Le discours rapporté
Le dialogue :
lorsqu’il y’a échange de parole entre deux personnes, on distingue le
changement d’interlocuteur par la présence de tirets( ex. Interview,
entretien).
Le discours rapporté : Dans un récit les paroles du personnage sont rapportés de deux manières :
Exercice n° 1 :
Réécris le texte suivant au discours indirect. Tu commenceras par
« elle » et tu choisiras la place dans le texte des verbes
introducteurs suivants :
Demander- avouer – faire comprendre – faire remarquer- prier.
Tu
seras toujours prisonnier, je jouis de toi au dépend de ta liberté ; je
te plains et je te regarde. Mais que feras-tu si je te donnais la clef
des champs ? Sais-tu que tes ailes, qui ne se sont jamais déployées,
n’iraient pas loin dans le grand espace que tu vois à travers les
barreaux de ta cage ? Ta pâture tu ne saurais la trouver ; tu n’as pas
goutter à ce que mangent tes frères, et peut-être te banniraient-ils
comme un inconnu, de leur festin de famille. Reste avec moi qui te
nourris. La nuit la rosée mouillerais tes plumes, et le froid du matin
t’empêcherais de chanter.
Eugénie de Guérin.
Exercice n°2 : Dans les textes suivants retrouves les paroles qui sont rapportées indirectement, puis écrivez-les au style direct.
Barbe-blue
dit à sa femme qu’il était obligé de faire un voyage en province de six
semaines au moins, qu’il la prierais de se divertir pendant son
absence, qu’elle fît venir ses amies et qu’elle les menât à la compagne
si elle le voulait, que partout elle fît bonne chère, mais que surtout
elle n’ouvrît pas la porte du cabinet dont il lui confiait la clef.
Charles Perrault, « Contes »
Une
motocyclette, portant un petit homme m’avait doublé et s’était installé
devant moi, au feu rouge. En stoppant le petit homme avait calé son
moteur et s’évertuait à lui donner souffle. Au feu vert, je lui
demandai de ranger sa motocyclette pour que je puisse passer. Le petit
homme s’énervait sur son moteur poussif. Il me demandait d’aller me
rhabiller. Avec plus de fermeté, je lui fit remarquer qu’il entravait
la circulation. L’irrassilble personnage exaspéré par la mauvaise
volonté de son moteur répliqua que si je désirais une dérouillée, il me
l’offrait de grand cœur. J’étais furieux, je descendis de ma voiture de
frotter les oreilles à ce mal embouché.
Mais
j’étais à peine sur la chaussée qu’un homme se précipita sur moi et
hurla que j’étais le dernier des derniers et qu’il ne me permettrait
pas de frapper un homme qui avait une motocyclette entre les jambes.
Albert Camus, « La chute »
Exercice n° 3 : Transposez au discours indirect les phrases suivantes :
Exercice n°4 : Transposez au discours indirect les passages suivants :
v La
jeune fille lui présenta gentiment sa cruche. Après avoir bu, la
vieille femme qui était en réalité une fée, lui dit : « pour vous
remercier de votre bonté, je vous fait ce don : à chaque parole que
vous direz, il vous sortira de la bouche une pierre précieuse. »
v La
vieille femme lui dit alors : « pour vous punir de votre méchanceté, je
vous fais ce don :à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la
bouche un serpent »
v Dès
que la mère l’aperçut, elle lui cria : « Hé bien ! Ma fille ! » « Hé
bien ! Ma mère » lui répondit la méchante fille et deux serpents
s’échappèrent de sa bouche.
Le dialogue :
lorsqu’il y’a échange de parole entre deux personnes, on distingue le
changement d’interlocuteur par la présence de tirets( ex. Interview,
entretien).
