PAROLES DE PROFS
Comment asseoir son autorité ?:
« Il faut beaucoup regarder les élèves lorsqu’on leur parle, circuler dans l’espace de la
salle, ne pas rester bloqué derrière son bureau. Quand on fait un travail sur table, un exercice, un
travail en groupe, aller vers les élèves et faire des parenthèses individuelles. C’est important de faire
à la fois du collectif et de l’individuel. C’est difficile mais c’est un des rôles du professeur. » (Caroline)
« Il faut croire en son m étier. Être rigoureux, c’est-à-dire très bien organiser son heure de cours,
avoir réponse aux questions des élèves pour leur faire comprendre que nous sommes compétents.
Pour cela, il faut préparer ses cours. Si les élèves voient que les cours sont travaillés, c’est-à-dire
qu’on s’est intéressé à eux, déjà, pour eux, vous avez le statut de professeur. Ensuite, il faut être
ferme sur ses sanctions, on dit telle chose, on le fait. Il faut aussi être intéressant ! Pour y parvenir,
l’humour joue beaucoup. Il faut penser que sa matière n’est pas non plus le centre du monde et
s’efforcer de la rattacher à quelque chose de leur vie quotidienne. C’est une bonne façon d’avoir de
l’autorité parce qu’ils vous écoutent et intègrent sporadiquement les connaissances. » (Vincent)
« Je pense qu’on acquiert de l’autorité en ne se plaçant jam ais sur le m êm e registre
que les élèves, (langage, comportement, attitude de travail). Châtier son langage quoiqu’il arrive,
appliquer les règles du collège, avoir un comportement d’adulte, ne pas leur demander des choses
qu’on ne fait pas soi-même. Si je ne donne pas l’exemple je n’y arriverai pas. » (François)
« L’autorité passe par de l’exigence vis-à-vis de soi et des autres, il faut la distinguer de
l’autoritarisme qui est le moment où l’on sort du cadre du professeur. L’autorité est une relation qui
se construit sur le long terme et qui dépend aussi des travaux que vous proposez. Il faut trouver des
accroches, il faut avoir un souci d’ouverture sur le monde, sur l’actualité et non pas rester confiné
dans l’évaluation, dans le scolaire. » (Brigitte)
« Je ne pense pas que la discipline vienne de la pédagogie ou de l’autorité, ce qui
compte en premier lieu c’est la compétence. Lorsqu’on sait réellement de quoi on parle, qu’on est
capable de faire passer le cours de manière claire et pédagogique, alors cela devient beaucoup plus
facile de tenir les élèves, sa classe. Car les élèves voient que vous savez de quoi vous parlez, que
vous ne les noyez pas dans des connaissances dans lesquelles ils ne se retrouvent plus, du coup vous
êtes pédagogue et c’est beaucoup plus simple d’avoir de l’autorité. » (Évelyne)
« L’autorité vient du respect des élèves et le respect commence par préparer ses cours. Le
professeur doit tenir compte du fait qu’une classe n’est pas pareille lorsque les élèves arrivent de
chez eux ou lorsqu’ils sortent d’une heure de sport ou de maths. On peut ainsi faire passer son cours
de manière plus adaptée et souple. Connaître ses élèves, leur nom, permet de leur montrer qu’ils
sont connus et ne peuvent pas faire n’importe quoi. » (Philippe)
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Comment asseoir son autorité ?:
« Il faut beaucoup regarder les élèves lorsqu’on leur parle, circuler dans l’espace de la
salle, ne pas rester bloqué derrière son bureau. Quand on fait un travail sur table, un exercice, un
travail en groupe, aller vers les élèves et faire des parenthèses individuelles. C’est important de faire
à la fois du collectif et de l’individuel. C’est difficile mais c’est un des rôles du professeur. » (Caroline)
« Il faut croire en son m étier. Être rigoureux, c’est-à-dire très bien organiser son heure de cours,
avoir réponse aux questions des élèves pour leur faire comprendre que nous sommes compétents.
Pour cela, il faut préparer ses cours. Si les élèves voient que les cours sont travaillés, c’est-à-dire
qu’on s’est intéressé à eux, déjà, pour eux, vous avez le statut de professeur. Ensuite, il faut être
ferme sur ses sanctions, on dit telle chose, on le fait. Il faut aussi être intéressant ! Pour y parvenir,
l’humour joue beaucoup. Il faut penser que sa matière n’est pas non plus le centre du monde et
s’efforcer de la rattacher à quelque chose de leur vie quotidienne. C’est une bonne façon d’avoir de
l’autorité parce qu’ils vous écoutent et intègrent sporadiquement les connaissances. » (Vincent)
« Je pense qu’on acquiert de l’autorité en ne se plaçant jam ais sur le m êm e registre
que les élèves, (langage, comportement, attitude de travail). Châtier son langage quoiqu’il arrive,
appliquer les règles du collège, avoir un comportement d’adulte, ne pas leur demander des choses
qu’on ne fait pas soi-même. Si je ne donne pas l’exemple je n’y arriverai pas. » (François)
« L’autorité passe par de l’exigence vis-à-vis de soi et des autres, il faut la distinguer de
l’autoritarisme qui est le moment où l’on sort du cadre du professeur. L’autorité est une relation qui
se construit sur le long terme et qui dépend aussi des travaux que vous proposez. Il faut trouver des
accroches, il faut avoir un souci d’ouverture sur le monde, sur l’actualité et non pas rester confiné
dans l’évaluation, dans le scolaire. » (Brigitte)
« Je ne pense pas que la discipline vienne de la pédagogie ou de l’autorité, ce qui
compte en premier lieu c’est la compétence. Lorsqu’on sait réellement de quoi on parle, qu’on est
capable de faire passer le cours de manière claire et pédagogique, alors cela devient beaucoup plus
facile de tenir les élèves, sa classe. Car les élèves voient que vous savez de quoi vous parlez, que
vous ne les noyez pas dans des connaissances dans lesquelles ils ne se retrouvent plus, du coup vous
êtes pédagogue et c’est beaucoup plus simple d’avoir de l’autorité. » (Évelyne)
« L’autorité vient du respect des élèves et le respect commence par préparer ses cours. Le
professeur doit tenir compte du fait qu’une classe n’est pas pareille lorsque les élèves arrivent de
chez eux ou lorsqu’ils sortent d’une heure de sport ou de maths. On peut ainsi faire passer son cours
de manière plus adaptée et souple. Connaître ses élèves, leur nom, permet de leur montrer qu’ils
sont connus et ne peuvent pas faire n’importe quoi. » (Philippe)
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