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    Les menaces du ministère de l'Education

    kantara
    kantara


    Date d'inscription : 04/02/2010
    Localisation : Constantine

    Les menaces du ministère de l'Education Empty Les menaces du ministère de l'Education

    Message par kantara Jeu 18 Fév - 11:50

    Boumerdès: Les menaces du ministère de l'Education
    par K. R.
    Le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Aboubakr
    Khaldi, a présidé hier à Boumerdès une rencontre régionale consacrée à
    l'évaluation du suivi de la coordination pédagogique qui a regroupé les
    directeurs de l'éducation, les proviseurs de lycées et des inspecteurs
    pédagogiques des wilayas d'Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Tamanrasset et Illizi.
    M. Khaldi dans son intervention a plus mis l'accent sur les risquesqu'encourent les grévistes dans le cas d'une
    persistance de cette grève. Il citera la ponction sur les traitements pour les
    journées de grève avec effet rétroactif pour les trois semaines de grève
    précédentes. Le SG du ministère ira même jusqu'à qualifier les actions des syndicats autonomes de «hors la loi» et de «faire-valoir» pour les partis d'opposition dans leur quête de remettre en cause le programme du gouvernement dans le secteur de l'éducation. Il accusera même les syndicats grévistes de vouloir clochardiser la noble tâche des enseignants, en soulignant que les élèves sont privés de leur droit au savoir. Il soutiendra que d'un autre côté cesmêmes grévistes ne rechignent nullement à dispenser des cours privés de soutien
    payants au profit des élèves. Revenant à l'objet du conclave, le SG du
    ministère de l'Education a abordé «l'inquiétant phénomène de l'absentéisme»
    tant au niveau du corps enseignant que celui des élèves. A titre d'exemple,
    l'orateur dira qu'en une seule journée, il a été enregistré l'absence au niveau
    de 26 wilayas de 29.340 élèves et 2.800 enseignants et 10 directeurs. Comme
    solution préconisée, il a suggéré à l'adresse des proviseurs l'élaboration d'un
    bulletin quotidien d'information rapportant toutes les anomalies constatées au
    niveau de chaque établissement secondaire.
    Enfin, en terminant par une note optimiste, M. Khaldi a assuré que l'ensemble des points contenus dans la plate-forme de revendication des syndicats des enseignants va être pris en charge par le gouvernement tout en démentant l'information selon laquelle les primes seront calculées sur la base de 20% au lieu de 40% comme demandé par les
    syndicats

    Les menaces du ministère de l'Education Icon_evil Les menaces du ministère de l'Education Icon_evil Les menaces du ministère de l'Education Icon_evil .

    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5134129

    ps : Nous autres ... éducateurs serions " des hors la loi?" on aura tout entendu ! ces hors la loi ne demandent que leurs droits à...." la dignité "... Les menaces du ministère de l'Education Icon_sad Les menaces du ministère de l'Education Icon_sad et au "respect de la profession" hada makane !!
    kantara
    kantara


    Date d'inscription : 04/02/2010
    Localisation : Constantine

    Les menaces du ministère de l'Education Empty Re: Les menaces du ministère de l'Education

    Message par kantara Jeu 18 Fév - 12:01

    Un ministre si conciliant

    par Abed Charef
    Abou Bakr Benbouzid a tenu un discours plein de bon sens à l'adresse des enseignants.

    A la veille du mouvement de grève entamé mardi 16 février, le ministre de l'Education, utilisant un ton très conciliant, a exprimé son inquiétude concernant le sort des élèves, et déploré les perturbations que provoquent les grèves à répétition dans le secteur.

    « Les dégâts de la grève de trois semaines lancée le 8 novembre 2009, qui a affecté le programme pédagogique, notamment les classes d'examen, ne sont pas encore rattrapés que le spectre d'une nouvelle grève est de nouveau agité », remarque le ministre, dans une lettre ouverte adressée aux enseignants.

    Ces grèves provoquent « une diminution irrémédiable des capacités des élèves à faire face aux examens annoncés », ajoute M. Benbouzid. Il estime « regrettable de constater que le secteur de l'éducation nationale, un secteur aussi stratégique, nécessitant d'être à l'abri de toute perturbation et protégé par tous les acteurs de la société en vue d'assurer sa stabilité, soit continuellement contraint à faire face, de manière récurrente, à des actions aussi extrêmes que les grèves ».

