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    LS MENACENT DE BOYCOTTER LES EXAMENS DU 2E TRIMESTRE

    Administrateur
    Administrateur
    Admin


    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

    LS MENACENT DE BOYCOTTER LES EXAMENS DU 2E TRIMESTRE Empty LS MENACENT DE BOYCOTTER LES EXAMENS DU 2E TRIMESTRE

    Message par Administrateur Mer 17 Fév - 6:12

    ACTUALITÉ
    ILS MENACENT DE BOYCOTTER LES EXAMENS DU 2E TRIMESTRE
    Les enseignants radicalisent leur mouvement


    17 Février 2010 - Page : 3
    Lu 209 fois
    LS MENACENT DE BOYCOTTER LES EXAMENS DU 2E TRIMESTRE TP100217-12

    Les syndicats de l’éducation sont déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications.

    Le Cnapest et l’Unpef, deux syndicats de
    l’éducation, ont annoncé hier la couleur lors d’une conférence de
    presse conjointe tenue au siège de l’Unpf. Une grève d’une semaine
    reconductible sera lancée à partir du 24 février, ont affirmé hier les
    deux responsables du Cnapest et de l’Unpef. Cette grève se veut «un message clair à l’adresse non de la tutelle mais à l’endroit du gouvernement»,
    précise le coordinateur de Cnapest, Nouar Laârbi, pour dire que les
    revendications des enseignants dépassent les prérogatives de la
    tutelle. En fait, les deux syndicats refusent la politique «de fuite en avant dans le traitement de leurs problèmes, exacerbés par la dégradation du pouvoir d’achat», clament-ils. Les raisons ayant motivé cette décision, selon le président de l’Unpef, Sadek Dziri, sont directement liées à «la tergiversation de la tutelle à matérialiser ses promesses», explique-t-il. Il y a d’une part, selon le même responsable, «un
    manque de transparence dans la concrétisation de l’accord du 23
    novembre signé entre le ministère de l’Education nationale et l’Unpef.
    D’autre part, on a constaté l’absence de volonté politique d’annuler la
    décision arbitraire n°158/94 concernant la gestion des oeuvres sociales
    mais aussi la banalisation du dossier de la médecine du travail
    ».
    Si les rassemblements, sit-in et marches ne sont pas retenus par les
    deux syndicats, à l’instar de ceux de la santé publique, en revanche,
    le retour à la grève ouverte sera accompagnée par d’autres formes de
    contestation. Ainsi, il est prévu, notamment par le Cnapest, le boycott
    des devoirs et compositions du deuxième trimestre, l’arrêt du travail
    des enseignants principaux ou coordinateurs des matières et classes
    jusqu’à la prise en charge de leur dossier financier par la tutelle.
    En
    outre, le même syndicat a mis en garde la tutelle contre la non-prise
    en charge de la totalité de leurs revendications ayant fait l’objet
    d’un accord le 23 novembre dernier. Il a également exhorté le ministère
    de tutelle à concrétiser le contenu du procès-verbal de la réunion (PV)
    datant du 25 décembre dernier, notamment les revendications concernant
    les professeurs du technique. La revendication du départ à la retraite
    après 25 ans de service et la formule de retraite anticipée restent
    toujours maintenues par le Cnapest.
    Concernant le dossier relatif au
    régime indemnitaire, les porte-parole des deux syndicats déplorent
    l’opacité entourant le travail de la commission ad hoc installée à cet
    effet.
    «La confiance placée en la tutelle pour mener les négociations au nom des syndicats nous a conduits dans un tunnel sans issue», a estimé le président de l’Unpef. Et d’ajouter: «On ignore et les valeurs et les délais entourant les négociations.»
    A
    une question relative à la compromission de l’avenir des élèves
    scolarisés, les deux orateurs s’accordent à dire que l’intérêt des
    élèves incombe, ou relève, du seul ministère de l’Edu-cation nationale.
    «La Centrale syndicale exerce des pressions énormes sur la tutelle
    pour amener celle-ci à revenir sur la concrétisation du dossier des
    oeuvres sociales
    », soulignent également les syndicalistes. Par
    ailleurs, le coordinateur du Cnapest n’a pas manqué de dénoncer les
    contradictions ayant caractérisé les délais de la remise des
    conclusions de la commission ad hoc avancés par le ministre et son
    conseiller. L’un dira dans les quelques jours, quand l’autre annoncera
    le délai d’un mois. «Cela n’augure rien de bon», conclut
    l’orateur. De son côté, le président de l’Unpef fustige les auteurs
    d’une déclaration non signée, émise au nom de son syndicat. Ce document
    fait allusion aux supposées «relations étroites entre l’Unpef et un
    syndicat israélien, tissées dans le cadre de son adhésion à
    l’Internationale de l’éducation (IE).
    » Enfin, les deux orateurs ont
    saisi cette occasion pour réitérer leur appel à la création d’une
    coordination générale des syndicats autonomes.

    Mohamed BOUFATAH
    http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-02-17/73171.html

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