voici quelques
DOMINIQUE SOURDEL texte page14
1- Dominique Sourdel est professeur honoraire d’Histoire et civilisation islamiques à l’Université de Paris IV-Sorbonne. Il est également directeur de la Revue des études islamiques et assure avec Janine Sourdel, professeur émérite d’histoire de l’art et archéologie islamiques à l’Université de Paris-Sorbonne la co-direction collection « Islamiques » aux Presses Universitaires de France.
Publications [modifier]
L’Islam (1949), PUF, « Que sais-je ? » n°355, 2002, 21e éd. mise à jour
La civilisation de l'islam classique (1968), Arthaud « Les Grandes Civilisations », 1re édition 1968 avec Janine Sourdel
Histoire des arabes (1976), PUF, « Que sais-je ? », n°1627, 2003
L'islam médiéval (1979), PUF, 2005
Dictionnaire historique de l’islam (1996), Paris, PUF,Quadrige Dicos poche, 2004 avec Janine Sourdel
Vocabulaire de l'islam (2002), PUF, « Que sais-je ? » n°3653, 2002 avec Janine Sourdel
2- Mahfoud Kaddache textes pages 18 - 20 -35/36
Mahfoud Kaddache (محفوظ قداش) (né en 1921 - 30 juillet 2006) est un historien algérien.
Mahfoud Kaddache est né en 1921 à la Casbah d'Alger, à l'âge de six ans il se retrouve orphelin, ce qui l'oblige à vivre de petits métiers. Membre du mouvement scout algérien, il y occupe diverses responsabilités dont celui de chef du groupe « El Kotb » à Alger. Bon élève, il réussit ses études en allant jusqu'à l'université où il obtient un doctorat d'État en histoire. En 1953, il devient président des Scouts musulmans algériens, avant d'en tenir la présidence de 1957 à 1962. C'était aussi un sympathisant du MTLD, parti politique nationaliste créé par Messali Hadj. Menacé par un article du journal Rivol, l'OAS a tenté à deux reprises de l'assassiner pour ses prises de positions nationalistes. Lors d'une audience qu'il a eue avec le général de Gaulle, il plaide avec Mouloud Feraoun pour une résolution pacifique du problème algérien. A l'indépendance de l'Algérie, il a exercé d'abord au ministère de la jeunesse dont le portefeuille était assuré par Abdelaziz Bouteflika. Suite à un désaccord avec ce dernier, il a demissionné pour se consacrer à l'enseignement et à la recherche. Durant les années soixante-dix (sous Boumédienne), il fut convoqué par le Docteur Amir, alors secrétaire général de la présidence, qui lui intima l'ordre d'expurger de sa thèse de doctorat (Histoire du nationalisme algérien) tous les passages relatifs à Messali Hadj. Il refusa catégoriquement et énergiquement. Il occupe le poste de professeur d'histoire à l'université d'Alger, puis celui d'inspecteur général auprès de l'éducation nationale. En 1976, il crée l'Institut de bibliothéconomie et sciences documentaires (de l'université d'Alger) dont il va assurer la direction jusqu'en 1987. Cette mission, qu'il a réussi pleinement, fut commanditée par les arabo-bathistes de l'institut d'histoire de l'université d'Alger qui voulait à tout prix se débarrasser de lui parce qu'il était gênant. En 1988, il est nommé vice-recteur chargé de la post-graduation et de la recherche scientifique de l'université d'Alger. Il a encadré au moins une centaine de magisters et de doctorats en histoire et en bibliothéconomie. En 1985, il milite avec Mahfoudh Boucebsi en faveur des détenus des droits de l'homme.
Influencé par l’historien français Stéphane Gsell, il écrit quatorze ouvrages. Son livre le plus important est L'Algérie des Algériens, livre édité en 2003 qui retrace toute l'histoire de l'Algérie, du paléolithique jusqu'à 1954. Il a également écrit le livre Histoire du nationalisme algérien où il étudie l'action politique de l'émir Abd El-Kader et de ses amis.
