière fuyante : La relation d’un peintre avec deux femmes de génération différentes, la mère et la fille.
Le Jeu de l’oubli : Le récit d’un intellectuel sur sa vie, de l’enfance à l’âge adulte dans le Maroc du milieu du XXe siècle.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Berrada
Biographie de Leïla Chahid
Leïla Chahid ou Shahid (en arabe ليلى شهيد) , née le 13 juillet 1949 à Beyrouth (Liban), était de 1994 à novembre 2005 déléguée générale de l'Autorité palestinienne en France ; depuis, elle occupe ce poste auprès de l'Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg.
Leïla Chahid appartient à la grande famille palestinienne al-Husseini, elle est une petite-nièce du mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, une cousine de Yasser Arafat, de Moussa Arafat et de Fayçal Husseini. À l'époque où la Palestine était sous mandat, les dirigeants du mouvement nationaliste palestinien étaient déportés par les britanniques vers des camps militaires et leurs familles dans des pays sous le mandat français. C'est ainsi que sa mère, Sirine Husseini Shahid, a été déporté au Liban où elle a rencontré le père de Leila, professeur de médecine, qui effectuait ses études au Liban. Leïla Shahid a fait des études d'anthropologie et de sociologie à l'Université américaine de Beyrouth, un des foyers historiques de la contestation politique palestienne. En 1978, elle se marie avec l'écrivain marocain Mohammed Berrada et s'installe avec lui au Maroc. En 1987, elle commence à écrire dans la Revue d'études palestiniennes.
Leïla Shahid a été, pendant trois ans, le chef du bureau d’information de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à La Haye, poste où elle avait cumulé la représentation de son organisation aux Pays-Bas et au Danemark. Auparavant, elle avait représenté l’OLP en Irlande.
Entre 1993 et 2005, elle est la déléguée de l'OLP (puis du Fatah) en France (où elle succède à Ibrahim Souss). En novembre 2005, elle est remplacée à ce poste par Hind Khoury, et nommée à Bruxelles, par la nouvelle autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas, qui a succédé à Yasser Arafat, mort l'année précédente.
Elle fait de fréquentes apparitions dans les médias français et belges pour donner le point de vue palestinien dans le conflit israélo-arabe. Elle visite pour la première fois les territoires palestiniens en 1994 après la signature des accords d'Oslo en 1993.
Taos, fille de Fadhma Aït Mansour Amrouche et sœur de Jean Amrouche, est la romancière algérienne moderne. Son premier roman,Jacinthe noire, est publié en 1947. Son œuvre littéraire, au style très vif, est largement inspirée de la culture orale dont elle est imprégnée, et de son expérience de femme. En signe de reconnaissance envers sa mère, qui lui a légué tant de chansons, contes et éléments du patrimoine oral, elle signe Marguerite-Taos le recueil Le Grain magique, en joignant à son prénom sous lequel sa mère avait reçu le baptême catholique.
Parallèlement à sa carrière littéraire, elle interprète de très nombreux chants amazigh, qu'elle tient de sa mère. Ces textes sont par ailleurs traduits par son frère Jean. Douée d'une voix exceptionnelle, elle se produit sur de nombreuses scènes, comme au Festival des Arts Nègres de Dakar en 1966. Seule l'Algérie lui refuse les honneurs : elle n'est pas invitée au Festival culturel panafricain d'Alger en1969. Elle s'y rend tout de même pour chanter devant les étudiants d'Alger.
Taos Amrouche a participé à la fondation de l'Académie berbère de Paris en 1966. Elle fut l'épouse du peintre francais André Bourdil, Prix Abd-el-Tif 1942.
Œuvres littéraires[modifier]
• Jacinthe noire, roman, 1947.
• Le Grain magique, recueil de contes et de poèmes, 1966.
• Rue des tambourins, roman, 1969.
• L'Amant imaginaire, roman autobiographique, 1975.
• Solitude ma mère, roman posthume, 1995.
Texte : Un enfant heureux
Je suis né à Tizi-Hibel, village de grande Kabylie. Ma mère avait perdu tous les garçons qu’elle avait eus avant moi. Elle ne put garder que moi….
Ma grand-mère décida de m’appeler « Fouroulou » mon père et mon oncle étaient parmi les pauvres du quartier. Mais ils n’avaient que les filles ; j’étais donc plus heureux à la maison que la plupart de mes camarades au milieu de leurs frères.
Ma mère, mes sœurs et mes tantes m’admiraient. Mon père me permettait tout. Mon oncle m’aimait comme son fils, je représentais pour eux l’avenir de la famille.
Mouloud Feraoun « Le fils du pauvre »
Texte : Première rentrée
Je me souviens de mon entrée à l’école. Un matin, mon père arriva de la Djemaa.Ma mère venait de rentrer à la maison ; elle allait préparer mon petit déjeuner.
Ce matin- là, j’étais seul face à la casserole, les yeux pleins de sommeil .Mon père parla : « Vite, vite dit-il à ma mère, lave-le entièrement ».
Et cinq minutes plus après, j’arrivais dans la vaste cour de l’école.
D’après Mouloud Feraoun« Le fils du pauvre »