Le discours rapporté : Dans un récit les paroles du personnage sont rapportés de deux manières :
Discours direct | Discours indirect |
Les paroles sont rapportées telles qu’elles ont été prononcées par le personnage. Les paroles prononcées sont introduites par un verbe introducteur(dit, demander, déclarer, annoncer, affirmer, ajouter, murmurer…). Le verbe introducteur est suivi de marque de ponctuation : «… ») | Les paroles sont rapportées par celui qui raconte l’histoire. On utilise un verbe introducteur suivie d’une conjonction de subordination(que). Il n’y a pas de ponctuation spécifique. |
Le présent- le futur –passé composé - impératif | Imparfait- conditionnel présent- plus que parfait – de + infinitif(subjonctif) |
Je / nous | Il / ils |
Exercice n° 1 :
Réécris le texte suivant au discours indirect. Tu commenceras par
« elle » et tu choisiras la place dans le texte des verbes
introducteurs suivants :
Demander- avouer – faire comprendre – faire remarquer- prier.
Tu
seras toujours prisonnier, je jouis de toi au dépend de ta liberté ; je
te plains et je te regarde. Mais que feras-tu si je te donnais la clef
des champs ? Sais-tu que tes ailes, qui ne se sont jamais déployées,
n’iraient pas loin dans le grand espace que tu vois à travers les
barreaux de ta cage ? Ta pâture tu ne saurais la trouver ; tu n’as pas
goutter à ce que mangent tes frères, et peut-être te banniraient-ils
comme un inconnu, de leur festin de famille. Reste avec moi qui te
nourris. La nuit la rosée mouillerais tes plumes, et le froid du matin
t’empêcherais de chanter.
Eugénie de Guérin.
Exercice n°2 : Dans les textes suivants retrouves les paroles qui sont rapportées indirectement, puis écrivez-les au style direct.
Barbe-blue
dit à sa femme qu’il était obligé de faire un voyage en province de six
semaines au moins, qu’il la prierais de se divertir pendant son
absence, qu’elle fît venir ses amies et qu’elle les menât à la compagne
si elle le voulait, que partout elle fît bonne chère, mais que surtout
elle n’ouvrît pas la porte du cabinet dont il lui confiait la clef.
Charles Perrault, « Contes »
Une
motocyclette, portant un petit homme m’avait doublé et s’était installé
devant moi, au feu rouge. En stoppant le petit homme avait calé son
moteur et s’évertuait à lui donner souffle. Au feu vert, je lui
demandai de ranger sa motocyclette pour que je puisse passer. Le petit
homme s’énervait sur son moteur poussif. Il me demandait d’aller me
rhabiller. Avec plus de fermeté, je lui fit remarquer qu’il entravait
la circulation. L’irrassilble personnage exaspéré par la mauvaise
volonté de son moteur répliqua que si je désirais une dérouillée, il me
l’offrait de grand cœur. J’étais furieux, je descendis de ma voiture de
frotter les oreilles à ce mal embouché.
Mais
j’étais à peine sur la chaussée qu’un homme se précipita sur moi et
hurla que j’étais le dernier des derniers et qu’il ne me permettrait
pas de frapper un homme qui avait une motocyclette entre les jambes.
Albert Camus, « La chute »
Exercice n° 3 : Transposez au discours indirect les phrases suivantes :
- Votre chanson « c’est la dernière qui a parlé qui a raison » vous a-t-elle été inspirée par la guerre du Golf ?
- Avez-vous pris des cours de danse ?
- Pourquoi faites-vous du cinéma vous qui êtes chanteuse ?
- Quel instrument de musique préférez-vous ?
- James Brown s’est-il produit en Tunisie ?
- Quand avez-vous enregistré votre premier album ?
Exercice n°4 : Transposez au discours indirect les passages suivants :
v La
jeune fille lui présenta gentiment sa cruche. Après avoir bu, la
vieille femme qui était en réalité une fée, lui dit : « pour vous
remercier de votre bonté, je vous fait ce don : à chaque parole que
vous direz, il vous sortira de la bouche une pierre précieuse. »
v La
vieille femme lui dit alors : « pour vous punir de votre méchanceté, je
vous fais ce don :à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la
bouche un serpent »
v Dès
que la mère l’aperçut, elle lui cria : « Hé bien ! Ma fille ! » « Hé
bien ! Ma mère » lui répondit la méchante fille et deux serpents
s’échappèrent de sa bouche.