Il est décédé dans l'hôpital militaire d'Aïn Naâdja, à l'âge de 85 ans et a été enterré à Ben Aknoun, près d'Alger.
Bibliographie
Et l'Algérie se libéra. 1954-1962, édition Broché, ISBN 2842721799
Histoire du nationalisme algérien 1919-1951, édition Broché, ISBN 2842721691
L'Algérie dans l'antiquité, éd. SNED
L'Algérie des Algériens, de la Préhistoire à 1954, édition Broché, ISBN 2842721667
3- M'Hammed Yousfi texte page 41-48-
Qui a le droit d’écrire l’histoire ? Qui est qui ?
Réponse des élèves : les historiens, les témoins, les journalistes.
Peut-on classer M’AMHAMED YOUSFI ? Il n’est pas historien, ni témoin acteur ni témoin observateur ni d’ailleurs journaliste dans son livre l’ALGERIE EN MARCHE, ENAL .1985.
Livre scolaire, Histoire du 8 mai 1945, Répression sanglante au nord constantinois. P.30/31
M’HAMED YOUSFI :Originaire d’Alger, M’Hamed Yousfi commença à militer dès son jeune âge au sein de l’organisation clandestine du P.P.A. à Belcourt (C.J.B.). Membre du Comité Central et de l’Etat-Major de l’Organisation Spéciale paramilitaire (L’O.S.), il fût arrêté en avril 1950 lors de l’affaire dite du « Complot ». Condamné à 6 ans de prison ferme par le tribunal d’Alger, transféré de Barberousse à la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille, il fût libéré en février 1955. De nouveau arrêté à Paris, il réussit à s’évader pour rejoindre Tripoli, Le Caire et enfin la Wilaya V, où il fût membre de l’A.L.N. et responsable de l’armement et de la logistique au sein du Ministère de l’armement et des liaisons générales jusqu’à l’indépendance du pays. Nommé Directeur Général de la Sûreté Nationale en 1963, il organisa la police à l’échelle territoriale. De 1964 à 1970, Ambassadeur en Suisse.
Dans la partie faire le point, page 32, on parle de narrateur, mais on ne donne pas sa fonction…
4- Réda MALEK texte page 45/46
Réda Malek est un ancien militant pendant la guerre d’indépendance et ancien chef du gouvernement algérien. Il est né le 21 décembre 1931 à Batna. Il débute son enseignement scolaire à Batna puis part à Constantine pour y poursuivre ses études.
Il réussit à obtenir son Baccalauréat et s’inscrit en Philosophie à l’Université d’Alger. Il rejoint ensuite l’Université de Paris et décroche une Licence en Littérature et Philosophie.
Réda Malek est l’un des fondateurs de l’Union des Etudiants Musulmans Algériens. Il intègre les rangs du FLN (Front de Libération National) à Tunis et dirige en 1957 l’organe du parti, le journal El Moudjahid.
Il est chargé de nombreuses missions en Asie par le commandement de la Révolution et participe aux négociations d’Evian ainsi qu’à la rédaction en 1962 du programme de Tripoli.
Il est nommé chef du gouvernement algérien le 21 août 1993 jusqu’au 11 avril 1994 puis crée le 5 mai 1995 son parti, l’Alliance Nationale Républicaine (ANR).
Il publie plusieurs livres sur l’histoire comme « Histoire Des Négociations Secrètes 1956 1962 », L'Algérie à Évian et Arrêt du processus électoral, enjeux et démocratie.
5- Khoula Taleb Ibrahimi texte page 50/51
Linguiste et professeur à l’université d’Alger, Khaoula Taleb-Ibrahimi s’est distinguée, dans sa communication, par un verbe tranchant et franc. Le référant à l’ouvrage Faut-il fermer l’Université ? et à la sentence du défunt Mohamed Boudiaf, « L’Ecole algérienne est sinistrée », la conférencière est allée jusqu’à s’interroger : « Y a-t-il encore une Université ? » Ainsi, pour le professeur, le constat est plus effarant aujourd’hui que par le passé.
