Conséquence d’une grève qui dure
La suppression des vacances scolaires envisagée
Par : Yacine S.
Au ministère, l’option est sur la table, dans le cas où les syndicats ne décident pas de mettre fin rapidement à leur grève.
Au ministère de l’Éducation, la perspective de l’annulation des vacances de printemps, prévues le 17 mars prochain, est sérieusement envisagée. À moins que les enseignants reviennent dans les jours à venir à de meilleurs sentiments, en renonçant à leur mouvement de grève. Ce qui ne semble pas être le cas, présentement puisque hier encore un grand nombre d’établissements scolaires n’a pas fonctionné. La suppression éventuelle des vacances de printemps permettrait, en l’occurrence de rattraper le retard, car comme l’explique le responsable de la communication du ministère, “il y a un volume pédagogique incompressible”, notamment pour les classes de terminale dont le volume des cours doit répondre à des normes internationales pour éviter un bac au rabais. À cause justement de ce qui risque d’advenir, le ministère de l‘Éducation en appelle à la responsabilité des enseignants et des syndicats. “Les enseignants et les syndicats doivent réfléchir et doivent prendre conscience des acquis qu’ils ont obtenus. Car au ministère de l’Éducation, comme le précise le responsable de la communication, les augmentations annoncées par voie de presse sont bel et bien réelles. Concernant la prime de rendement évaluée sur quarante points, on considère au ministère que tout enseignant qui fait son horaire normal, c'est-à-dire 18 heures pour un PES, et 22 heures pour un enseignant du moyen, la perçoit intégralement. On précise aussi au ministère, qu’à la faveur des nouvelles augmentations, les enseignants sont les mieux payés, comparé à d’autres secteurs, pour un diplôme égal”. Raison pour laquelle on considère au ministère de l’Éducation que “le dossier du régime indemnitaire, dont le décret a été signé dernièrement par le Premier ministre, est définitivement clos”. S’agissant des deux autres dossiers, à savoir les œuvres sociales et la médecine du travail, les commissions poursuivent leur mission, selon le conseiller à l’information, et un projet de texte est élaboré pour définir les modalités de gestion de ces œuvres sociales qui ne seront plus l’apanage exclusif du syndicat proche de l’UGTA. Le conseiller en communication considère que “les syndicats sont allés très loin” et qu’il leur appartient de reconsidérer leur position pour ne pas compromettre l’intérêt des élèves.
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=131327&titre=La%20suppression%20des%20vacances%20scolaires%20envisag%E9e
La suppression des vacances scolaires envisagée
Par : Yacine S.
Au ministère, l’option est sur la table, dans le cas où les syndicats ne décident pas de mettre fin rapidement à leur grève.
Au ministère de l’Éducation, la perspective de l’annulation des vacances de printemps, prévues le 17 mars prochain, est sérieusement envisagée. À moins que les enseignants reviennent dans les jours à venir à de meilleurs sentiments, en renonçant à leur mouvement de grève. Ce qui ne semble pas être le cas, présentement puisque hier encore un grand nombre d’établissements scolaires n’a pas fonctionné. La suppression éventuelle des vacances de printemps permettrait, en l’occurrence de rattraper le retard, car comme l’explique le responsable de la communication du ministère, “il y a un volume pédagogique incompressible”, notamment pour les classes de terminale dont le volume des cours doit répondre à des normes internationales pour éviter un bac au rabais. À cause justement de ce qui risque d’advenir, le ministère de l‘Éducation en appelle à la responsabilité des enseignants et des syndicats. “Les enseignants et les syndicats doivent réfléchir et doivent prendre conscience des acquis qu’ils ont obtenus. Car au ministère de l’Éducation, comme le précise le responsable de la communication, les augmentations annoncées par voie de presse sont bel et bien réelles. Concernant la prime de rendement évaluée sur quarante points, on considère au ministère que tout enseignant qui fait son horaire normal, c'est-à-dire 18 heures pour un PES, et 22 heures pour un enseignant du moyen, la perçoit intégralement. On précise aussi au ministère, qu’à la faveur des nouvelles augmentations, les enseignants sont les mieux payés, comparé à d’autres secteurs, pour un diplôme égal”. Raison pour laquelle on considère au ministère de l’Éducation que “le dossier du régime indemnitaire, dont le décret a été signé dernièrement par le Premier ministre, est définitivement clos”. S’agissant des deux autres dossiers, à savoir les œuvres sociales et la médecine du travail, les commissions poursuivent leur mission, selon le conseiller à l’information, et un projet de texte est élaboré pour définir les modalités de gestion de ces œuvres sociales qui ne seront plus l’apanage exclusif du syndicat proche de l’UGTA. Le conseiller en communication considère que “les syndicats sont allés très loin” et qu’il leur appartient de reconsidérer leur position pour ne pas compromettre l’intérêt des élèves.
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=131327&titre=La%20suppression%20des%20vacances%20scolaires%20envisag%E9e