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    Malgré la main tendue du ministre de l’éducation : Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression

    Administrateur
    Administrateur
    Admin


    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

    Malgré la main tendue du ministre de l’éducation : Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression Empty Malgré la main tendue du ministre de l’éducation : Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression

    Message par Administrateur Mar 16 Fév - 4:40

    Malgré la main tendue du ministre de l’éducation : Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression Malgré la main tendue du ministre de l’éducation : Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression Arton151368-81c93



    En
    visite hier à Tlemcen, Boubekeur Benbouzid a déclaré que les
    enseignants auront le régime indemnitaire avant les vacances de
    printemps
    . Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation ont maintenu leur
    mouvement de grève, estimant que trop de promesses ont été faites par
    le ministre sans lendemain.Les Syndicats autonomes du secteur de
    l’éducation reprennent leur chemin de lutte et arborent en ce mois de
    février leurs slogans des jours de combat pacifique. Le vent de la
    colère qui souffle sur le secteur de la santé a atteint aussi
    l’éducation nationale et plante le décor de l’année blanche. Le premier
    à ouvrir le bal de la protesta est le Snapest, en amorçant aujourd’hui
    un cycle de débrayage d’une semaine pour réclamer l’aboutissement de la
    revendication de valorisation de la situation socioprofessionnelle des
    enseignants. Un vœu et une revendication tant clamée et criée par les
    syndicats autonomes au fil des années de combat et de sacrifices, sans
    toutefois que la tutelle daigne y répondre. Le Conseil des lycées
    d’Algérie (CLA), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation
    et de la formation (Satef) ainsi que le Syndicat national des
    travailleurs de l’éducation (SNTE), rejoindront le train de la grève à
    partir du 21 février, et ce, à raison d’une semaine de débrayage
    renouvelable.



    A
    l’issue d’une réunion de son conseil national, l’Union nationale du
    personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), en coordination
    avec le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement
    secondaire et technique (Cnapest), a décidé de recourir à la grève à
    partir du 24 février et ce pour une semaine renouvelable. C’est dire
    que la grogne s’inscrit dans le temps et n’est pas prête de baisser
    d’un ton tant que des engagements écrits sur une réelle révision du
    régime indemnitaire ne sont pas octroyés aux enseignants.
    A partir de la wilaya de Tlemcen, le ministre de l’Education a annoncé
    hier que le fameux relèvement des indemnités « sera accordé aux
    enseignants bien avant les vacances de printemps, c’est un engagement
    et non une promesse », dit-il, en appelant les enseignants à « ne pas
    perdre de temps ».

    Le ministre confirme ainsi les dires de son conseiller Ahmed Tessa,
    qui s’est exprimé hier sur les ondes de la radio, affirmant aussi que
    la commission ad hoc, composée des représentants de la direction de la
    Fonction publique et du ministère des Finances, va finaliser ses
    conclusions dans un mois. Invité à réagir à ces annonces, le
    coordinateur du Snapest, Meziane Meriane, a estimé qu’il s’agissait
    d’une manière de la part de la tutelle pour convaincre l’opinion
    publique et gagner du temps.

    La lettre de Benbouzid a mis le feu aux poudres


    « Qu’est-ce qui empêche le ministre de faire par écrit cet
    engagement et pourquoi attendre que la base soit en ébullition pour
    annoncer une date et de plus sans même la mettre en noir sur blanc »,
    indique notre interlocuteur. Le même syndicaliste a estimé que la
    démarche de la tutelle est « maladroite » et ne vise qu’à « monter les
    parents d’élèves contre les enseignants ». Meziane Meriane souligne
    qu’il suffisait de coucher sur papier de vrais engagements.

    « La solution du problème est entre les mains du ministre s’il y a
    réellement une volonté d’en finir. Les enseignants fonctionnaires
    veulent améliorer leur quotidien et ce n’est sûrement pas leur maigre
    salaire qui a provoqué l’inflation, il faut regarder du côté des hauts
    fonctionnaires de l’Etat », dit-il en contestant le droit au conseiller
    du ministre « dont la responsabilité n’est nullement engagée de faire
    de telles déclarations ». Ceci et de rappeler que le ministre s’était
    déjà engagé en novembre 2009 à promulguer le régime indemnitaire après
    deux mois. La dernière lettre de Benbouzid, adressée aux syndicats, n’a
    pas eu un effet d’apaisement, bien au contraire.

    Dans un communiqué rendu public hier, l’Unpef se dit surpris par la
    lettre du ministre de l’Education intervenant deux mois après les
    sessions de négociations marathoniennes et qui n’a apporté aucune
    nouveauté au dossier du régime indemnitaire et sans aucune mention sur
    les revendications liées aux œuvres sociales et à la médecine du
    travail. « Nous réitérons que les trois revendications – salaires,
    œuvres sociales et prise en charge médicale – sont légitimes et
    demeurent liées. Nous revendiquons aussi le droit à la retraite
    spécifique à la profession et mettons les autorités publiques devant
    leur responsabilité quant à la non- prise en charge d’une des
    revendications », indique le communiqué. Le Satef a préféré de son côté
    répondre à la lettre de Benbouzid par une autre lettre soulignant que
    le ministre « a pendant longtemps usé d’un ton arrogant, de menaces et
    de démarches faisant fi de toute concertation en décidant seul de ce
    que tous doivent appliquer aveuglement ».

    Le Satef souligne en outre que certaines directions syndicales ont
    joué le jeu en prenant part au processus de « palabres interminables
    destinées à gagner du temps pour absorber l’ardeur des travailleurs et
    empêcher d’aller vers de vraies solutions ». Le même syndicat, qui
    était contre l’arrêt du mouvement de grève en novembre, affirme ne pas
    être étonné par la non réalisation des revendications des syndicats
    concernant le régime indemnitaire. Par Nadjia Bouarichahttp://www.elwatan.com/Malgre-la-main-tendue-du-ministre

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