    Tant de bonne volonté ne peut laisser insensible. D'autant plus que le Ministre promet de tout régler avant la fin du mois. Augmentation de salaires, primes, rétroactivité des décisions, tout sera aplani dans un délai de deux semaines, jure le ministre.

    Il faut bien admette dès lors que les syndicats des enseignants sont des extrémistes, des aventuriers prêts à saborder l'école algérienne pour quelques dinars de plus. Ils n'hésitent pas mettre le couteau sous la gorge à un ministre dont la disponibilité se révèle soudain exemplaire. N'a-t-il pas fait preuve de « magnanimité » lors des précédents mouvements de grève, en évitant de sanctionner les enseignants grévistes ? Il faut croire que ces enseignants sont bien ingrats, eux qui soumettent leur ministre à tant de pression.

    Récapitulons. Les enseignants ont lancé, en novembre, une grève très dure, pour une exprimer une colère que seul le ministère de l'éducation n'avait pas sentie. Résultat : le ministère de l'éducation a feint d'ignorer la grève dans un premier temps, avant de négocier avec … l'UGTA, alors que le mouvement de protestation était mené par d'autres syndicats. Finalement, quand le Ministère s'et rendu compte de l'inutilité de ses manœuvres, il « s'est engagé, par un communiqué rendu public le 15 novembre 2009, à répondre favorablement aux revendications de revalorisation des salaires avec un effet rétroactif applicable à partir de janvier 2008 ». Autrement dit, le ministère a cédé sur toute la ligne après avoir méprisé les enseignants.

    Cela fait trois mois que le ministère a accepté de satisfaire les revendications des enseignants. Pourquoi ne les avoir pas appliquées depuis ? Les syndicats pensent que le Ministère n'avait pas l'intention de satisfaire leurs revendications, et qu'il voulait juste gagner du temps. C'est pour cela qu'ils exigent, cette fois-ci, soit l'application concrète de ces mesures, soit des garanties écrites avant de mettre fin à la grève. En langage clair, cela signifie qu'ils ne croient pas aux promesses du ministre, considéré comme non crédible.

    Pourtant, les enseignants ont peut-être tort. Leur démarche ne tient pas compte de deux facteurs. D'abord, le Ministère ne sait pas quoi faire. Il n'a pas de « plan » ni répondre favorablement aux enseignants, ni pour refuser leurs doléances. M. Benbouzid navigue à vue, avec une hantise : il ne veut pas avoir à prendre des décisions, de peur de déplaire aux « décideurs ».

    Second facteur dont les syndicats d'enseignants ne tiennent pas compte, l'administration du Ministère est dans l'incapacité de réfléchir, de préparer et de d'exécuter ce que décide un Ministre à qui il viendrait, par miracle, l'idée d'innover. Cette administration a appris à dire non, à imposer son point de vue par sa seule force d'inertie. Elle a réussi à allier absence de stratégie et incompétence. Elle ne veut pas changer. Pour le Ministère de l'éducation, un enseignant gréviste est un ennemi, un agitateur, un perturbateur. Il faut donc l'éliminer ou, à défaut, le tromper. Ce qui suscite évidemment une grande méfiance de la part des enseignants. Qu'est-ce qui leur garantit, aujourd'hui, que le Ministère va satisfaire leurs revendications en deux semaines alors qu'il ce ne l'a pas fait en trois mois ?

    D'autre part, si le ministère décide de satisfaire les revendications des enseignants avec effet rétroactif depuis janvier 2008, cela suppose que les enseignants étaient lésés depuis cette date, et que leurs grèves successives étaient justifiées. A l'inverse, le ministère était dans l'erreur. C'est donc ce même ministère qui porte la responsabilité des grèves à répétition, et c'est lui qui a fait du tort aux élèves.

    De là à dire que le ministère incite, malgré lui, les enseignants à faire la grève, il y a un pas, qu'on peut franchir. D'autant plus que le Ministère fait beaucoup de concessions pendant les grèves, et se montre intraitable le reste de l'année. Comme s'il voulait prouver aux enseignants que seule l'épreuve de force peut le faire plier.