DOMINIQUE SOURDEL texte page14
1- Dominique Sourdel est professeur honoraire d’Histoire et civilisation islamiques à l’Université de Paris IV-Sorbonne. Il est également directeur de la Revue des études islamiques et assure avec Janine Sourdel, professeur émérite d’histoire de l’art et archéologie islamiques à l’Université de Paris-Sorbonne la co-direction collection « Islamiques » aux Presses Universitaires de France.
Publications [modifier]
L’Islam (1949), PUF, « Que sais-je ? » n°355, 2002, 21e éd. mise à jour
La civilisation de l'islam classique (1968), Arthaud « Les Grandes Civilisations », 1re édition 1968 avec Janine Sourdel
Histoire des arabes (1976), PUF, « Que sais-je ? », n°1627, 2003
L'islam médiéval (1979), PUF, 2005
Dictionnaire historique de l’islam (1996), Paris, PUF,Quadrige Dicos poche, 2004 avec Janine Sourdel
Vocabulaire de l'islam (2002), PUF, « Que sais-je ? » n°3653, 2002 avec Janine Sourdel
2- Mahfoud Kaddache textes pages 18 - 20 -35/36
Mahfoud Kaddache (محفوظ قداش) (né en 1921 - 30 juillet 2006) est un historien algérien.
Mahfoud Kaddache est né en 1921 à la Casbah d'Alger, à l'âge de six ans il se retrouve orphelin, ce qui l'oblige à vivre de petits métiers. Membre du mouvement scout algérien, il y occupe diverses responsabilités dont celui de chef du groupe « El Kotb » à Alger. Bon élève, il réussit ses études en allant jusqu'à l'université où il obtient un doctorat d'État en histoire. En 1953, il devient président des Scouts musulmans algériens, avant d'en tenir la présidence de 1957 à 1962. C'était aussi un sympathisant du MTLD, parti politique nationaliste créé par Messali Hadj. Menacé par un article du journal Rivol, l'OAS a tenté à deux reprises de l'assassiner pour ses prises de positions nationalistes. Lors d'une audience qu'il a eue avec le général de Gaulle, il plaide avec Mouloud Feraoun pour une résolution pacifique du problème algérien. A l'indépendance de l'Algérie, il a exercé d'abord au ministère de la jeunesse dont le portefeuille était assuré par Abdelaziz Bouteflika. Suite à un désaccord avec ce dernier, il a demissionné pour se consacrer à l'enseignement et à la recherche. Durant les années soixante-dix (sous Boumédienne), il fut convoqué par le Docteur Amir, alors secrétaire général de la présidence, qui lui intima l'ordre d'expurger de sa thèse de doctorat (Histoire du nationalisme algérien) tous les passages relatifs à Messali Hadj. Il refusa catégoriquement et énergiquement. Il occupe le poste de professeur d'histoire à l'université d'Alger, puis celui d'inspecteur général auprès de l'éducation nationale. En 1976, il crée l'Institut de bibliothéconomie et sciences documentaires (de l'université d'Alger) dont il va assurer la direction jusqu'en 1987. Cette mission, qu'il a réussi pleinement, fut commanditée par les arabo-bathistes de l'institut d'histoire de l'université d'Alger qui voulait à tout prix se débarrasser de lui parce qu'il était gênant. En 1988, il est nommé vice-recteur chargé de la post-graduation et de la recherche scientifique de l'université d'Alger. Il a encadré au moins une centaine de magisters et de doctorats en histoire et en bibliothéconomie. En 1985, il milite avec Mahfoudh Boucebsi en faveur des détenus des droits de l'homme.
Influencé par l’historien français Stéphane Gsell, il écrit quatorze ouvrages. Son livre le plus important est L'Algérie des Algériens, livre édité en 2003 qui retrace toute l'histoire de l'Algérie, du paléolithique jusqu'à 1954. Il a également écrit le livre Histoire du nationalisme algérien où il étudie l'action politique de l'émir Abd El-Kader et de ses amis.
