Monsieur Seddik Ammouri, inspecteur de langue française
Thème : L’écrit en classe de 6 AF (activités
linguistiques et expression écrite).
Intervenant
à la fin du second trimestre, cette troisième opération de formation
est la seule qui concernent les classes de 6 AF (dernière année du
cycle primaire en Algérie). La priorité a été plutôt aux classes de 3e et 4e année primaire concernées par la
dernière réforme du système éducatif. Le principal objectif visé par
les organisateurs, à leur tête Monsieur Ammouri, inspecteur de langue
française de la circonscription d’Akbou (département de Béjaia, en
Kabylie), est l’enseignement de l’expression
écrite.
La
séance a débuté par une démonstration de classe présentée par une
enseignante avec des élèves choisis de l’école Mouloud Feraoun. La
consigne était de construire un récit sur la base d’images données dans
le manuel scolaire en page 49. Ces images résument le texte « Le
courage de Joe » (Voyage en ballon) précédemment étudié par les élèves.
Partant de cette consigne, la maîtresse a tout bonnement « perdu les
pédales » vu que les productions écrites réalisées par les élèves avec
leur maître, M. Benaoudia, étaient des restitutions du texte « Le
courage de Joe ». Il était plutôt question d’un travail de transcodage (transposer un message oral en message écrit) et non d’une
expression libre.
Ce qui lui a valu d’ailleurs des diatribes de la part des enseignants.
La tache de la malheureuse enseignante fut d’autant plus ardue du fait
qu’elle a eu affaire à des élèves qui n’étaient pas les siens et à qui
n’a pas été donnée l’occasion de s’exprimer.
Personnellement, j’aurais aimé que les questions de la maîtresse soient posées de différentes manières (inversion du sujet, avec est-ce que, interrogation indirecte…), pour
permettre à l’apprenant de s’approprier la structure de la phrase interrogative et de mieux saisir le message. Quant au temps du récit, il serait plus judicieux que les enfants le présent de la narration car il demeure le même aussi bien pour
la narration que pour la description, d’autant plus qu’à ce
niveau les élèves n’ont pas étudié lepassé simple et l’imparfait.
La correction des productions des élèves a porté sur l’aspect
phrastique (remédiation aux fautes commises sur le plan de la forme) et textuel.
Dans la foulée, M. l’Inspecteur a tenu a expliqué la théorie de Bloom et de sesniveaux taxonomiques comme suit :
Enfin, un bref rappel sur la grammaire textuelle (anaphore, cataphore, amphibologie, représentation textuelle) a été fait par M. Ammouri. Par Karim Kherbouche
Par Karim Kherbouche
-
Publié dans : Stages et formations
Akbou/Séminaire des enseignants de français du primaire/Le nouveau programme de 5e année passé en revue
Retrouvez cet article en
[b]ligne sur la dépêche de Kabylie
L’ex-CEM Nouveau a abrité, jeudi dernier, un séminaire des enseignants de français du primaire,
organisé par l’inspection de langue française des circonscriptions
d’Akbou et de Seddouk. Au menu du programme : présentation du nouveau
programme de français de 5e
année primaire préparé par la commission nationale des programme du
Ministère de l’éducation et proposition d’un recueil de sujets destiné
aux élèves de fin de cycle primaire.[/b] De prime abord, M. Amouri, inspecteur de langue française, a passé en revue le
programme de 5e année primaire remodelé afin de s’inscrire dans la continuité des réaménagements déjà effectués dans les programmes de 3e et 4e
année primaire. On relève de ce programme dont la mise en application
est prévue pour l’année scolaire 2009/10, deux nouveautés majeures :
l’introduction des actes de parole et l’enseignement implicite de la
grammaire textuelle. Les contenus grammaticaux sont également enrichis.
Outre les situations de communication déjà étudiées en 3e et 4e
année qui seront consolidés en 5 année, l’apprenant découvrira de
nouveaux et pertinents actes de paroles, tels que : demander son
chemin/ montrer le chemin à quelqu’un, exprimer/défendre son opinion,
accepte/refuser, justifier, demander la permission, conseiller, etc.
