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    Actualités : FACE AUX MENACES BRANDIES PAR LES ORGANISATIONS SYNDICALES DE L’ÉDUCATION

    Administrateur
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    Admin


    Date d'inscription : 03/11/2009
    Localisation : Algérie

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    Message par Administrateur Dim 14 Fév - 4:11


    Actualités : FACE AUX MENACES BRANDIES PAR LES ORGANISATIONS SYNDICALES DE L’ÉDUCATION
    Benbouzid qualifie d’«injustifié» le recours au débrayage


    «Rien ne peut justifier le
    recours à une grève supplémentaire, qui aura pour conséquence une
    diminution irrémédiable des capacités des élèves à faire face aux
    examens annoncés.» Tel est le constat établi par le ministre de
    l’Education nationale dans une lettre ouverte rendue publique hier,
    après avoir été adressée à toute la corporation du secteur.
    Abder
    Bettache - Alger Le Soir) - Portant la signature du ministre Aboubakr
    Ben Bouzid, la lettre se veut comme un appel à la communauté éducative
    de renoncer à tout mouvement de grève, «d’autant plus que la décision
    des pouvoirs publics d’augmenter les salaires des enseignants est
    actuellement au stade des dernières retouches». Le ministère, qui s'est
    interrogé sur les motivations de cette attitude, a rappelé que le
    gouvernement «s'est engagé, par un communiqué rendu public le 15
    novembre dernier, à répondre favorablement aux revendications de
    revalorisation des salaires avec effet rétroactif à janvier 2008».
    «Lorsque l'on considère que le ministère de l'Education nationale est
    le premier secteur à avoir élaboré, en associant l'ensemble des
    partenaires socioprofessionnels, un projet de régime indemnitaire
    allant dans le sens de l'amélioration des conditions salariales des
    enseignants, l'on ne peut que s'interroger sur les véritables mobiles
    de ces menaces», est-il souligné. Dans cette lettre, le ministère a
    aussi rappelé que le dossier du régime indemnitaire a fait l'objet
    d'une prise en charge sans délai par la tutelle, ajoutant qu'il a été
    mené à un rythme soutenu dans le cadre du groupe de travail mixte
    (ministère-syndicats) mis en place le 17 novembre 2009. Des
    propositions ont ensuite été soumises à la commission ad hoc, installée
    par le gouvernement dès le mois de décembre 2009, est-il indiqué dans
    le même document, où il est affirmé que «ce travail est actuellement
    dans sa phase finale, et les décisions du gouvernement seront annoncées
    prochainement ». Et la lettre du ministère d’ajouter : «L'effet
    rétroactif concernera toutes les primes et indemnités, y compris
    l'indemnité d'expérience professionnelle et pédagogique (ISPP) et
    l'indemnité d'amélioration des performances pédagogiques (IAPP), depuis
    janvier 2008.» Pour le ministère, même si ce dossier a été déjà
    finalisé au sein du groupe de travail MEN-syndicats, «il est de
    l'intérêt des enseignants d'accorder aux pouvoirs publics le temps
    nécessaire d'une décision devant s'insérer dans le processus global de
    valorisation des salaires de l'ensemble des agents de la Fonction
    publique». Le ministère a estimé que «brandir des menaces de grève,
    accentuer la pression, en tentant de provoquer des décisions hâtives
    pour le secteur de l'Education et qui ne pourraient qu'être
    déconnectées du processus global engagé par le gouvernement, desservira
    inévitablement la cause des enseignants». La lettre du ministère
    rappelle, par ailleurs, «les dégâts» occasionnés par la grève de 3
    semaines lancée le 8 novembre 2009, ayant «affecté» le programme
    pédagogique, notamment celui des classes d'examen, jugeant que ces
    retards «ne sont pas encore rattrapés que le spectre d'une nouvelle
    grève est de nouveau agité». «De plus, face à la décision des pouvoirs
    publics d'augmenter les salaires des enseignants, actuellement au stade
    des dernières retouches, rien ne peut justifier le recours à une grève
    supplémentaire qui aura pour conséquence une diminution irrémédiable
    des capacités des élèves à faire face aux examens annoncés», peut-on
    relever. Enfin, le ministère dit constater «avec regret» qu'un secteur
    «aussi stratégique » que celui de l'Education, «nécessitant d'être à
    l'abri de toute perturbation et d’être protégé par tous les acteurs de
    la société en vue d'assurer sa stabilité, soit contraint à faire face,
    de manière récurrente, à des actions aussi extrêmes que les grèves».
    A. B.
    youcefabder@hotmail.com

      La date/heure actuelle est Ven 15 Nov - 11:35