Il est décédé dans l'hôpital militaire d'Aïn Naâdja, à l'âge de 85 ans et a été enterré à Ben Aknoun, près d'Alger.
Bibliographie
Et l'Algérie se libéra. 1954-1962, édition Broché, ISBN 2842721799
Histoire du nationalisme algérien 1919-1951, édition Broché, ISBN 2842721691
L'Algérie dans l'antiquité, éd. SNED
L'Algérie des Algériens, de la Préhistoire à 1954, édition Broché, ISBN 2842721667
3- M'Hammed Yousfi texte page 41-48-
Qui a le droit d’écrire l’histoire ? Qui est qui ?
Réponse des élèves : les historiens, les témoins, les journalistes.
Peut-on classer M’AMHAMED YOUSFI ? Il n’est pas historien, ni témoin acteur ni témoin observateur ni d’ailleurs journaliste dans son livre l’ALGERIE EN MARCHE, ENAL .1985.
Livre scolaire, Histoire du 8 mai 1945, Répression sanglante au nord constantinois. P.30/31
M’HAMED YOUSFI :Originaire d’Alger, M’Hamed Yousfi commença à militer dès son jeune âge au sein de l’organisation clandestine du P.P.A. à Belcourt (C.J.B.). Membre du Comité Central et de l’Etat-Major de l’Organisation Spéciale paramilitaire (L’O.S.), il fût arrêté en avril 1950 lors de l’affaire dite du « Complot ». Condamné à 6 ans de prison ferme par le tribunal d’Alger, transféré de Barberousse à la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille, il fût libéré en février 1955. De nouveau arrêté à Paris, il réussit à s’évader pour rejoindre Tripoli, Le Caire et enfin la Wilaya V, où il fût membre de l’A.L.N. et responsable de l’armement et de la logistique au sein du Ministère de l’armement et des liaisons générales jusqu’à l’indépendance du pays. Nommé Directeur Général de la Sûreté Nationale en 1963, il organisa la police à l’échelle territoriale. De 1964 à 1970, Ambassadeur en Suisse.
Dans la partie faire le point, page 32, on parle de narrateur, mais on ne donne pas sa fonction…
4- Réda MALEK texte page 45/46
Réda Malek est un ancien militant pendant la guerre d’indépendance et ancien chef du gouvernement algérien. Il est né le 21 décembre 1931 à Batna. Il débute son enseignement scolaire à Batna puis part à Constantine pour y poursuivre ses études.
Il réussit à obtenir son Baccalauréat et s’inscrit en Philosophie à l’Université d’Alger. Il rejoint ensuite l’Université de Paris et décroche une Licence en Littérature et Philosophie.
Réda Malek est l’un des fondateurs de l’Union des Etudiants Musulmans Algériens. Il intègre les rangs du FLN (Front de Libération National) à Tunis et dirige en 1957 l’organe du parti, le journal El Moudjahid.
Il est chargé de nombreuses missions en Asie par le commandement de la Révolution et participe aux négociations d’Evian ainsi qu’à la rédaction en 1962 du programme de Tripoli.
Il est nommé chef du gouvernement algérien le 21 août 1993 jusqu’au 11 avril 1994 puis crée le 5 mai 1995 son parti, l’Alliance Nationale Républicaine (ANR).
Il publie plusieurs livres sur l’histoire comme « Histoire Des Négociations Secrètes 1956 1962 », L'Algérie à Évian et Arrêt du processus électoral, enjeux et démocratie.
5- Khoula Taleb Ibrahimi texte page 50/51
Linguiste et professeur à l’université d’Alger, Khaoula Taleb-Ibrahimi s’est distinguée, dans sa communication, par un verbe tranchant et franc. Le référant à l’ouvrage Faut-il fermer l’Université ? et à la sentence du défunt Mohamed Boudiaf, « L’Ecole algérienne est sinistrée », la conférencière est allée jusqu’à s’interroger : « Y a-t-il encore une Université ? » Ainsi, pour le professeur, le constat est plus effarant aujourd’hui que par le passé.