Décidément, ces nouveaux remaniements rendraient l’apprentissage de la langue de
Molière
plus agréable pour les enfants algériens et contribuerait à leur faciliter l’accès
aux NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de communication.
Par
ailleurs, la démarche pédagogique s’appuie toujours sur l’approche par
compétences (APC) en vigueur depuis la mise en place par le Ministère
de l’éducation nationale de la dernière réforme du système éducatif.
Une réforme qui a pour but d’adapter l’école algérienne aux exigences
de la modernité et rendre l’élève capable d’agir concrètement au
quotidien, d’accéder à la société de l’information et d’être un citoyen
du monde.
Cette
méthodologie met l’apprenant (l’élève) au centre des préoccupations des
programmes scolaires, « il est le pivot de la relation pédagogique »,
pour reprendre le propos de M. Amouri. Désormais, l’élève construit
lui-même son savoir qu’il réinvestit dans des situation-problème. Dans
cette optique, les savoirs (apprendre des graphies, des sons, des mots,
…), les savoir-faire (savoir conjuguer un verbe, mettre un nom au
pluriel, accorder un verbe, …), les savoir-être (vérifier son écrit,
exercer sa vigilance orthographique, …) sont ainsi mobilisés par
l’élève afin de s’exprimer, produire des textes ayant un lien avec la
vie de tous les jours, rédiger une lettre, un e-mail, un reçu, une
facture, etc.
Enfin, dans le but de permettre aux
actuels élèves de 5 année de se préparer dans de meilleures conditions à l’examen de fin de cycle primaire, le CNIIPDTICE (Centre National d’Intégration des Innovations Pédagogiques et de Développement des Technologies de
l’Information et de la Communication en Education) met à
la disposition des enseignants une série de sujets (avec corrigés,
barème et grilles d’évaluations) conformes aux instructions contenues
dans le guide méthodologique distribué par l’ONEC et reprenant les
différents types de textes étudiés en 5e AP (narratif, descriptif, dialogué, prescriptif, informatif, explicatif, documentaire).
Thème : L’écrit en classe de 6 AF (activités
linguistiques et expression écrite).
Intervenant
à la fin du second trimestre, cette troisième opération de formation
est la seule qui concernent les classes de 6 AF (dernière année du
cycle primaire en Algérie). La priorité a été plutôt aux classes de 3e et 4e année primaire concernées par la
dernière réforme du système éducatif. Le principal objectif visé par
les organisateurs, à leur tête Monsieur Ammouri, inspecteur de langue
française de la circonscription d’Akbou (département de Béjaia, en
Kabylie), est l’enseignement de l’expression
écrite.
La
séance a débuté par une démonstration de classe présentée par une
enseignante avec des élèves choisis de l’école Mouloud Feraoun. La
consigne était de construire un récit sur la base d’images données dans
le manuel scolaire en page 49. Ces images résument le texte « Le
courage de Joe » (Voyage en ballon) précédemment étudié par les élèves.
Partant de cette consigne, la maîtresse a tout bonnement « perdu les
pédales » vu que les productions écrites réalisées par les élèves avec
leur maître, M. Benaoudia, étaient des restitutions du texte « Le
courage de Joe ». Il était plutôt question d’un travail de transcodage (transposer un message oral en message écrit) et non d’une
expression libre.
Ce qui lui a valu d’ailleurs des diatribes de la part des enseignants.
La tache de la malheureuse enseignante fut d’autant plus ardue du fait
qu’elle a eu affaire à des élèves qui n’étaient pas les siens et à qui
n’a pas été donnée l’occasion de s’exprimer.
Personnellement, j’aurais aimé que les questions de la maîtresse soient posées de différentes manières (inversion du sujet, avec est-ce que, interrogation indirecte…), pour
permettre à l’apprenant de s’approprier la structure de la phrase interrogative et de mieux saisir le message. Quant au temps du récit, il serait plus judicieux que les enfants le présent de la narration car il demeure le même aussi bien pour
la narration que pour la description, d’autant plus qu’à ce
niveau les élèves n’ont pas étudié lepassé simple et l’imparfait.