    Faut-il rappeler l'évidence ? Un élève qui entre aujourd'hui à l'école sera un travailleur dans quinze ans, et sera encore actif dans soixante ans. Un ministre qui négocie avec l'UGTA quand la grève est menée par d'autres syndicats peut-il assurer à cet élève l'enseignement adéquat ? C'est peut-être là que réside la seule erreur des syndicats d'enseignants : ils pensent négocier avec un ministère responsable, alors qu'ils ont affaire à un monstre qui a oublié depuis longtemps pourquoi il a été créé.
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5134080

    Ps: sans commentaire !Monsieur le journaliste Abed Charef a très bien compris !! cheers cheers
    kantara
    kantara


    Date d'inscription : 04/02/2010
    Localisation : Constantine

    Les menaces du ministère de l'Education Empty Re: Les menaces du ministère de l'Education

    Message par kantara Ven 19 Fév - 20:52

    J'ai bien aimé "ce conte"...qui parle de nos déboires et de notre "combat"..... que je partage avec vous I love you I love you

    Un hamster rose pour fêter la Saint Valentin

    par Boudaoud Mohamed
    Il était une fois, sur une planète habitée par des créatures qui parlaient une langue appelée le Wantoutrivivalalgiri, le Sir Ministre de l'Ecole, qui peignait son appartement.

    Habillé d'une salopette rose, il étalait tranquillement une peinture rose sur un mur, sifflotant l'air d'une chanson sentimentale qu'il adorait dans sa jeunesse, et le cœur battant comme celui d'un adolescent qui a obtenu son premier rendez-vous d'amour, lorsqu'il entendit frapper à sa porte. Le pinceau gorgé de peinture bavant sur ses bottes en caoutchouc, brusquement inquiet et méfiant, il murmura une prière : « Que le Tout-Puissant fasse que les mains qui viennent de donner ces coups sur la porte de mon foyer n'appartiennent pas à un oiseau de malheur ! » Le Sir Ministre avait raison de se tourmenter. Dans le Palais grouillaient des fonctionnaires qui adoraient colporter les mauvaises nouvelles et escamoter les bonnes. Chuchotant d'autres prières, il laissa tomber le pinceau dans un bidon qui était à ses pieds et alla ouvrir. C'était un de ses subalternes. Celui en qui il avait une confiance absolue.

    L'homme était essoufflé et respirait mal. Son visage était verdâtre et couvert de sueur. Invoquant toujours le Bon Dieu et maudissant Satan, le Sir Ministre le fit entrer dans le salon et lui indiqua des yeux une chaise rose en plastique.

    Ensuite, il sortit et revint un instant plus tard avec une carafe rose remplie d'eau dans la main, qu'il tendit au pauvre bougre qui reprenait maintenant son souffle. L'homme téta goulûment, posa la carafe sur le sol, et parla :

    -Sir ! c'est avec des jambes aiguillonnées par la loyauté et la fidelité que j'ai couru de mon bureau jusqu'au seuil de votre honorable appartement. Les bus étaient bondés et les taxis introuvables. Alors, j'ai galopé à travers la Capitale pour venir vous mettre au courant de ce que les vendeurs de science ont planifié pour les jours à venir. Sir ! j'étais dans mon bureau, plongé dans un dossier extrêmement pesant et important, additionnant, soustrayant, multipliant et divisant, les nombres me griffant les yeux comme des chats sauvages, quand j'ai entendu le téléphone sonner. Je décroche. C'est la voix encombrée de mucosités épaisses et gluantes de cet individu surnommé le Corbeau. Avant même qu'il n'arrive à prononcer un traître mot, j'ai su que sa bouche puante allait accoucher d'une mauvaise nouvelle. Après des raclements de gorge qui durent une éternité et qui me soulevent le cœur, je l'entends cracher à l'autre bout du fil, puis il arrive à croasser assez clairement des mots qui me scient les oreilles. Sir ! il m'a informé que le troupeau des enseignants projette de se remettre en grève.»
    cheers cheers cheers
    pour lire la suite ....voici le lien :
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5134090

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