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    CINQ SYNDICATS MENACENT D’UNE GRÈVE OUVERTE À PARTIR DU 21 FÉVRIER Le bac et le bem compromis?

    Administrateur
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    Admin


    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

    CINQ SYNDICATS MENACENT D’UNE GRÈVE OUVERTE À PARTIR DU 21 FÉVRIER Le bac et le bem compromis? Empty CINQ SYNDICATS MENACENT D’UNE GRÈVE OUVERTE À PARTIR DU 21 FÉVRIER Le bac et le bem compromis?

    Message par Administrateur Mar 16 Fév - 7:18

    CINQ SYNDICATS MENACENT D’UNE GRÈVE OUVERTE À PARTIR DU 21 FÉVRIER
    Le bac et le bem compromis?
    16 Février 2010
    Lu 590 fois
    CINQ SYNDICATS MENACENT D’UNE GRÈVE OUVERTE À PARTIR DU 21 FÉVRIER Le bac et le bem compromis? TP100216-13
    Le CLA, le Satef, le Snapest et le Cnapest veulent en découdre, alors que le ministère de l’Education appelle à la sagesse.
    Alors que le département de Benbouzid multiplie les appels à la sagesse et exhorte les travailleurs de l’éducation à faire preuve de patience, les syndicats autonomes du secteur sont sur le pied de guerre et sont prêts à partir en ordre de bataille. Le CLA, le Satef, le Snapest et le Cnapest veulent en découdre. Le dernier message du ministère de l’Education délivré par le conseiller du ministre, Ahmed Tessa, via les ondes de la Radio nationale, Chaîne III, n’a eu aucun écho auprès des syndicats de l’éducation. Face au durcissement de la situation, l’inquiétude commence à gagner aussi bien les parents que les élèves en classes d’examen. Le Bac est le BEM sont-ils compromis? s’interroge-t-on.
    S’exprimant hier matin sur les ondes de la Radio Chaîne III dans le cadre de l’émission Invité de la rédaction, le conseiller du ministre avait déclaré que «le dossier relatif au régime indemnitaire, concernant 500.000 fonctionnaires de l’éducation, a été ficelé comme prévu le 31 décembre dernier. Lequel a été transmis au ministère des finances».
    Une commission ad hoc a été installée pour la circonstance. «Elle a pour mission d’étudier dans le détail les propositions du ministère de l’Education et des syndicats. Cette commission rendra ses conclusions incessamment, soit dans moins d’un mois», a précisé le conseiller du ministre de l’Education nationale au cours de son intervention. En outre, il fut annoncé que les travailleurs du secteur bénéficieraient d’un rappel à partir de janvier 2008 et d’une bonification des primes. Cependant, l’intervenant a indiqué qu’il y a lieu d’être patient. Le même responsable considère, par ailleurs, que «la reprise de la grève est inexplicable tout en réaffirmant que les revendications des enseignants sont légitimes». L’avis des syndicats tranche complètement avec le message du département de Benbouzid.
    «Le ministre aurait dû pondre un communiqué et l’envoyer aux syndicats. C’est à partir de cet écrit que la responsabilité de la tutelle sera engagée», estime le porte-parole du Snapest, Meziane Meriane pour dire qu’une «crise de confiance» couve depuis longtemps entre les deux parties. Même son de cloche du côté du Cnapest. «Le message vise à tromper l’opinion publique et diaboliser les syndicats», a rétorqué pour sa part, le président du Cnapest, Boudiba. Désormais, «le délai d’attente a expiré. Du mois de décembre dernier jusqu’ à maintenant, on n’a pas eu de concret», a-t-il indiqué.
    Cela dit, un préavis de grève commun entre le Cnapest et l’Unpef est déjà déposé au ministère de l’Education nationale, apprend-on encore. La tentative d’apaisement du département de l’éducation semble un coup d’épée dans l’eau. La réaction des syndicats converge, à l’unanimité, vers le retour à la grève ouverte à partir du 21 février prochain. Le porte-parole du CLA, Idir Achour, a qualifié le message de la tutelle «d’une fuite en avant afin de gagner du temps». Puis il ajoute: «On a rien obtenu, mis à part des miettes. Au contraire, ils nous ont fait reculer sur la question du statut particulier et l’âge du départ à la retraite.»
    Le CLA qui a déjà opté pour le mot d’ordre de grève ouverte à partir du 21 février, compte même rééditer son appel au rassemblement devant le siège de la chefferie du gouvernement. Le même syndicat revendique l’indexation du salaire sur la valeur flexible du point indiciaire qui devrait être ramené de 45 à 200 DA et l’incorporation de la médecine du travail dans le statut particulier.
    Par ailleurs, dans une lettre ouverte au ministère de l’Education dont une copie est en notre possession, le Satef écrit, noir sur blanc, que «de faux dialogues avec de faux syndicats aboutissent forcement à de fausses solutions qui n’ont fait qu’accumuler les problèmes pour aboutir à la situation de quasi-blocage comme celle d’aujourd’hui». Pour ce syndicat, «les manoeuvres actuelles, comme l’annonce des grèves dispersées, ont un seul but: celui de calmer la grogne des travailleurs qui commencent à se rendre compte de la supercherie et à demander des comptes aux dirigeants».
    Mohamed BOUFATAH


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