La correction des productions des élèves a porté sur l’aspect
phrastique (remédiation aux fautes commises sur le plan de la forme) et textuel.
Dans la foulée, M. l’Inspecteur a tenu a expliqué la théorie de Bloom et de sesniveaux taxonomiques comme suit :
Enfin, un bref rappel sur la grammaire textuelle (anaphore, cataphore, amphibologie, représentation textuelle) a été fait par M. Ammouri. Par Karim Kherbouche
Par Karim Kherbouche
-
Publié dans : Stages et formations
Akbou/Séminaire des enseignants de français du primaire/Le nouveau programme de 5e année passé en revue
Retrouvez cet article en
[b]ligne sur la dépêche de Kabylie
L’ex-CEM Nouveau a abrité, jeudi dernier, un séminaire des enseignants de français du primaire,
organisé par l’inspection de langue française des circonscriptions
d’Akbou et de Seddouk. Au menu du programme : présentation du nouveau
programme de français de 5e
année primaire préparé par la commission nationale des programme du
Ministère de l’éducation et proposition d’un recueil de sujets destiné
aux élèves de fin de cycle primaire.[/b] De prime abord, M. Amouri, inspecteur de langue française, a passé en revue le
programme de 5e année primaire remodelé afin de s’inscrire dans la continuité des réaménagements déjà effectués dans les programmes de 3e et 4e
année primaire. On relève de ce programme dont la mise en application
est prévue pour l’année scolaire 2009/10, deux nouveautés majeures :
l’introduction des actes de parole et l’enseignement implicite de la
grammaire textuelle. Les contenus grammaticaux sont également enrichis.
Outre les situations de communication déjà étudiées en 3e et 4e
année qui seront consolidés en 5 année, l’apprenant découvrira de
nouveaux et pertinents actes de paroles, tels que : demander son
chemin/ montrer le chemin à quelqu’un, exprimer/défendre son opinion,
accepte/refuser, justifier, demander la permission, conseiller, etc.
Décidément, ces nouveaux remaniements rendraient l’apprentissage de la langue de
Molière
plus agréable pour les enfants algériens et contribuerait à leur faciliter l’accès
aux NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de communication.
Par
ailleurs, la démarche pédagogique s’appuie toujours sur l’approche par
compétences (APC) en vigueur depuis la mise en place par le Ministère
de l’éducation nationale de la dernière réforme du système éducatif.
Une réforme qui a pour but d’adapter l’école algérienne aux exigences
de la modernité et rendre l’élève capable d’agir concrètement au
quotidien, d’accéder à la société de l’information et d’être un citoyen
du monde.
Cette
méthodologie met l’apprenant (l’élève) au centre des préoccupations des
programmes scolaires, « il est le pivot de la relation pédagogique »,
pour reprendre le propos de M. Amouri. Désormais, l’élève construit
lui-même son savoir qu’il réinvestit dans des situation-problème. Dans
cette optique, les savoirs (apprendre des graphies, des sons, des mots,
…), les savoir-faire (savoir conjuguer un verbe, mettre un nom au
pluriel, accorder un verbe, …), les savoir-être (vérifier son écrit,
exercer sa vigilance orthographique, …) sont ainsi mobilisés par
l’élève afin de s’exprimer, produire des textes ayant un lien avec la
vie de tous les jours, rédiger une lettre, un e-mail, un reçu, une
facture, etc.
Enfin, dans le but de permettre aux
actuels élèves de 5 année de se préparer dans de meilleures conditions à l’examen de fin de cycle primaire, le CNIIPDTICE (Centre National d’Intégration des Innovations Pédagogiques et de Développement des Technologies de
l’Information et de la Communication en Education) met à
la disposition des enseignants une série de sujets (avec corrigés,
barème et grilles d’évaluations) conformes aux instructions contenues
dans le guide méthodologique distribué par l’ONEC et reprenant les
différents types de textes étudiés en 5e AP (narratif, descriptif, dialogué, prescriptif, informatif, explicatif, documentaire).