Activités de lecture
Contenus : Les différentes parties de l’appel (la structure)
Texte1 : Support :
« Protégeons notre planète.», page 130
L’homme avait, jusqu’ici, le sentiment qu’il logeait dans une nature immense, inépuisable, hors de mesure avec lui-même. L’idée ne pouvait lui venir qu’il aurait, un jour, à ménager, à épargner cette géante, qu’il lui faudrait apprendre à n’en pas gaspiller les ressources, à ne la pas souiller en y déposant les excréments des ses techniques.
Or, voilà que maintenant, lui, si chétif, et qui se croyait si anodin, il s’avise qu’on ne peut tout se permettre envers la nature ; voilà qu’il doit s’inquiéter pour elle des suites lointaines de son action ; voilà qu’il comprend que même dans une mer « toujours recommencée », on ne peut impunément déverser n’importe quoi… d’où vient ce revirement ? D’une part, de l’accroissement de la population, qui fait de l’homme un animal toujours plus « gros »et plus envahissant ; d’autre part, des progrès de la civilisation technique qui étendent démesurément ses pouvoirs.
Je sais, il y a des gens qui disent, enivrés par nos petits bonds dans le cosmos : « Eh bien, quand l’homme aura épuisé le capital nourricier de la planète, quand il aura pillé tous les magasins terrestres, quand il se sera rendu son logis inhabitable avec ses ordures radioactives, avec ses pétroles, avec sa chimie, il émigrera sur un autre globe, qu’il mettra à sac et souillera à son tour. ».
N’y comptons pas trop… En attendant que ces rêves prennent corps, conduisons-nous en bons « terricoles ». Respectons cette petite boule qui nous supporte.
Locataires consciencieux, ne dégradons pas les lieux où nous respirons. L’humanité n’est pas une passante. Un poète a dit : naître, vivre et mourir dans la même maison… Il y a apparence que le sort de l’homme est de naître, de vivre et de mourir sur la même planète.
Jean ROSTAND, Inquiétudes d’un biologiste, éd. Stock, 1967.
OBSERVER
• Qui est l’auteur de ce texte ? Quelle réflexion vous inspire le titre de l’ouvrage d’où est extrait ce texte ?
• Relevez les indices de l’énonciation contenus dans ce texte.
ANALYSER.
Qui ? Fait Quoi ? A qui s’adresse
-t-il ? De quoi ?
But visé ? Moyens linguistiques utilisés. Quelle est son organisation ?
• A partir de quel constat la réflexion de J. Rostand se développe-t-elle ?
• Sur quelle opposition les deux premiers paragraphes sont-ils construits ?
• Relevez le vocabulaire, les connecteurs logiques et temporels qui marquent cette opposition.
• A qui Rostand donne-t-il la parole dans le troisième paragraphe ? Comment appelle-t-on ce procédé ?
• A quelle conclusion le raisonnement aboutit-il ?
• Pourquoi l’auteur utilise-t-il le pronom personnel « nous » ?
• Relevez et expliquez les métaphores du dernier paragraphe.
FAIRE LE POINT.
1- Pour exhorter, l’émetteur s’implique directement dans son discours. (Emploi du pronom personnel « je », d’expressions comme : « je déclare que.., je dis que.., je suis convaincu de.., etc.). Ces marques du style oratoire renforcent le contact avec l’interlocuteur et rendent les arguments avancés irréfutables.
2- L’argumentation se développe en suivant un enchaînement logique (fait ou situation admis, arguments qui justifient la thèse, concèdent ou réfutent la thèse adverse et conclusion marquant l’aboutissement de l’argumentation.).
EXPRESSION ECRITE.
Nous devons respecter notre environnement. Rédigez un appel pour sensibiliser ceux qui n’en sont pas conscients, (adoptez le style oratoire et structurez votre argumentation pour que votre appel soit suivi d’effet.).
Contenus : Les différentes parties de l’appel (la structure)
Texte1 : Support :
« Protégeons notre planète.», page 130
L’homme avait, jusqu’ici, le sentiment qu’il logeait dans une nature immense, inépuisable, hors de mesure avec lui-même. L’idée ne pouvait lui venir qu’il aurait, un jour, à ménager, à épargner cette géante, qu’il lui faudrait apprendre à n’en pas gaspiller les ressources, à ne la pas souiller en y déposant les excréments des ses techniques.
Or, voilà que maintenant, lui, si chétif, et qui se croyait si anodin, il s’avise qu’on ne peut tout se permettre envers la nature ; voilà qu’il doit s’inquiéter pour elle des suites lointaines de son action ; voilà qu’il comprend que même dans une mer « toujours recommencée », on ne peut impunément déverser n’importe quoi… d’où vient ce revirement ? D’une part, de l’accroissement de la population, qui fait de l’homme un animal toujours plus « gros »et plus envahissant ; d’autre part, des progrès de la civilisation technique qui étendent démesurément ses pouvoirs.
Je sais, il y a des gens qui disent, enivrés par nos petits bonds dans le cosmos : « Eh bien, quand l’homme aura épuisé le capital nourricier de la planète, quand il aura pillé tous les magasins terrestres, quand il se sera rendu son logis inhabitable avec ses ordures radioactives, avec ses pétroles, avec sa chimie, il émigrera sur un autre globe, qu’il mettra à sac et souillera à son tour. ».
N’y comptons pas trop… En attendant que ces rêves prennent corps, conduisons-nous en bons « terricoles ». Respectons cette petite boule qui nous supporte.
Locataires consciencieux, ne dégradons pas les lieux où nous respirons. L’humanité n’est pas une passante. Un poète a dit : naître, vivre et mourir dans la même maison… Il y a apparence que le sort de l’homme est de naître, de vivre et de mourir sur la même planète.
Jean ROSTAND, Inquiétudes d’un biologiste, éd. Stock, 1967.
OBSERVER
• Qui est l’auteur de ce texte ? Quelle réflexion vous inspire le titre de l’ouvrage d’où est extrait ce texte ?
• Relevez les indices de l’énonciation contenus dans ce texte.
ANALYSER.
Qui ? Fait Quoi ? A qui s’adresse
-t-il ? De quoi ?
But visé ? Moyens linguistiques utilisés. Quelle est son organisation ?
• A partir de quel constat la réflexion de J. Rostand se développe-t-elle ?
• Sur quelle opposition les deux premiers paragraphes sont-ils construits ?
• Relevez le vocabulaire, les connecteurs logiques et temporels qui marquent cette opposition.
• A qui Rostand donne-t-il la parole dans le troisième paragraphe ? Comment appelle-t-on ce procédé ?
• A quelle conclusion le raisonnement aboutit-il ?
• Pourquoi l’auteur utilise-t-il le pronom personnel « nous » ?
• Relevez et expliquez les métaphores du dernier paragraphe.
FAIRE LE POINT.
1- Pour exhorter, l’émetteur s’implique directement dans son discours. (Emploi du pronom personnel « je », d’expressions comme : « je déclare que.., je dis que.., je suis convaincu de.., etc.). Ces marques du style oratoire renforcent le contact avec l’interlocuteur et rendent les arguments avancés irréfutables.
2- L’argumentation se développe en suivant un enchaînement logique (fait ou situation admis, arguments qui justifient la thèse, concèdent ou réfutent la thèse adverse et conclusion marquant l’aboutissement de l’argumentation.).
EXPRESSION ECRITE.
Nous devons respecter notre environnement. Rédigez un appel pour sensibiliser ceux qui n’en sont pas conscients, (adoptez le style oratoire et structurez votre argumentation pour que votre appel soit suivi d’effet.).