un trés bon article de tessa sur le sujet des soutiens scolaires : El Watan - Stopper la gangèrne
Je fait quelques quotes sur les passages intréressant pour ceux qui ont la flème de tout lire
Citation : L'article Il est connu que des enseignants
— une minorité nous l’espérons ( note d'Inside : Il s'agit d'une majorité
malheureusement )— ont troqué leur habit d’éducateur au profit de la calculette d’épicier. Depuis de
très longues années, des cours sauvages « se vendent et s’achètent » ...
Les officiants sont des fonctionnaires de l’Etat qui font leur beurre sur les maigres salaires. Faut-il les en
blâmer ? Evidemment que oui. Le procédé qui consiste à attirer les élèves déshonore la profession. Ces
pseudo-éducateurs jouent sur l’angoisse des parents. Ils la provoquent en prétextant la lourdeur des programmes.
Jamais ils n’avancent le véritable motif de leur voracité : l’appât du gain facile et l’enrichissement
illicite. Des fortunes se sont faites sur le dos des enfants et des adolescents impuissants devant l’argument : « Si
tu veux comprendre viens acheter mes cours. »
... Il n’y aura plus ce respect et cette admiration devant l’éducateur passionné par sa mission. Conscient de son
statut de client potentiel, son élève le considérera en tant que commerçant à qui il demandera des comptes. Il
l’accablera de son échec.
Nous avons en tête les piètres résultats aux examens nationaux de La Mecque des ces cours sauvages.
Depuis une quinzaine d’années, Alger la bien nommée caracole dans les profondeurs des classements. Car sur le plan
purement pédagogique, les cours sauvages dispensés à la chaîne relèvent du bachotage. Les bons élèves n’en ont
pas besoin et l’élève moyen retrouve les mêmes ingrédients à l’origine de son retard : méthode, exercice type,
pratiques du maître, etc. Ses besoins spécifiques ne sont pas pris en charge, pour des raisons de rendement en dinars.
Le commerçant n’a pas le temps. Il doit fructifier ces heures.
Il faut aussi savoir que Ahmed Tessa est un grand pédagogue Algerien. C'est vraiment sérieux le problème des
cours, les profs se font du blé sur notre dos, ils sont continuellement en conflit d'intérêts : j'explique
bien la leçon je fais tout ce qu'il faut pour que les élèves progressent = manque a gagner car moins
d'élèves viendront prendre des cours. Je bâcle ma leçon ( contraire a l'éthique ) = + d'argent car +
de cours. (bien que des fois l'option num 1 ne se pose même pas, bon nombre de profs sont tout bonnement
incompétent ...)
Et même si on ne prend pas de cours chez son propre prof le résultat est le même : les élèves du prof A vont chez
le prof B, ceux de B chez A ...
Il y a quelques année les profs étaient tous en Maruti et la, ils conduisent pour la plus par d'entre eux des
206,207 ... L'exploitation de la faiblesse d'autrui est rentable à première vue !
Mais le comble c'est que ces pseudo-cours n'apportent pratiquement rien dans 98 % dans cas : Alger est la
ville ou les cours marchent le mieux, pourtant on est loin d'être classé parmi les 1ers
Je fait quelques quotes sur les passages intréressant pour ceux qui ont la flème de tout lire
Citation : L'article Il est connu que des enseignants
— une minorité nous l’espérons ( note d'Inside : Il s'agit d'une majorité
malheureusement )— ont troqué leur habit d’éducateur au profit de la calculette d’épicier. Depuis de
très longues années, des cours sauvages « se vendent et s’achètent » ...
Les officiants sont des fonctionnaires de l’Etat qui font leur beurre sur les maigres salaires. Faut-il les en
blâmer ? Evidemment que oui. Le procédé qui consiste à attirer les élèves déshonore la profession. Ces
pseudo-éducateurs jouent sur l’angoisse des parents. Ils la provoquent en prétextant la lourdeur des programmes.
Jamais ils n’avancent le véritable motif de leur voracité : l’appât du gain facile et l’enrichissement
illicite. Des fortunes se sont faites sur le dos des enfants et des adolescents impuissants devant l’argument : « Si
tu veux comprendre viens acheter mes cours. »
... Il n’y aura plus ce respect et cette admiration devant l’éducateur passionné par sa mission. Conscient de son
statut de client potentiel, son élève le considérera en tant que commerçant à qui il demandera des comptes. Il
l’accablera de son échec.
Nous avons en tête les piètres résultats aux examens nationaux de La Mecque des ces cours sauvages.
Depuis une quinzaine d’années, Alger la bien nommée caracole dans les profondeurs des classements. Car sur le plan
purement pédagogique, les cours sauvages dispensés à la chaîne relèvent du bachotage. Les bons élèves n’en ont
pas besoin et l’élève moyen retrouve les mêmes ingrédients à l’origine de son retard : méthode, exercice type,
pratiques du maître, etc. Ses besoins spécifiques ne sont pas pris en charge, pour des raisons de rendement en dinars.
Le commerçant n’a pas le temps. Il doit fructifier ces heures.
Il faut aussi savoir que Ahmed Tessa est un grand pédagogue Algerien. C'est vraiment sérieux le problème des
cours, les profs se font du blé sur notre dos, ils sont continuellement en conflit d'intérêts : j'explique
bien la leçon je fais tout ce qu'il faut pour que les élèves progressent = manque a gagner car moins
d'élèves viendront prendre des cours. Je bâcle ma leçon ( contraire a l'éthique ) = + d'argent car +
de cours. (bien que des fois l'option num 1 ne se pose même pas, bon nombre de profs sont tout bonnement
incompétent ...)
Et même si on ne prend pas de cours chez son propre prof le résultat est le même : les élèves du prof A vont chez
le prof B, ceux de B chez A ...
Il y a quelques année les profs étaient tous en Maruti et la, ils conduisent pour la plus par d'entre eux des
206,207 ... L'exploitation de la faiblesse d'autrui est rentable à première vue !
Mais le comble c'est que ces pseudo-cours n'apportent pratiquement rien dans 98 % dans cas : Alger est la
ville ou les cours marchent le mieux, pourtant on est loin d'être classé parmi les 1ers